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Le blog de churcheese » Abcès, témoignage, vécus » 01 mars 2023 à  11:14

ziggy
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Putain d abcès ...

Moi je suis confronté a un truc bizarre.

Un shoot dimanche soir , bien a côté mais sur l'instant pas senti mais le lendemain l habituel douleur au point d IV.

Normalement ça part vite ce genre de trucs mais la , hier ça commencait a faire bien mal , c'est placé sous le genou et donc les moments genre lever / marcher sont bien douloureux. J'ai l'impression d'avoir une genre d'entorse , c'est exactement la même sensation qu'un choc . C'est rouge clair, un peu chaud mais pas trop et c'est dur comme une bosse. D'ailleurs ça y ressemble.

J'arrive pas a savoir si c'est juste un hématome ou un abcès qui se forme. J'ai commencé un antibiotique hier, une pénicilline anti staphi...

J'attendais de voir maintenant qu'on a dépassé 48H et toujours un mal de chien dans les mouvements.

[url=https://www.psychoactif.org/forum/image-reelle.php?code=1677/img20230301110355.jpg][img width=800 height=1066]/forum/uploads/images/1677/img20230301110355.jpg[/img][/url] …

Le blog de cassoulet » Sobre j’ai dis non, droguée il m’a fait dire oui. » 08 septembre 2020 à  02:16

ziggy
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Ça s’appelle une chute dans les tréfonds de l’enfer de la drogue : tout y est dans ce petit texte, et son étrange style post Christiane F, peut être le récit n’est pas complet ou peut être la façon d’écrire qui induit quelque chose mais je sais pas, loin de moi l’idée de penser que ce texte soit comme les petits textes de témoignages propagande distribués par les NA - mais je trouve la proximité du style assez embarrassante » et un message qui au fond ne sert toujours qu’à nous vendre l’enfer de la drogue : tout y est : de l’abolition totale du libre arbitre, à la déresponsabilisation, (prendre un produit à cause de l’autre), jusqu’à l’OD final qui va permettre de racheter ses péchés - le tout baigné dans des stéréotypes de genre à rappeler le siècle passé - et bien sûr l’archétype de la figure toxicomane - forcément un mec, forcément mal aimé, seul, mal-intentionné, sournois, manipulateur et transi d’amour prêt à n’importe quelle manipulation pour obtenir le regard de celle sans qui il n’est plus rien, et toutes les contradictions internes au récit (ps: rappelons quand même que mentir sur ses sentiments à quelqu’un par pitié , ça s’appelle de la manipulation affective et de la violence morale) mais surtout la morale destinée à protéger les jeunes femmes de l’enfer de la drogue .. Car la drogue c‘’est mal » …

Le blog de Pomme » La quatrième nuit. » 08 avril 2020 à  16:47

ziggy
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Ok je comprends et c’est normal en tant que sujet naïf aux opiaces (non dépendant) de se méfier du pouvoir d’accroche ... c’est l’occasion de rappeler que sacro-sainte peur de la dépendance qui règne sur les opiacés a très largement participé à l’hyperdiabolisation et qui est à l’origine de centaines de milliers de mauvaises décisions comme le très classique recroquevillement sur l’alccol pour éviter un TSO par exemple. .... Si j’ai fêté la quarantaine récemment, c’est aussi un âge où des additions se paient et ça fait juste le troisième pote que je perds ˆ dans un contexte de dépendance alcool +++ pour éviter de continuer l’héroïne et ses substituts .... pour le cannabis par contre, no problème à part peut être pour le confort de gestion de l’angoisse, je préfère de très loin un soin opiacés. Raconte nous la suite, à+

Le blog de Pomme » La quatrième nuit. » 08 avril 2020 à  10:08

ziggy
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La question éternelle qu’on essaie de déconstruire mais qui bloque toujours : concrètement, alors que tu exprimes une fragilité psychologique palpable et que tu expérimentes une béquille soulageante, efficace et qui semble améliorer grandement ton expérience subjective de vie = tu souhaites l éliminer absolument? En plus tu as compris l ‘essentiel - à savoir que la toxicité de ces combos paracodé n’’est pas l’opiacé mais l hepatotoxicité du para - Pourquoi tant de culpabilité ? Pourquoi se cacher Pour boire son verre « en scred » comme si tu bravais un interdit fondemental ?

