Bonjour Pesteux,
Merci beaucoup pour ta réponse et les différentes informations que tu me donnes.
Ta réponse me permet enfin de trancher, comme j'hésitais encore pas mal, et je continuais à être dubitative sur le fait que la mention des addictions pouvait être un frein dans l'obtention de l'AAH ....
C'est fou quand même.
Mais tu confirmes bien les dires de la coordinatrice de vie sociale de l'HDJ ...
En effet embêtant car je dois reprendre plein de trucs, recontacter le psychologue pour quil réecrive sa lettre etc ...
Mais bon, je préfère en effet prendre ce temps là étant donné l'enjeu !
J'ai 30 ans donc jaurai pu prétendre au RSH mais pas besoin pour le moment.
Je suis en arrêt maladie donc je continue de percevoir des indemnités journalières ... A peine 700 euros donc cest pas bcp, mais mieux que le RSA (mais moins que l'AAH)
Ensuite je vais surement faire un licenciement pour inaptitude donc jaurai un petit chomage... (dailleurs sera t-il calculé sur mon salaire de ba …
Bonsoir à tous,
J'ai une question très concrète et je me dis qu'il y a probablement ici des personnes qui sauront m'éclairer et partager leur cas perso !
En arrêt maladie depuis bientôt 2 ans, j'ai perdu il y a quelques mois le complément de salaire de la part de mon employeur et je ne touche plus que les indemnités journalières de la sécu, 60% de mon salaire au smic.
Cette perte de revenu m'a poussé à enfin constituer le dossier MDPH pour demander l'AAH, pour mon trouble borderline et mon TDAH qui me posent problème au quotidien, et m'empêchent aujourd'hui de reprendre mon travail.
Je suis déjà reconnu RQTH (travailleur handicapée) mais ce n'est qu'une reconnaissance et cela ne me donne pas droit aux allocations.
Mon dossier est prêt à être envoyé.
Dans le certificat médical, ma psychiatre mentionne, parmi toutes une listes, mes "troubles addictifs"
Mon psychologue, avec qui je fais une Thérapie Comportementale et Cognitive, décrit aussi, parmi les symptômes du trouble border …
Mais tu penses que juste après un mois de conso régulière d'héroïne, il est envisageable de prendre de la méthadone ?
Comme tu le dis il s'agit d'un produit difficile à arrêter, alors ça me semble assez pessimiste comme option, juste après un mois de conso d'opiaces.
Après c'est sans doute mieux de se médicamenter tôt avant que ma conso fasse trop de dégâts, mais ça reste quand même assez étrange comme solution.
Je reste encore optimiste peut être avec naïveté que je vais réussir à me reprendre.
Dans mon monde idéal , ça n'aura été qu'un passage me permettant d'arreter la coke...
Et en arrêtant l'hero j'aurai donc tout arrêté.
Tu mentionnes son effet sur la dépendance a la cocaïne et l'alcool. Ah bon ? Je pensais que c'était juste donne pour les opiacés.
Mais merci, je vais me renseigner quand même a ce sujet.
Même si je doute fortement que j'oserai en parler à ma psychiatre demain mais bon ... …
Bonjour à tous,
Je reviens vers vous concernant mes débuts avec l'héroïne, et je fais donc suite au post que j'ai fait il y a quelques semaines.
A ce moment là, j'avais consommé 4 fois et je me demandais si les sensations désagréables que je ressentais étaient déjà des signes de manque.
https://www.psychoactif.org/forum/2023/02/15/Sevrage-heroine-bout-consos_68799_1.html#divx
Contrairement à ce que j'ai dit et cru à ce moment là, cette découverte de sevrage physique n'ont pas suffit pour me faire peur et me freiner.
J'avais beau savoir que je devais attendre et faire passer le plus de temps possible, ou en tout cas au moins quelques semaines dans le pire des cas, pour ne pas tenter le diable bah .. eh non, j'ai pas cette case dans mon cerveau, qui me dit "non".
(Je viens de me relire et j'ai encore écrit trop donc je fais un petit résumé ici pour éclaircir ce que je demande :
Comment appréhender cette nouvelle conso ?
Puis je prendre mon traitement naltrexone que j'ai arrê …
Salut,
Je ne sais pas de quelle présentation tu parles mais je n'ai rien trouvé de plus sur le site à part ce message.
Du coup oui à travers le titre je sens ta détresse mais c'est difficile de te répondre en n'ayant si peu d'informations sur toi, ta situation, ta consommation etc ...
