Ce que tu décris, ce sont des troubles cognitifs assez courants lors des psychoses chroniques (je te renvois par exemple à http://lesmotsdelaschizo.fr/fr/symptomes/troubles-cognitifs ), qui sont malheureusement accentués par la prise de neuroleptiques. Il est difficile de savoir précisément quelle part revient à la prise de neuroleptiques...
Un changement de traitement doit être évalué avec ton prescripteur, qui sera de meilleur conseil qu'un type random sur internet comme moi :p Par contre je t'encourage vivement à te rapprocher d'un centre où l'on pratique la remédiation cognitive et la réhabilitation psychosociale (voir par exemple https://centre-ressource-rehabilitation.org/-les-centres-de-rehabilitation- ). Les résultats de ce type de thérapie peuvent être bluffants !

Edit : je me rends compte qu'en parlant effets secondaires à long terme je n'ai même pas parlé des plus courants qui sont d'ordre cardio-métaboliques (prise de poids, cholestérol, diabète, hypertension, risques card …

Hello,
La destruction des neurones, je ne trouve rien à ce sujet. Il faut savoir que les études portant sur les effets des neuroleptiques sont souvent conduites sur des schizophrènes, qui subissent une destruction de certains neurones à cause de la maladie. Je suppose que c'est du coup dur à évaluer.

Le principal risque avec les neuroleptiques à long terme est le développement d'une dyskinésie tardive : mouvements involontaires, surtout du visage (sortes de tics) qui, contrairement aux effets extrapyramidaux "normaux" induits par les neuroleptiques, sont très souvent irréversibles ... Les anti-parkinsoniens ne sont pas très efficaces. On baisse ou arrête le neuroleptique. Quelques traitements ont montré une certaine efficacité, notamment l'injection de botox dans le visage.

C'est un risque qui est présent surtout pour les traitements à très long terme (10 ans et +), à de fortes doses. Il est dû à une hypersensibiliation des récepteurs de la dopamine à cause de l'inhibition que leur …

Hello,
Il est détectable si, sur la prise de sang, un dépistage du THC est demandé. Cela m'étonnerait pour un changement de pilule ... Au pire si tu as un doute envoie un scan de ta prescription de prise de sang (en ayant bien masqué tes informations personnelles), quelqu'un se fera un plaisir de vérifier ;)

Deux exemples dans ma famille : mon grand-père était schizophrène, il a passé sa vie en institution car il n'était pas conscient de ses troubles et ne prenait pas son traitement. Il devenait violent envers les autres dans ce cas-là, puis à l'époque on enfermait beaucoup plus facilement que maintenant.
Mes deux frères ont eu tout deux des périodes de consommation non contrôlée de cannabis ; aucun n'a de séquelle psychiatrique.

Le grand-père de mon compagnon, même s'il n'a jamais reçu de diagnostic, a décompensé plusieurs psychoses au cours de sa vie. Son fils a aussi eu des troubles psychiatriques. De ses deux fils, l'un (mon compagnon) est diagnostiqué schizophrène alors qu'il a commencé à fumer après sa première décompensation. Actuellement il fume de manière modérée (3-4 soirs par semaine) mais il a connu des périodes de consommation sans contrôle quand il avait arrêté son traitement. Son frère a développé des troubles non diagnostiqués (qui font pensé à une dépression bien vénère) …

Visiblement "problème neurologique" ça ne fait pas assez peur, alors ça peut être, entre autres, :

Paralysie du 3e nerf crânien (p. ex., due à un anévrisme ou à une tumeur)
Syndrome de Claude Bernard-Horner (trouble causé, au choix, par
-Un cancer du poumon
-D’autres tumeurs
-Des ganglions lymphatiques gonflés au niveau du cou (adénopathie cervicale)
-Une dissection de l’aorte ou de l’artère carotide (déchirure dans l’enveloppe de la paroi artérielle)
-Un anévrisme de l’aorte thoracique (grosseur dans la paroi de l’aorte)
-Des lésions)
Signe d'Argyll Robertson (dû à la syphilis)

Ça peut aussi être physiologique (c'est-à-dire "normal"), mais tu joues à la roulette russe en ne consultant pas.

Si vous avez deux heures devant vous (honnêtement ça se mange sans faim) : https://www.youtube.com/watch?v=RBd2sm-0eyM

La législation des "produits de santé naturels" au Canada est particulièrement catastrophique, les permis sont donnés a priori puis validés par la suite ... avec plusieurs années de retard. Il est régulier qu'il n'y ait même pas les plantes citées sur la boite dans le complément par exemple ... Voir par exemple http://lepharmachien.com/produits-naturels/ (en plus y'a des dessins)
On est un peu mieux lotis en France si on achète in situ, mais sur Internet, tout est possible.