Le blog de Zazou2A » Mon Enfer avec la Méthadone » 11 mars 2019 à  04:16

ziggy
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[quote=blastfunk]PS: je ne parlais que des informations reçues ou non sur la médication à vie, pas de son intérêt pour la santé publique ou individuelle, qu'il est difficile de remettre en question.[/quote]
Ah C'est une toute autre question
Moi j'ai pris le train de la substitution dans le milieu des années 2000. Et c'était a l'époque assez diabolisé, en tout cas chez les consos. Je me souviens des mises en garde et des idées recues - a l'époque les gens disaient [i]le subbu c'est grave mais la métha c'est pire[/i]- donc avec toutes ses peurs en tete, j'y suis allé timidement et a reculons. Je me revois faire n'importe quoi pdt les premieres années (en 2007 j'ai arreté le subu une Quinzaine de fois, sevrage sur rechute sur sevrage) et je me faisais du mal; moralement ca n'allait plus. Donc les informations que j'ai recu étaient plutot aidantes pour réussir a lacher prise et passer a autre chose pour liberer de la place dans sa vie et dans sa tete. …

Le blog de Zazou2A » Mon Enfer avec la Méthadone » 10 mars 2019 à  23:47

ziggy
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[quote=blastfunk]PS : je suis curieux des réactions des " vieux " méthadoniens, n'hésitez pas à partager vos réflexions et vos remarques sur la prise en charge à vie. Par exemple, saviez-vous à l'époque, vous a t'on informé que vous vous engagiez probablement pour le restant de vos jours ?[/quote]
c'est étrange comme facon de voir meme si je comprends mais on oublie vite que c'est pas avec la metha qu'on s'est mis grave dedans..... comme si tout ca se réduisait a une affaire de methadone... comme si il y avait pas déjà une dépendance profonde en amont.. a qq exceptions pres, on arrive pas sous metha comme ca - moi il m'a fallu des années et des années a taper de la marron comme un porc avant de ne plus pouvoir y arriver sans un substitut... au départ et pendant longtemps je pouvais faire sans TSO et si j'avais arreté la came je n'aurai pas eu besoin dun TSO franchement j'ai essayé vraiment de faire sans. Ca n'a pas été possible. pourquoi ? La méthadone n'est qu'une conséquence - si on avait pas flingué nos recepteurs a grand coup de taquet 10 fois par jour pendant des années - ce traitement n'aurait pas été necessaire. mais on peut pousser la logique a se questionner : pourquoi rester des décennies dans un traitement si on est pas volontaires? il n' y pas obligation d'y passer sa vie - mais la possibilité nous est offerte. et si ca dure à vie parce qu'on se sent trop bien avec, tant mieux... maintenant pourquoi y rester des siecles si on aime pas ça ? souvent c'est parce qu'on continue la came en coconsommant et la evidemment on passe a coté du traitement et ca peut durer "toujours" sans etre tres efficace. mais la vraie question:pourquoi s'infliger ca? …

Le blog de Dextro » Dan et Ben, deux héroïnomanes très touchants » 23 janvier 2019 à  02:10

ziggy
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Merci pour le partage. Je pense qu'au dela de l'émotion du témoignage, il faut garder un esprit critique et savoir voir le dessous de ce qu'on nous montre. Le film Cric Crac a Cayenne était passé sur Arte à l'époque et c'est vrai que c'est plutot un bon film à ceci près que la version internet propose des retrouvailles via facebook 20 ans après Cayenne. C'est sympa de revoir Dan plutot en forme. Par contre au dela des personnages qui sont émouvants, je trouve toujours le traitement de ces pseudo-documentaires relativement affligeants- et meme suspect - à trop vouloir montrer les coulisses et la réalité d'une pratique, les documentaristes tombent assez facilement dans les travers de ce qu'ils connaissent pas ou mal et finalement ne font que vehiculer les répresentations communement partagés sur le sujet - quand ce n'est pas tout court un discours stigmatisant...

