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Science/Homme: Lors d’une étude clinique contrôlée le cannabis a amélioré la survie de patients atteints d’un cancer agressif du cerveau
Un extrait de cannabis avec du THC et du CBD a amélioré la survie des patients avec un GLIOBLASTOME récurrent, une tumeur cérébrale particulièrement agressive, si administré avec la thérapie standard. Ceci est le résultat d'une étude contrôlée par placebo avec 21 patients, qui a été rapportée par le producteur de l'extrait de cannabis Sativex, GW Pharmaceuticals au Royaume-Uni. 12 patients ont été tirés au sort pour recevoir du Sativex avec du temozolomide et 9 patients ont reçu le placebo avec du temozolomide.
L'étude a montré que 83% des patients présentant un GLIOBLASTOME récurrent avéré et traité avec du THC et du CBD avaient survécu la première année comparé à 53% des patients du groupe placebo (p = 0,042). La survie médiane du groupe du cannabis était supérieure à 550 jours comparativement à 369 jours pour le groupe du placebo. Le communiqué de presse indique: «GW a mené des recherches oncologiques précliniques substantielles sur plusieurs cannabinoïdes dans diverses formes de cancer, notamment le cerveau, le poumon, le sein, le pancréas, le mélanome, l'ovaire, l'estomac, le rein, la prostate et la vessie. Ces études ont abouti à environ 15 publications et montrent les effets multimodaux des cannabinoïdes sur un certain nombre de voies clés associées à la croissance tumorale et leur progression.»
Communiqué de presse de GW Pharmaceuticals du 7 Février 2017
NB ; le sativex bien qu'ayant reçu une autorisation n'est toujours pas disponible pour les patients atteintes de sclérose en plaque. C'est juste une teinture mère de cannabis avec un ratio de 1:1 THC:CBD dont les effets sont radicalement différents des effets récréatifs du cannabis et de la représentation que l'on s'en fait.
Science/Cellules: Les effets des rayonnements sur les cellules du GLIOBLASTOME ont été augmentés par le CBD
Le CBD (cannabidiol) a augmenté les effets des rayonnements pour tuer les cellules de GLIOBLASTOME humain. Le GLIOBLASTOME est un cancer du cerveau agressif.
Université de Columbia, New York, États-Unis.
Ivanov VN, et al. Oncotarget. 27 Mai 2017. [in press]
NB : le CBD est en vente libre car en raison de sa très faible toxicité, il est toujours considéré comme un complément alimentaire. Tous les extraits ou l'herbe du marché noir ne contiennent que seulement des traces ou pas du tout de CBD.
Science/Espagne: Première étude clinique avec du THC dans le traitement du cancer
Un groupe de chercheurs Espagnols a démarré la première étude clinique sur les cannabinoïdes dans le traitement du cancer à l'Hôpital de La Laguna (Tenerife). L'objectif de cet essai de phase I-II est d'évaluer les effets du composé le plus actif du cannabis, le THC, sur le GLIOBLASTOME multiforme, une tumeur cérébrale maligne, pour laquelle il n'existe pas actuellement de traitement efficace. Cette étude sera également la première à étudier l'application intracrânienne du THC, une application directe dans le cerveau.
Il y a deux ans, l'équipe du Dr Manuel Guzmán, de l'Université Complutense de Madrid, avait démontré que le THC ainsi qu'un cannabinoïde synthétique induisaient une régression remarquable des gliomes malins chez les rats, détruisant complètement les tumeurs chez un tiers des animaux traités. Le Dr Luis González Feria, neurochirurgien à l'Hôpital de La Laguna, conduira cette étude clinique.
Elle débutera avec cinq patients. Si le traitement est bien toléré, neuf autres patients seront inclus, divisés en trois groupes recevant trois doses différentes. Etant donné que le GLIOBLASTOME est une tumeur très agressive, les chercheurs ne s'attendent pas à guérir les patients, mais ils espèrent augmenter leur survie. Les patients décèdent généralement dans les six à huit mois après le diagnostic. Le THC sera administré pendant deux à huit semaines et les doses dépendront de la tolérance. Les patients sélectionnés seront ceux dont les tumeurs sont accessibles par chirurgie. L'étude durera trois ans.