En tout cas je suis dispo si tu souhaites en parler. Comme beaucoup d'autres.
Tu es au bon endroit pour pouvoir parler sans jugement , alors n'hésite pas à en dire plus !
Pour les conseils, difficile de faire quelque chose de personnalisé compte tenu qu'on ne sait rien sur toi.
Je vais donc avoir des propos assez bateau mais je vais les écrire quand même :
Si tu as besoin d'aide, le mieux est de te tourner vers une structure type csapa.
Est ce que tu sais s'il y en a autour de chez toi ?
Quand c'est difficile d'en parler à ses proches, c'est le genre de structure qui peut t'aider et t'accompagner, pour faire un point sur ta conso, tout en restant anonyme, sans jugement etc.
En ayant aussi peu …
Ok merci encore !
Aujourd'hui est enfin le premier jour où je me sens mieux et la forme retrouvée.
Les symptômes auront quand même durer 3 jours en me sentant faible, fébrile, frissons, mal de tête, jambe sans repos , sommeil perturbé, agitations, diarrhée, frissons, envie de rien faire...
Pour en gros une semaine de conso 1 jour sur 2.
Donc c'est cher payé.
En effet, je vais faire un max pour ne pas jouer trop avec ça.
L'effet positif, c'est que ça m'a même fait passer l'envie de cocaïne.
On verra le temps que ça dure.
Merci encore pour vos réponses en tout cas.
Ok merci pour toutes ces infos.
Pour plus de précisions , quand tu dis "attendre un maximum de temps", ça veut dire combien de temps ?
Compte tenu que la dernière prise était dimanche dernier par exemple.
Est ce qu'on parle d'au moins une semaine, plusieurs semaines, plusieurs mois ?
Est ce qu'une prise isolée une fois par semaine peut mener à faire des épisodes de sevrage comme j'ai eu droit cette fois ci ?
[quote=- caramel beurre salé -]Salut,
Tu es naïve aux opiacés?
Même si la came que tu tapais devait pas être très forte c'est pas anodin pour une personne qui n'a pas de tolérance aux opiacés de s'envoyer 1g sur la journée toute seule..
La came ça "casse" physiquement ,je veux dire par la ça fatigue après une conso,avec ce que tu as pris c'est comme si tu avais une "gueule de bois opiacé "[/quote]
Oui, j'avais juste déjà pris 1g il y a trois ans mais c'est tout.
Le problème c'est que ça m'a fait un peu comme avec la coke.
Quelques traces ou le demi m'ont suffit quand je n'ai eu que ça .
Mais quand j'ai eu le g, je n'arrive pas à m'arrêter avant d'avoir tout terminé.
Ça a tendance a me faire ça avec n'importe quel produit, même alcool ou tabac ...
C'est fou, je n'avais vraiment pas conscience que cela pouvait arriver en si peu de temps.
Merci pour vos réponses.
J'espère que cela va passer vite.
Ces symptômes en tout cas ne me donnent pas envie d'en reprendre, bien au contraire.
Et je n'ai pas non plus envie de consommer de la cocaïne alors que je gère très mal le craving. Cela va faire 10 jours que je n'ai pas de pris de c alors que j'étais revenue a une conso deux a trois fois par semaine.
J'espère que je n'aurai toujours pas envie quand tous ces symptômes seront passés.
Il m'est arrivé de vomir aussi avec certaines coupes , notamment quand c'était coupe au speed. En tout cas ça y ressemblait.
J'ai changé de fournisseur et ça ne m'est plus arrivé.
Bonjour à tous,
J'ai consommé quelques fois de l'héroïne en sniff ces deux dernières semaines.
Mardi 31 janvier : quelques traces
Mercredi 8 février : 1g
Vendredi 10 février : un demi
Dimanche 12 février : 1g
De lundi à mardi, j'ai beaucoup dormi, de 21h a 16h. Mais je me sentais bien.
Depuis hier, je me sens malade..
Hier mal a la tête, nervosites, jambes énervées.
Du mal à dormir cette nuit.
Aujourd'hui, très fatiguée et diarrhée.
Cela semble correspondre aux symptômes de sevrage de l'héroïne.
Cela est possible en si peu de prise ?
Combien de temps cela va t'il durer, compte tenu que c'était les premières fois ?
Merci d'avance pour vos réponses
Bonjour à tous,
Une question qui me turlupine ces derniers temps ...