Par ex, le réalisateur sur la fin du film Cric Crac ne peut s'empecher de commenter avec dédain le traitement méthadone : [i]" Dan quitte cayenne revient à Paris prend un traitement méthadone "[/i] (jusque la tout va bien). Et puis le jugement de valeur inutile et plombant advient ; [i]"nouvelle dépendance, nouvel enfer"[/i]. Paie ton enfer;.. A part que Dan, désolé du peu mais en 1996 n'est pas franchement en grande forme - d'ailleurs le réalisateur s'inquiete plusieurs fois pour sa santé mais ne se pose aucune question sur le fait de retrouver ce fameux DAN 20 ans après en pleine forme et meme abstinent des opiacés.

Il aurait été quand meme fairplay de faire le lien évident entre la méthadone et la survie puis la vie à la cool de Dan. Prescripteur publiait souvent ici cet article de revue scientifique qui avait mesuré l'allongement de la durée de vie par le TSO - les scores étaient faramineux.

Vous pourriez me dire que "oui mais c'est un vieux documentaire". A part que le commentaire a été fait dans la partie des années 2015. C'est inadmissible de tenir ce genre de propos de merde à notre époque : le realisateur a perdu tout crédit à mes yeux.

D'ailleurs voila certains d'entre vous ont cité "requiem of a dream" qui est au pire un conte cruel mais en aucun cas un film sérieux sur la question de la drogue tant c'est éculé et puant le cliché. Malheureusement (ou heureusement) prendre de la came au quotidien est souvent bien moins sulfureux que les cinéastes ne le montrent...

Moi j'attends un documentaire qui montre vraiment ce que la conso aujourdhui en 2018, de ces millers de consos qui vivent, qui bossent, qui ont des TSO et qui vivent leur dépendance comme d'autres font du velo... plutot que ces fables à enfer qui ne concernent souvent qu'une minorité d'entre nous, les plus précarisés ou les plus spectaculaires quand ce n'est pas de la simple exhibition de schlague au zoo. Ils ne sont en rien réprésentatifs de la toxicomanie, pourtant les reportages ne montrent souvent qu' eux... c'est une forme de stigmatisation quand c'est comme ca. …

Le blog de dias » je pense preferer la metha en ce moment » 01 mai 2018 à  12:11

ziggy
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tas bien raison... avec le TSo y a moyen de revivre... continue !

Le blog de choupinete » Aidez Moi, addiction cocaine » 27 juillet 2015 à  06:53

ziggy
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Le shoot de coke reste une bonne grosse decharge. Pour reprendre les vieilles et excellentes descriptions de William Lee, il reconnaissait resssntir ce plaisir ultime du flash et cette plongée dans l état de redrop - être capable de passer la nuit a faire dix fois le tour de la ville pour avoir la possibilité d'en mendier... par contre le lendemain, un peu de repos un bon steak _ un peu plus de came pour arrondir - et ca va déjà  mieux.....

Cependant c'est une chose de dire qu'il n'y a pas de dépendance physico (ca ne veut d'ailleurs pas dire qu'il n y a pas des altérations physique) , cela en est une autre de reconnaître que le mental est toujours le plus balèze à  vaincre....

Maintenant avex le recul, j'ai réussi à  mettre fin à  mes délires avec le crack - auquel j'ai été dépendant un peu moins de 2ans - c'est la seule drogue capable de me réveiller en plein nuit me réveiller pour aller courrir de mon lit à  porte de la Chapelle pour trouver un caillou en pleine nuit....

Par contre quand j'ai pris la décision de faire un vrai break, j'y ai pensé à  mort pendant qq jours, puis moins et voilà  -maintenant pas retouché un caillou depuis noël 2013....