(Source : Reuters du 25 mars 2002)
Tu peux également te renseigner auprès d'associations telles que principes actifs ou UFCM surtout que la plupart du temps, il faut enfreindre les lois sur les stupéfiants en plus d'être malade. L'état de nécessité absolue peut se comprendre et à la place de la personne, je n'hésiterai pas un seul instant d'enfreindre les lois ou demander à mon entourage de le faire si je ne suis pas en mesure de le faire.
http://www.lesinrocks.com/2011/10/06/ac … is-118754/
https://www.principesactifs.org/
http://ufcmed.org/
Une base de données scientifiques avec la traduction en Français de résumés.
https://www.cannabis-med.org/?lng=fr
Bon courage pour la suite.
Edit : normalement je publie toujours une note d'information
La marijuana médicale : Une note de précaution
Au même titre que toutes les autres personnes qui ont travaillé pendant des dizaines d'années pour faire en sorte que la marijuana, avec tout ce qu'elle a à offrir, puisse obtenir le droit d'occuper la place qui lui revient légitimement dans nos vies respectives, j'ai été très encouragé par la rapidité avec laquelle elle semble être de plus en plus perçue comme étant un médicament polyvalent ne présentant aucun danger pour la santé.
« Primum non nocere »
par Lester Grinspoon, Docteur en médecine.
Au même titre que toutes les autres personnes qui ont travaillé pendant des dizaines d’années pour faire en sorte que la marijuana, avec tout ce qu’elle a à offrir, puisse obtenir le droit d’occuper la place qui lui revient légitimement dans nos vies respectives, j’ai été très encouragé par la rapidité avec laquelle elle semble être de plus en plus perçue comme étant un médicament polyvalent ne présentant aucun danger pour la santé. En plus d’offrir du réconfort à un très grand nombre de patients souffrant de multiples symptômes et syndromes (pour des coûts et un taux de toxicité inférieurs aux médicaments conventionnels auxquels elle offre une alternative), la marijuana permet à ces patients, à leurs proche ainsi qu’au personnel soignant de voir de leurs propres yeux que l’emploi de cette drogue est à la fois sans danger et très bénéfique. La campagne de « dédiabolisation » a été rude mais je pense que maintenant l’idée d’une marijuana médicale est acceptée sur un plan général (sauf par le gouvernement américain). L’évidence qui étaye ce statut de médicament relève, contrairement à pratiquement tous les autres médicaments modernes, de l’anecdote. Depuis le milieu des années 60, les médicaments nouveaux sont officiellement approuvés par des études avec répartition aléatoire. La même procédure aurait été suivie si la marijuana n’avait pas été placée aux États-Unis dans la Catégorie 1 de la Loi régissant les substances contrôlées (« Controlled Substances Act ») datant de 1970 et qui a rendu impossible la mise en place des études nécessaires pour qu’elle soit reconnue par l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). L’évidence de nature anecdotique suscite de nos jours moins d’intérêt, quand bien même à l’origine d’une grande partie de notre savoir concernant les médicaments artificiels et les dérivés de plantes. Des expériences réalisées sous contrôle n’ont pas été nécessaires pour reconnaître le potentiel thérapeutique de l’hydrate de chloral, des barbituriques, de l’aspirine, du curare, de l’insuline ou de la pénicilline. Un bon nombre d’exemples plus récents mettant en exergue la valeur de l’évidence anecdotique pourrait encore être cité… C’est par le biais de l’anecdote que l’emploi du propanol pour l’angine et l’hypertension, du diazepam pour l’état de mal épileptique (état de crises constantes) et de l’imipramine pour l’énurésie de l’enfant (« pipi au lit ») ont été mis à jour alors que ces médicaments avaient été à l’origine approuvés officiellement pour le traitement de maux différents.