Après avoir longtemps caché mes addictions et comportements autodestructeurs à mon entourage, je suis progressivement sorti du déni et j'ai réussi à "demander de l'aide".
Même si cette demande reste paradoxale et contradictoire, en raison des mécanisme de l'addiction.
10 ans de troubles alimentaires à passer une grande partie de mon temps à me cacher, puis alcool , puis cocaïne.
depuis un peu plus d'un an j'ai réussi à me prendre vraiment en charge
- suivi psychiatrique et traitement pratisuement stable, prise sérieuse
- suivi psychologue avec tcc
- lectures sur le trouble borderline et tdah qu'on m'a diagnostiqué
- suivi 3x / semaine en hôpital de jour
- travail sur ma communication avec mon compagnon pour mieux exprimer mes émotions et mes besoins pour me protéger
Malgré tout ça, je continue de consommer de la cocaïne et parfois de l'alcool en cachette
Pendant longtemps (2 ans) il ne remarquait rien, m …
Bonjour à tous,
J'ai pris de la cocaïne pour la première fois le 1ere janvier 2016.
J'ai eu une consommation occasionnelle et festive entre janvier et juillet
Puis solitaire occasionnelle de juillet à septembre
Puis quotidienne entre septembre et décembre 2016 (3g/jour en moyenne ...)
Sûrement pas top qualité , je ne sais plus.
Je ne faisais pas vraiment attention à mon nez
De décembre a avril 2017 - se réduit a hebdomadaire
Cure en mai 2017 de quelques semaines
Reprise conso, plusieurs fois par semaines
Parfois quelques semaines d'arrêt
De juin 2017 a juin 2018
Je ne sais plus trop quand j'ai réalisé.
Mais je crois que c'était des 2017, après 1 an de conso seulement
Que j'avais un trou
Dans mon nez
Je ne sais plus trop
Mais rapidement
Trop rapidement
Pourtant a part les premiers mois j'essayais de me laver le nez
Mais bon ...
Pourquoi ?
Je me mouchais beaucoup, mais je n'ai jamais vraiment saigne pourtant
Juste un jour, en voulant vérifier avec un coton t …
Hello tout le monde !
Tout va très bien.
Merci pour vos réponses.
Je n'ai rien repris depuis l'écriture de ce post (oups).
Une bonne nuit de sommeil et mes idées sont redevenues claires.
Je n'ai même pas eu de séquelles suite à ces jours de conso, même pas de fatigue ou autre.
Je viens de passer donc plus d'une semaine sans rien et tout va bien.
J'en ai parlé à mon compagnon et a ma mère !
Ma mère m'a pris ma carte pour le moment et ça me sécurise.
Ouf.
Maintenant il faut que je garde le cap et que je poursuive sur cette lancée.
J'essaie de me dire que cet excès et cette rechute me permettra peut être de mieux rebondir !
Hello à tous,
Je me pose beaucoup de questions sur les effets que la cocaine a sur moi.
Depuis longtemps déjà.
Et là encore plus depuis quelques jours.
Je vais vous expliquer la situation car il se peut qu'il y ait des raisons différentes aux différents effets secondaires.
J'aimerai avoir vos avis.
(je viens de terminer d'écrire, je voulais être brève mais je me suis laissée emporter. je raconte clairement ma life, ca fait presque trip report alors que c'était pas le but mais bon !)
[b]Mon profil[/b]
Diagnostiquée trouble de la personnalité borderline + TDAH (trouble de l'attention avec hyperactivité)
[b]Traitement[/b]
Naltrexone (Revia) pour consommation d'alcool et impulsivité - fonctionne très bien pour l'alcool ! incroyable, je n'ai plus de consos excessive depuis ce traitement. je continue de boire mais de façon raisonnable, et après 2 verres en général je n'ai plus envie de continuer
Lithium pour régulation des émotions
encore hypersensible et émotive mais glob …
Bonjour à tous,
J'ai rdv mercredi a la médecine de travail pour échanger sur la possibilité de quitter mon travail en faisant un licenciement pour inaptitude.
Je pensais demander une rupture conventionnelle et c'est l'assistante sociale de la cpam qui m'a parlé de cette possibilité qui est plutôt a mon entourage. Elle souligne aussi que mon départ serait du au lieu de travail et a mon poste qui n'est pas adapte à mes difficultés et qui me met en danger, empire mes troubles psy.