Aujourd'hui je vais juste attention. Je sais que si je m'y remets, juste un peu, tout peut reprendre la ou je l'avais laissé. .. donc ca devient une habitude quand n me propose un trait de c ou un plan, je dis juste non, et ça s'arrête la...


Par contre la Came - même la fois ou j'avais réussi a tenir plus de 18 mois sans rien - elle me reste gravé et j'y pense toujours. ... feelin perso …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Participez à  l'étude sur la buprénorphine injectable » 07 juillet 2015 à  07:49

ziggy
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suis jamais parti, lol .... juste pas le temps de poster ou de participer ces derniers mois mais j'étais avec vous les anciens... :)

Le blog de Caramel » On s'en sort comment du subutex ?? » 24 mai 2015 à  13:11

ziggy
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OUi c'est possible d'en sortir. Il y a des façons de s'y prendre qui ne marche jamais (les tambouilles et autres petites stratégies personnelles improvisées) et il y a le sevrage lent progressif accompagné et supervisé, avec des petits paliers réguliers- avec des phases de maintien de la posologie puis à  nouveau diminution jusqu’à  2 mg. En dessous de 2 mg, il faut y aller mollo et ne jamais forcer, ni accélérer.

Une attention toute particulière doit être accordée aux derniers paliers qui bien trop souvent bâclées [i](parce qu'on imagine à  tort que 1 mg ou 0.4mg est un dosage anodin et qu’après tout serait dans la tête, hein ?)[/i]

Et le plus important de la chose : ne jamais baisser pour baisser, et ne jamais se mettre en lutte. Un bon sevrage qui "dure" est celui qui se fait dans la sérénité, la tranquillité et la non violence. Du coup, pour réussir avec succès un sevrage opiacés, il faut être capable de patience, capable de ne pas accélérer, capable de fixer son attention sur autre chose que les milligrammes, et ne jamais perdre de vue que l'objectif final n'est pas l’arrêt à  tout prix mais le bien etre.

De ce fait, arrêter pour arrêter en ne tenant pas compte du confort vécu est une autoroute vers la rechute (au pire) et au mieux l'échec avec une sale impression d’être face à  un mur impossible à  franchir - bref une vision biaisée des choses. En allant trop vite et en n'écoutant pas son corps, on finit souvent par tout mettre sur le dos du sub alors qu'a la base, c'est le comportement pressé qui nécessite d’être revu à  la baisse.

Je me souviens d'une très bonne technique, qui m'a permis de stopper complétement la méthadone sans galérer, c'était mon médecin qui me disait ": quand vous vous sentez prêt à  baisser, forcez vous à  attendre encore quelques jours (une semaine) avant de vous y mettre. Quand vous vous sentez prêt à  baisser d'un dosage à  un autre, même si vous vous en sentez capable et que ca vous semble facile, revoyez toujours votre objectif un peu à  la baisse pendant une période tampon... par ex : pour un transition 25 vers 20 mg, faire une dizaine de 10 jours a 22.5 mg avant le passage à  20."

Des petites précautions d'usage, qui pour moi, ont fait toute la différence....

En ce moment je vois un ami faire un sevrage méthadone qui a l'air de se passer aux oignons, avec son médecin, ils ont décidé d'enlever 1 mg par semaine en partout de 80mg. Ca fait un peu plus d'un an et il est aujourdhui à  20 mg - sans un seul jour d’arrêt de travail ni insomnie, ni diarrhée, ni rien. [i]Juste en pleine forme,[/i] dit il. Visiblement, il est prévu que le doc le fasse ralentir de manière à  faire tranquillement de 20 à  0 en une bonne année.

Ca semble cohérent. C'est au long cours et sur la durée que ca se joue ce genre de match. …

Le blog de serena73 » arrêt métha : nenette surmotivée, besoin d'aide, infos, conseils.... » 06 mars 2015 à  11:47

ziggy
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Je crois qu'il faut vivre son expérience et c'est important que tu suives ton ressenti. On m'a mis en garde quand j'étais plus jeune x FOIS contre ce genre de tambouilles maisons. Certaines ont fonctionné d'autres ont bien foiré je dois l'avouer.