Aujourd’hui, la recommandation, émise ou non par un médecin, de recours à la marijuana médicale pour traiter un signe avant-coureur ou le symptôme d’une maladie se base presque totalement sur l’évidence v. Considérons par exemple le cas d’un patient, dont le diagnostic de la maladie de Crohn a été confirmé, qui souffre de crampes sévères, de diarrhée et de perte de poids et dont les symptômes ne sont pas soulagés par un traitement conventionnel (ou même après intervention chirurgicale). Son médecin, familiarisé avec le cannabis et les évidences anecdotiques qui démontrent l’utilité de la plante pour le traitement du syndrome, n’hésiterait sûrement pas à lui conseiller d’essayer la marijuana. Il dirait peut-être : « Écoutez, je ne suis pas certain que cela puisse vous aider mais il a été démontré à différentes reprises que la marijuana a été très bénéfique dans le traitement de ce trouble, et si vous l’employez correctement, cela n’aura aucune répercussion négative. Je vous conseille d’essayer et si ça marche « tant mieux ! » — sinon, cela n’aura aucune influence sur votre santé. » Si le patient suit ce conseil et en tire bénéfice, il relayera l’information à son médecin et expliquera que la drogue a éliminé les symptômes et qu’il reprend du poids, ou alors, que ça n’a pas marché mais qu’il ne perçoit aucune différence, positive ou négative, par rapport à la période précédant l’essai de traitement à la marijuana. Ce type d’échange entre patient et médecin n’est pas hors du commun, surtout dans les états où la marijuana est prescrite comme médicament. Parce que l’emploi du cannabis en tant que médicament est anodin par rapport à la plupart des autres médicaments avec lesquels il se trouve en compétition, les médecins qui se sont correctement informés sont moins hésitants à recommander l’essai de ce type de traitement.
L’un des problèmes rencontrés pour la reconnaissance d’un médicament dans le seul contexte anecdotique, particulièrement dans le cas d’une substance dont le profile de toxicité est moins élevé que celui présent dans les médicaments vendus en pharmacie, consiste dans le risque de le vendre de manière excessive. Pour ne citer qu’un exemple, la marijuana est recommandée pour le soulagement de douleurs diverses, certaines d’entre elles n’étant pas réceptives à ses propriétés analgésiques. Néanmoins, dans ce cas particulier, un essai raté de traitement par la marijuana ne pose pas de problème sérieux et le patient et le praticien peuvent pour le moins conclure que l’analgésique à la toxicité la plus faible n’a pas d’effet sur un patient présentant ce type de douleur. Malheureusement, ce genre d’essai ne se révèle pas toujours inoffensif.
Dans l’édition de janvier du magazine High Times, Steve Hager publie l’article intitulé « L’huile de chanvre, le médicament de Rick Simpson » dans lequel il chante les louanges des vertus thérapeutiques anti-cancer d’une forme concentrée de marijuana développée par un Canadien et baptisée « huile de chanvre ». Malheureusement, l’évidence anecdotique sur laquelle la capacité de guérir le cancer se base reste peu concluante et pose de ce fait un problème éthique sérieux.
Simpson, qui n’a suivi aucun enseignement médical ni scientifique (il a arrêté sa scolarité après le collège), ne demande apparemment pas que la personne désireuse de bénéficier de son traitement ait reçu un diagnostic officiel ou présente un type de cancer particulier, généralement confirmé par une biopsie, des tests de dépistage et des examens histopathologiques, des preuves cliniques et radiologiques fournies par un laboratoire. Manifestement, il assume que ses « patients » lui disent la vérité. Par ailleurs, après avoir soumis les personnes à son traitement d’« huile de chanvre », aucun suivi clinique ou en laboratoire n’est effectué ; il accepte tout simplement l’idée émise par le patient que ce dernier a été guéri. D’après Hager, son traitement atteint un taux de réussite de 70 %. Mais 70 % de quoi au juste ? Toutes les personnes qu’il a traitées à l’aide de ce médicament à l’huile de chanvre ont-elles obtenu la preuve médicale et suffisamment documentée qu’elles souffrent véritablement d’un cancer ou traite-t-il les symptômes, voire une constellation de symptômes, que lui ou le patient a conclu être la preuve de l’existence d’un cancer ? Et quelle est la nature et la durée du suivi qui lui permettent de conclure qu’il a obtenu 70 % de guérison avec son traitement ? De plus, ce groupe de « patients atteints du cancer » englobe-t-il les personnes ayant déjà suivi des traitements thérapeutiques réputés concluants dans la guérison de certaines formes de cancer ou qui permettent, parfois pendant de longues périodes, d’en tenir à distance beaucoup d’autres ?