Mais j'avoue ne pas savoir à quel point je dois dire la vérité.
J'aimerai donc avoir vos avis et d'éventuelles informations sur le sujet si vous en avez !
Je vous fait un petit résumé de la situation pour que vous compreniez mieux :
Souffrances et difficultés psy depuis l'enfance
Mais surtout a partir de la fin de l'adolescence et début de l'âge adulte avec troubles alimentaires anorexie et boulimie
Puis alcool après les études supérieures et très vite consommations sur les lieux de travail
Malgré tou …
Salut cependant,
Merci pour ton retour. je me souviens bien aussi de tes écrits :D
C'est vrai que je ne poste plus, et il y a de bonnes raisons à cela.
A une époque, la coke me donnait envie d'écrire beaucoup, et je passais beaucoup de temps sur Psychoactif.
J'avais une facilité et une envie d'écrire immense. Mais en contrepartie, je regrettais de ne plus réussir à le faire dans mon état normal.
Et bien aujourd'hui, ca s'est renversé. Depuis presque un an.
J'ai retrouvé mon gout et mon envie d'écrire quand je suis clean.
Dans ces cas là, j'écris pour moi, sur mes carnets, ou je travaille, mais je ressens plus l'envie de me confier ici.
Et sous coke, je n'arrive plus à rien faire, je regarde juste le plafond, je réfléchis, et je scroll sur mon téléphone.
Enfin voilà, pour expliquer mon absence ces derniers temps !
Peut etre aussi que j'avais plus rien à dire ! :D
Bref !
[quote=cependant]À part les médocs, ils ne t'ont jamais proposé un accompagnement psychologique (et o …
Bonjour à tous !
Je suis un peu perdue et j'aimerai avoir vos avis, et peut être retours d'expériences concernant le méthylphénidate.
En effet, je réalise que j'ai de réelles difficultés à ne pas tomber dans les excès, peu importe la substance. J'avais de grands espoirs en reprenant pour la 2ème fois ce traitement, et je me sentais capable de ne pas tomber dans l'abus ou le mésusage, mais il semblerait que non !!!
C'est une réelle défaite pour moi car j'avais vraiment espoir d'aller mieux avec cette 2ème chance. Et il a suffit de quelques heures pour que je perde le contrôle. Je me déçois tellement. je ne comprends pas pourquoi je n'y arrive pas, malgré tout ce que je mets en place pour aller bien et avoir le controle sur moi même ....
Pour résumé ma situation et mon parcours :
Mal être et angoisses depuis l'enfance
Hypersensibilité, très émotive, difficulté à gérer les abandons et séparations ... je vois pour la première fois un psy vers 8 ans
Adolescence sans soucis : j'étai …
Apparemment, la cocaïne a tendance a paradoxalement avoir un effet "calmant" chez les gens qui ont un tdah ou une hyperactivité.
C'est pourquoi on leur prescrit des psychostimulants comme la ritaline, qui excitent les cerveaux "classiques" mais calment a l'inverse les hyperactifs en régulant la dopamine, qui est disfonctionnelle.
En gros beaucoup d'hyperactifs tombent dans la dépendance à la cocaïne et s'en servent comme une automédication car elle permet à leur cerveau de fonctionner plus normalement, elle calme et aide à entreprendre des choses, clarifier les idées, organiser ses pensées etc ...
Si tu t'intéroges sur cet effet de la cocaïne sur toi, peut être que tu devrais t'intéresser au tdah et voir si tu te reconnais dans ce trouble ou pas ?
[quote=CiZuM]Encore un post où on voudrait bien savoir ce que la personne est devenue … dommage
Bzzz[/quote]
Hello hello
Je me connecte de moins en moins ici. Du coup non je ne donne plus trop de nouvelles , et je suis étonnée de savoir que certains en attendent .
Mais j'avoue que ça me flatte un peu haha.
Je me connectais beaucoup à une époque c'est vrai, et j'écrivais beaucoup.
Ce silence est plutôt bon signe, je crois.
Même si c'est loin d'être gagné , j'avance un peu, doucement, je crois.
Et oui ça voudrait le coup que je donne un peu de mes nouvelles, car j'ai beaucoup de choses à partager niveau conso, connaissance de moi même , médicaments etc ..
Alors non, pas dommage ? je suis toujours là !!! Et je vous lis !!!
J'ai été mieux et puis moins bien ... Et puis plus du tout.