Puisses tu trouver la délivrance à  travers cette formule et te sortir de la définitivement, en tout cas on te le souhaite vraiment

et si t'as bien arrondi les angles et que tas pris trop de came, ca peut le faire.... en faisant comme toi, il m'est déjà  arrivé de réussir à  au moins me nettoyer et à  gratter quelques semaines à  me tenir clean, ce qui est toujouss bon à  prendre car ça nous prouve que y a pas de fatalité la dedans et que rien n'est jamais foutu....

sinon inutile de te redire ce que tu sais déjà ,
un petit rappel au cas ou ca se compliquerai : si décrocher c'est chiant, c'est reulou, c'est baddant ce n'est jamais rien de plus qu'une partie d'INCONFORT plus ou moins longue, plus ou moins intense, plus ou moins en pointillés qui s'estompe à  plus ou moins court terme.... mais ca dure quelque jours et ca ne laisse jamais vraiment aucune marque, à  peine remis déjà  oublié les conséquences maladives

- la vrai décro - elle commence "toujours" et c'est pas le meme level. Une fois redescendu, une fois nettoyé, une fois la maladie vaincue, les premiers temps ca va. C'est la victoire, il y a l'euphorie d'avoir vaincu le monstre; et on se promet de plus jamais y remettre le nez (ou les veines). Et puis la vie reprend ses droits, avec sa normalité, son train train, ses angoisses, sa médiocrité. Le souvenir de la came est de plus en plus "vif" et une nouvelle souffrance s'installe : celle d'etre "en permanence" dans cette putain de réalité, jour et nuit. Progressivement, une idée se glisse à  l'oreille : "pourquoi se priver d'un dernier petit trace?" et d'autres idées s'ajoutent "surtout que bien clean depuis 30 jours, ca va bien marcher", " et puis bon je si tape trois traces en une soirée, ca ne mange pas de pain blablablabla".... le craving est en route; chaque soir un peu plus dur, un peu plus violent jusqu'à  l'explosion paroxystique, ou apres un temps de sevrage de quelques semaines, ca explose et que d'un coup, il faut trouver un plan. C'est là  que plus rien à  battre de demain, il faut une boule maintenant, seul le présent compte et demain on l'emmerde....

C'est pour ca que moi j'ai toujours foiré comme ça.

C'est justement contre ça et ces effets la que la méthadone (ou le subutex) m'ont permis de sortir de ces cycles décro/raccro, souffrance//plaisir, chiasse/bien etre...

Une dernier chose aussi : dire que la méthadone est plus dur à  décrocher que l'heroine est une mythologie. Bien sur sur le plan somatique, le manque dure quelque jour de plus c'est vrai. Mais ca ne se joue pas la. La méthadone se diminue super bien, sur des durées de temps qui permettent de faire un sevrage invisible, on est des dizaines à  avoir réussi sans probleme sans la diminution de notre tolérance par 100 grace à  la méthadone en douceur, et à  la fin quand tu arrives à  1 mg, ca ne ressemble en rien à  ce que tu vas devoir endurer...

Tout cela pour te dire, que y a plein d'autres moyens que la voie expéditive qui bien souvent à  un tres gros effet boomerang qu'il faut apprendre à  ses dépends pour mieux se diriger vers l'option de sagesse...
Comme je le dis souvent, en tout cas, y a pas de mal à  essayer (le tout étant de pas s'enteter, si ca le fais pas....) …

Le blog de serena73 » arrêt métha : nenette surmotivée, besoin d'aide, infos, conseils.... » 02 mars 2015 à  00:29

ziggy
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[quote=similana]c'est parce que mon sevrage a été traumatisant que je n'ai plus repris d'opiacés.[/quote]
Si tu le dis !!! Je sens que tu nous vas sortir une bible sur les capacités rédemptives des cures de sevrage ? Tu n'as plus repris d'opiacés jusqu'à  ce jour peut etre enfin la vie est quand meme longue, qu'est ce qui te prouve que tu ne prendras plus d'opiacés ? rien ? bienheureux celui qui pourrait donner cette réponse... bien sur si t'as rien repris depuis 10 ans, je serai obligé d'admettre que t'es t'en es sorti.