Hello Lila,
Cela dépend ce qu'elle prend comme thymorégulateur. Pour le lithium j'ai trouvé :

Alcohol can increase the nervous system side effects of lithium such as dizziness, drowsiness, and difficulty concentrating. Some people may also experience impairment in thinking and judgment. You should avoid or limit the use of alcohol while being treated with lithium. (https://www.drugs.com/food-interactions/lithium.html )

Pour ce qui est des antiépileptiques, par exemple :

Alcohol can increase the nervous system side effects of valproic acid such as dizziness, drowsiness, and difficulty concentrating. Some people may also experience impairment in thinking and judgment. You should avoid or limit the use of alcohol while being treated with valproic acid.
(https://www.drugs.com/food-interactions/valproic-acid.html )

Du coup pareil, augmentation des effets secondaires neurologiques.

Si c’est un neuroleptique il y a potentialisation des effets de l'alcool, ce n'est pas très recommandé, sa …

Hello risperdub,
Arf, pas cool ça. Ils ne font pas de rTMS là où tu es ? Ça évite l'anesthésie générale, c'est quand même mieux.
Bonne journée,

Je rejoins M. No : n'ai pas honte. La solidarité nationnale c'est soigner tout le monde, un Muetdhiver qui fait des bêtises avec de la pseudo kétamine, un daron qui se coupe la jambe avec sa nouvelle tronçonneuse thermique qu'il ne sait pas utiliser, une femme enceinte qui fait un coma éthylique. Tout le monde, sans aucun jugement.

Hello,
Les psychiatres pensent souvent qu'il n'y a pas ou peu d'effet de sevrage avec les neuroleptiques. En fait cela dépend beaucoup des personnes, et il est possible d'avoir un sevrage même avec une faible dose.
Pour la procédure Mia t'a tout dit.
Bonne continuation,

Hello Lullaby,
Quels effets secondaires t'empoisonnaient autant l'existence ? En as-tu discuté avec ton prescripteur ?

Dans tous les cas, il est très vivement recommandé de baisser ton traitement sur plusieurs jours (au moins 15) afin de te sevrer, surtout vu la dose que tu prends. Je te renvoie vers ce post (https://www.psychoactif.org/forum/t36458-p1-Arreter-traitement-neuroleptiques-guide-survie.html#divx ) pour plus de précisions.

La demi-vie de l'Abilify est très longue, de 75 à 146 heures. Il va bien te falloir 15 jours pour que les effets disparaissent.

Il faut aussi savoir que le médicament empêche de réfléchir, mais qu'il n'est pas le seul. Le trouble schizo-affectif apporte lui aussi son lot de difficultés cognitives, même si ils peuvent être moins marqués que pour d’autres formes de schizophrénie. Je te renvoie vers http://lesmotsdelaschizo.fr/fr/symptomes/troubles-cognitifs

En plus de dix ans de suivi psychiatrique, jamais un psychiatre n'a prescrit de prise de sang à mon mari en ambulatoire (il en a peut-être eu pendant ses hospis, je ne sais pas) ni ne l'a fait monter sur une balance. Comme son psychiatre lui sert de facto de médecin traitant (comme pour beaucoup de patients psy), il est dans le flou artistique total au niveau du syndrome métabolique.

En discutant un peu autour de moi je me rends compte que sa situation est plutôt la norme : soit le patient a conscience des risques et voit avec son médecin traitant pour un suivi cardio-métabolique, voire avec un endocrino, soit (comme l'immense majorité des patients) il a déjà du mal à faire fonctionner la machine à café ou à se souvenir à quand remonte sa dernier douche parce que les voix l'insultent ou que les araignées sont revenues et tant pis pour les effets secondaires.

J'ai réussi à le convaincre à aller voir un endocrino nutritionniste pour gérer sa prise de poids. Il m'aura fallu plusieurs a …

Le problème c'est le côté "autre alternative" : tous les neuroleptiques ont une balance bénéfices / effets secondaires dégueulasse, et il y a de grandes disparités sur les effets individuels. La clozapine par exemple est connue pour être le meilleur antipsychotique actuellement sur le marché, mais elle n'est quasiment jamais prescrite parce qu'elle peut faire chuter le taux de globules blancs. D'après le centre expert en schizophrénie de Lyon, c'est une erreur : un simple contrôle régulier des globules blancs permet d'écarter ce risque, et elle réduirait la mortalité des schizophrènes (voir par exemple https://centre-ressource-rehabilitation.org/IMG/pdf/livretimpression.pdf ). Du coup renforcer les contrôles et établir (enfin ?) clairement un ordre d'intention des antipsychotiques au lieu de la prescription "au feeling" basée sur l'expérience individuelle des psychiatres me semble beaucoup plus pertinent. Après c'est sur que c'est moins sensationnel que de retirer une AMM... …

Bonjour,
Ce sont biens des amanites tue-mouche. Mon savoir s'arrête là par contre :)