Je sors tout juste de 3 mois d'hospitalisation dans une clinique où je viens finalement d'être diagnostiquée tdah à 30 ans , après 10 ans de suivi.
Donc non je n'avais pas encore tout essayé..
Et je continue d'apprendre à me connaître , chercher a comprendre pourquoi j'ai ces pulsions , ces comportements qui le détruisent et font du mal aux gens que j'aime , j'essaie de comprendre ce que je cherche à combler avec l'alcool et la coke. ..
Je continue de chercher , d'y croire.
Même si parfois ça me saoule comme ce soir.
J'essaye , au moins
Et je suis un peu moins désespérée qu'il y a quelques mois , j'y vois un peu plus clair
Je décortique les émotions , les situations , mes impulsions
Je suis arrivée à la clinique avec 4 traitements , j'en ressors avec 2 nouveaux et j'ai arrêté les 4 avec lesquels je suis entrée
Le diagnostic tdah éclaire tout sous un nouvel angle
Même si rien n'est règle au final
Je comprends que …
Oui je suis disponible aussi maintenant si tu souhaites en discuter.
C’est quoi alors les bonnes raisons pour consommer pour toi ? :) pas de jugement hein, juste pour te connaître.
Tu parles de fête. Du coup tu consommes avec des amis ou pas uniquement ?
Et qu’est ce que tu ne maitrises plus ?
Depuis quelques mois je suis à environ 2g par semaine en moyenne ... j’ai du mal à dépasser les 10 jours sans conso.
Pourquoi ?
Voilà donc déjà je voulais insister sur la différence entre borderline et bipolaire.
Ensuite, ça nécessiterait l'ouverture d'un nouveau sujet sur le rapport entre le trouble borderline et les substances car je ne suis pas sure que cela ait déjà été fait en profondeur.
En l'occurence, oui, toutes vos remarques étaient justes et c'est sur quoi je travaille actuellement.
Depuis février, j'ai pris quelques fois md, taz et 3mmc.
J'ai apprécié mais loin de tomber dans l'abus vu les effets atténués dus à mes traitements.
Surtout, ces consommations sont restées festives et occasionnelles.
Ma conso de coke et d'alcool agissent vraiment comme des "refuges" à mes débordements émotionnels, comme je le faisais quand je mangeais à n'en plus pouvoir et que je me faisais vomir ensuite.
Quand je vais acheter de la coke, je me revois à 20 ans en train d'aller faire les courses, 42kg, le sac plein à craquer de pizzas, biscuits et pot de nutella ...
La même excitation, le même soulagement d'av …
Alors déjà petite précision : borderline, ce n'est pas du tout bipolaire.
Il y a certains points communs, mais ce n'est pas la même chose.
J'ai découvert il y a quelques mois le site de [url=https://aapel.org/bdp/borderline.html]l'aapel[/url], qui m'a permis d'enfin mieux comprendre le [url=https://aapel.org/bdp/BLsynthese.html]trouble borderline[/url] dont je souffre depuis des années.
Ca a été un énorme soulagement, beaucoup de réponses, surtout la sensation de trouver des clés, des témoignages, des exemples qui semblaient parler de moi ... J'ai eu tout à coup l'impression de me sentir moins seule, de lire ce dont j'avais besoin, ce que je cherchais depuis des années ...
Pour répondre à la question, oui, le diagnostic a été posé suite aux consommations de substances (cocaine).
Mais non, ce n'est pas la conso qui a engendré le trouble, et je le dis clairement.
Comme je l'ai évoqué dans mon 1er post, la conso de cocaine arrive à un moment dans mon histoire après 10 ans de trou …
Bonjour à tous,
Me revoilà sur le forum, j'avais ouvert le sujet et jamais répondu aux réponses ... Milles excuses ... En particulier à @Acid Test dont je viens de découvrir les longues réponses, pourtant si proches de l'ouverture de mon topic ...
Je les ai peut être lues à l'époque, mais je n'en suis même pas sûre. Je ne crois pas. Le souvenir de février dernier reste assez flou dans ma mémoire, donc c'est sans doute pour cela que je n'ai jamais répondu...
J'ai continué à venir quelque fois sur psycho ces derniers mois, mais je me suis fait plus discrète, plus furtive...
C'est seulement maintenant, honteuse, que je relis attentivement ces longues réponses, des mois après.
Mieux vaut tard que jamais...
Mille merci en tout cas d'avoir pris ce temps là.