Donc, pure interprétation mais peut etre aussi on peut inverser les choses : tu en étais arrivé à  un moment donné de ta vie et ton parcours de conso ou tu avais suffisamment retrouver de forces intérieures pour être capable d'affronter un tel sevrage. Ce n'est donc pas "la brutalité" du sevrage qui a fait déclic mais plutôt l'élaboration d'une expérience au long cours, meme si c'est celle ci s'est cristallisé dans ce sevrage particulier.


Je me rappelle mon sevrage sken300 mg (IV), un sevrage considéré vraiment pas drole et facilement moyen de devenir dingue, à  se vider, transformer pendant des heures en glaçn qui brule au soleil au fin fond de la nuit.

Je me rappelle que j'étais traumatisé un jour ou deux; Une semaine maxi. Et comme d'hab, une fois que j'allais mieux, je n'ai eu qu'un désir : reprendre et quel qu'en soit les conséquences, rien à  battre.

Je le repete le seul sevrage que j'ai réussi et qui n'a pas cédé à  la premiere occasion de rechute a été celui ou j'ai pris le temps de laisser à  mon corps des palliers de réadaptation.

j'adore ces commentaires de gens qui arretent une molécule à  100mg (sachant que les annales de médecine fourmillent de cas décompensation psychiatrique en HP pur des arrêts à  50 mg)

bref.... conseil tout sauf RDR et un tantinet trop dans la flagelation pour ne pas suspecter de qui vient ce genre de petites phrases …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 10 février 2015 à  00:39

ziggy
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[quote=filousky][quote=Chicken thieves]Je confirme, la méthadone est sérotoninérgique, tout du moins en début de traitement et a des dosages élevés ( 60 mg ).

Ensuite c'set compliqué, les effets sérotoninergique s'estompent avec la répétition des prises. Il est donc conseillé de laisser une semaine ou plus après chaque absorption.[/quote]
IL y a quelque chose que je ne comprends pas si tu parles de méthadone en TSO :

- 60 mg n'est pas un dosage élevé mais un dosage tout à  fait moyen. C'est même le bas de la fourchette de dosage conseillé par le laboratoire Bouchara (60 à  90 mg avec + 30% en cas de problèmes tel que Hépatite C). Attention, je parle de la méthadone prise en TSO.

Si tu en parles pour une prise "récréative", ce n'est pas la même chose du tout puisque l apersonne est naïve aux opiacés. Et balancer 60 mg de méthadone sur quelqu'un de naïf aux opiacés est plus que dangereux, l'overdose de méthadone étant mortelle. (DL = 1mg/kg de masse corporelle).

- Ton conseil sur l'attente d'une semaine entre deux prises pour avoir l'effet sérotoninénergique est surprenant. La méthadone se prend toutes mes 24 heures sous peine de ressentir monter un manque assez atroce.

Fil[/quote]
pareil je n'ai rien compris au message de Chicken si ce n'est qu'effectivement l'effet seroto de la metha, je ne vois pas trop ce que c'est et d'apres mes lectures et expériences du produit cet effet n'existe pas vraiment pour les doses petites et faibles.

Quelqu'un qui ferait une dépression comme moi à  40 mg aurait presque intéret à  combiner avec un AD, et j'en témoigne. Il y a 20 jours j'étais pas bien du tout H24 - et dosé vers 40 mg apres etre revenu de 60 puis 50 mais j'étais TROP constipé hélas... 40 mg et pas bien et j'ai voulu revenir à  l'effexor mais à  cause de l'interaction connu entre ces 2 molécules, par précaution on m'a passé à  25mg. Et puis la finalement je vais 100 fois mieux et je suis meme revenu à  20 mg puisque j'ai encore augmenté l'effexor. Et j'ai bien la peche grave !