Il y a des patients qui présentent de solides diagnostics de cancer au stade présymptomatique (comme dans le cas d’un cancer de la prostate en phase initiale) mais qui, pour une raison ou une autre, évitent le traitement allopathique et cherchent désespérément d’autres approches. C’est ce type de patients qui est également avide de croire que le nouveau traitement, comme dans le cas du médicament à l’huile de chanvre, est responsable de la guérison de leur cancer. Malheureusement, ce cancer qui était asymptomatique au moment de sa découverte, deviendra au final symptomatique et la possibilité d’une guérison s’en trouve alors considérablement réduite, voire irréalisable.
C’est la leçon que j’ai retirée lorsque l’institut américain de recherche sur le cancer me demanda au début de ma carrière médicale, alors que je me penchais sur la recherche dans ce domaine, de participer à une enquête concernant un citoyen du Texas qui prétendait que son grand-père avait découvert une herbe qui guérissait le cancer. Je réussis à retrouver deux femmes qui présentaient des diagnostics confirmés de cancer cervical au stade premier (asymptomatique), qui avaient décidé, au lieu de recourir à la chirurgie, de se rendre au Texas et de prendre le « médicament » en question. Lorsque je les revis quelques mois après qu’elles eurent reçu leur « traitement », elles étaient persuadées de ne plus souffrir du cancer. Je réussis à les persuader, après de nombreux efforts, de laisser notre service de chirurgie procéder à deux nouvelles biopsies ; chacune d’entre elles révéla alors un développement du processus pathologique par rapport aux biopsies d’origine. Les deux femmes furent alors convaincues de la nécessité de subir l’intervention chirurgicale qu’elles craignaient tant, et il va sans dire que c’est cette procédure qui les sauva.
Il ne fait aujourd’hui aucun doute que le cannabis joue un rôle important (mais non curatif) dans le traitement de cette maladie car il est très souvent bénéfique pour les personnes qui souffrent de nausées, d’anorexie, de dépression, d’anxiété, de douleurs diverses et d’insomnie. Néanmoins, et même si les études portant sur les animaux démontrent de plus en plus qu’il peut réduire la taille des tumeurs et avoir des effets salutaires dans certains cancers, il reste encore à prouver qu’il guérit effectivement le cancer, et ce, quelle qu’en soit sa forme.
Je pense que le jour viendra où la preuve sera faite que les dérivés des cannabinoïdes renferment des vertus curatives permettant la guérison du cancer, mais en attendant, nous devons rester vigilants quant aux promesses faites à ces patients.
https://sensiseeds.com/fr/blog/la-marij … recaution/
Que dire d'autre ?
Bon courage à vous.
Dernière modification par Mister No (04 janvier 2018 à 09:57)
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Eau delà a écrit
funkyhunk jpeux pas te MP dsl, j'ai soit disant pas assez posté nianinaiaa
Oui, j'ai tilté après coup,
C'est pas bien grave
Dernière modification par FunkyHunk (04 janvier 2018 à 16:34)
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Dernière modification par Bootspoppers (04 janvier 2018 à 17:23)
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Dernière modification par Albanu (05 janvier 2018 à 19:47)
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Dernière modification par Eau delà (05 janvier 2018 à 15:43)
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