Si par hasard, j'avais lu ces réponses en février dernier, ce qui est tout à fait possible, je pense que je n'aurai pas répondu.
A part un merci de politesse, mais je n'aurai pas trop su quoi apporter à tout ça.
Avec quelques …
Salut Maria,
Haha, vaste sujet que tu soulèves là !
Des questions sur lesquelles je me suis énormément interrogée, auxquelles je continue de réfléchir régulièrement.
Un objectif que je continue malgré moi de viser, même si tout me prouve que je ne serai jamais en mesure de l’atteindre !
Finalement, je pense que tu te réponds plus ou moins à toi même dans ton post ? Non ?
Oui en effet, quelques traces espacées dans une journée peuvent permettre à priori une concentration, une motivation, une créative accrue.
Le soucis, c’est l’inegalite que les gens ont face au produit. L’accoutumance rapide. Le désir de toujours vouloir plus, plus souvent, encore, quand c’est fini, en vouloir encore, continuer, redouter le moment où il n’y en a plus.
Le soucis, c’est que très vite ces pensées du desir, cette excitation du produit, cette peur de manquer, le sentiment de culpabilité et de honte ...
tout ça, ça prend de plus en plus de place
Et ça ne laisse plus de place pour ce qu’on était venu …
Bonjour à tous,
Je me pose actuellement beaucoup de questions concernant le jugement et la sigmatisation concercernant les troubles mentaux, les troubles de personnalité etc ...
et notamment concernant les jugements que peut avoir la société (ou les "gens" en général) sur ce genre de troubles...
et aussi la façon dont elle (la société/les gens) perçoit les "solutions" employées pour se sortir de ce genre de trouble
toutes ces questions sont, je pense, valables aussi pour les problématiques addictives
par "solutions", j'entends de façon très subjective : toutes les aides qui viennent d'autre part que cette mystérieuse "volonté" ou "force" que les gens sans problèmes / normaux /équilibrés , ont. (enfin, en vrai, ces gens qui PENSENT être sans "problèmes/normaux/équilibrés, comparés aux AUTRES gens bizarres).
cette mystérieuse "volonté" ou "force" dont ils parlent en disant
"moi aussi je me sens mal souvent mais j'arrive à me ressaisir. j'ai pas besoin de psy ou de médicaments …
Bonsoir à tous,
Petite synthèse : entree assez « tardive » dans les consos, en tout cas pas spécialement tôt :
Début des soirées et cuites entre copains à 18 ans (Avant ça très sage), début de la clope à 20 ans, première prise de cocaine à 25.
Le « problème » c’est que chaque découverte a donné lui, chez moi, à des consommations excessives. Très vite ...
J’ai commencé à prendre conscience de mes addictions vers 26 ans (j en ai 29) et des problèmes que cela posait dans ma vie.
Au final, autour de tout cela il y avait aussi les troubles alimentaires - anorexie et anorexie boulimie - de médecine 18 a 25 ans, une énorme libido qui, sans me déclarer « addict au sexe « m’a donné envie de tout expérimenter entre 21 et 23 ans , au point que je n ai plus vraiment de fantasmes, avec l’impression d avoir « tout fait « et une certaine lassitude vis à vis des envies de mes partenaires . J’etais sans limite, féroce’ le sexe , pourtant sans aucune substance à l époque , me mettait dans un é …
Merci beaucoup pour toutes vos réponses,
Je suis particulièrement sensible aux conseils de Toxicobartos
[quote=Toxicobartos]Salut Emma,
Ecoutes beaucoup de choses ont déja été dites mais je vais te rajouter un petit conseil qui a marché pour moi: je me suis donnée une période de 2 ou 3 mois, ou j'ai commencé fort (4 grammes par semaines, pris sur un ou deux jours) vers le "une fois par mois (finance oblige).
Tu verras: se dire "je n'en ai plus je ne sais pas quand je vais en reprendre" est extrêmement dur, par contre se dire, "je ne vais plus en avoir mais c'est cool, dans 3 ou 4 semaines je retaperais" et bien ça aide a passer ce putain de craving.[/quote]
et Bright88
[quote=Bright88]Hello Emma,
Tu es peut être à un moment charnière de ta vie?
A la croisée des chemins.
2020 ça a été une année très compliqué pour pas mal de monde, ça a pu réveillé des angoisses et des peurs qui avait été enfoui très profond.
En tout cas c’était le cas pour moi.
Je me reconnais dans ton …