Bref les psychoactifs ne sont pas toujours mathématiques mais une chose est sure, prendre de la métha une fois par semaine ? Tres étrange comme concept …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 04 février 2015 à  00:12

ziggy
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Pas simple a décrire. D'autres l'ont vécu aussi sur le forum et en parleront avec leurs mots ....

Le truc c'est qu'une fois que t'es bien croché, tu ne passes plus une nuit tranquille, reveiller en manque chaque nuit c'est déjà  un truc qui fatigue, des mauvaises nuits. < et Pendant deux ans j'ai passé des journées à  alterner des états de rush et de manque, à  me coucher en piquant du blaire, à  me réveiller glacé en hypertension avec la gerbe pour faire me mettre 200 mg histoire de me remettre d'aplomb.

Meme si j'ai fait le maximum pour garder une bonne hygiène, des pauses régulières avec la méthadone et ce genre de choses, je dois avouer que j'ai butté sur un os, la came me faisait plus un super effet, quand j'en étais à  envoyer 1500mg/jour pour pas piquer du blaire, ca devenu cher et couteux et surtout l'effet devenait de moins en moins anxiolytique meme en doublant les doses, genre sensation d'etre immunisés et d'avoir de moins en moins de bénéfices tout en ayant la dépendance et ses aléas à  assumer;

tout ca a fini par me couter stress à  tout niveaux, c'est là  je crois que le burn out a démarré. Je ne pouvais pas arrêter comme ça mais j'étais pas bien, et mes consos me soulageaient pas tant que ça.... une consommation d'un produit partiellement frelaté et envoyé que ce soit en IN ou IV peut s'avérer usant et meme induire quasiment un bon vieux trouble anxieux...

Je précise que ce genre de choses ne se fariquent pas en 2 mois, je parle d'une fatigue à  la longue, à  l'usure à  la banalisation d'une longue période d'exces, avec aussi la dynamique psychosocial de faire que ça, que de n'attendre que ça dans sa journée, bref d'avoir le coeur qui bat beauoucp pour ça....

j'avais déjà  eu exactement le meme schema plusieurs années avant et c'est aussi dans ces conditions la que j'avais arreté l'heroine comme je veux a nouveau de le faire...

6 semaines sans un taquet :) …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 03 février 2015 à  23:37

ziggy
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Moi j'ai tenté plein d'AD et j'ai toujour été sous substitution. Je pense que les périodes actives montée/Descente use et fatigue et à  terme, moi j'ai par deux fois ressenti un vrai gros burn out avec les opiacés rapides. La premiere fois au bout de plusierus années, et à  nouveau la à  la fin de ma cure d'effexor en 2010 ou j'ai doucement repris les skens pour me remettre dedans jusqu'en fin 2012 ou c'est reparti dans le came en shoot H24 pendant un an et demi avant de fatiguer à  nouveau. J'ai essayé de faire sans, impossible. J'ai un TAG qui se déclare et c'est pas gérable. Des troubles évaporées 100% a l'issu de la montée en puissance de l'AD.

Bref, un AD peut mettre un peu mal les premiers jours mais franchement c'est queudal. Un peu claqué, un peu vaseux parfois un peu nauséeux. Faut insister et ne pas baisser les bras pour si peu. Généralement le pire c'est le 4eme jour puis ensuite ca va de mieux en mieux.

A 15 jours, le cerveau commence a etre vraiment serotoninisé.

Les effets que ca me fait ?
1) Anxiété panique = 0 / ce qui est bon pour mon cardio
2) Anxiété de fond = largement diminué
3) Appétit = apres 10 mois d'anorexie légère (jamais faim quoi et 12 kg de moins, j'ai un retour de fringale
4)Impression que ca me facilite mon lâcher prise
5) meilleure relativisation des choses
6) reveil des choses qui m'intéressent, plus de problème de concentration,
7)sur le plan sexuel, pas de baisse de libibo mais ca fait durer longtemps (les ejacsprec adorent les AD pour ca)
8) Ce sera une cure courte de quelques semaines le temps de remettre mon métabolisme en route qui a trop souffert des multiples montagnes éprouvées entre le crack, les shoots et les sevrages trop rapides ces dernieres années;....
9) j'ai abandonné mes prises de benzos, étant donné que ll'angoisse est bien mieux calmé

Mais attention avant davoir trouvé ce bon AD qui marche à  mort chez moi j'en avais essayé 5 ou 6 (zoloft etc..) et c'était catastrophique : effets secondaires tres forts et 0 bénéfices; pas toujours simple de trouver la correspondance avec un AD. C'est le soucis. Mais une fois qu'on la , ca aide a mort pour gérer un passage de dépression clinique avérée. …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 03 février 2015 à  23:23

ziggy
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On ne peut empecher les gens de faire n'importe quoi. La dose mortelle de méthadone est à  40 mg pour certaines constitutions. L'effexor augmente un peu la concentration de la méthadone dans le sang de 25% mais pour cela, il faut bien etre en traitement quotidien. Tu parles de grosses doses, je suppose qu'on est donc au dessus des normes alors la je sais pas. Pour un usager habitué à  la méthadone, il est recommandé une adaptation à  la baisse du dosage de métha progrressivement sru 15 jorus pendant que dans le meme temps, l'AD monte en puissance. Ton pote a fait une OD de metha, il a pris 30 qu'il a hyperpotentialisé et si il est naif 100%, c'est déjà  beaucoup. Dis toi moi je prends 40 ca fait 10 ans que je tape et ca marche toujours aussi bien.... 60 sur un sujet naif, le risque mortel est réel et ca on le sait. Bref cette histoire est triste mais ca arrive j'ai aussi presque perdu quelqu'un qui faisait n'importe quoi et a mélangé des rivotril avec du sub n'importe comment, heureusement le samu a été rapide.... bref, aucune contre indiciation à  l'effexor sous methadone a condition d'etre dans des dosages et de l'un et de l'autre qui soit concordants. Cest a voir avec son médecin addicto. Mais c'est une prescripyion que des centaines de personnes ont et sans aucun soucis, au contraire... Je crois aussi que Filousky a longtemps l'effexor si j'ai bonne memoire avec sa metha.Sil passe par la ... …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 02 février 2015 à  23:06

ziggy
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Oui cette étude montre que la méthadone agit sur la sérotonine. Super ! Comme si on s'en doutait pas ? La came aussi, et en shoot c'est radical, et clair qu'apres un pet, je peux d'hymeur radieuse... pourtant le mécanisme d'action n'a rien à  voir entre une stimulation directe avoir un apport en sérotonine (type opiacés) en montée/descente et un IRS.

Un IRS n'est pas une drogue a proprement parler : il n'y a pas d'apport extérieur en sérotonine. La molécule agit a un autre niveau et empeche la recpature de ta propre sérotonine.

C'est donc radicalement différent. D'un coté tu boostes ton taux artificiellement par un apport, dans l'autre tu ralentis ta "propre production".

Oui je constate que pour moi finalement l'AD est nécessaire. J'en ai pris un paquet au bilan, et j'ai un peu de recul mais je constate plusieurs effets principaux de fonds :
- un début toujours un peu difficile (molécule mal tolérée les premiers jours)
- au bout de 15 jours, les effets reulous ont disparu et le cerveau commence à  vraiment ressentir ce ralentissement de la serotonine endogene qui permet une meileure concentration sans passer par un effet BOOST qui serait dérégulant. C'est une tres bonne idée moderne d'avoir trouve un moyen d'augmenter la concentration de sérotonine sans altérer le métabolisme.

Concernant l'arret de ces médicament apres les 6 ou 12 mois initialement prévu, je n'ai jamais eu de gros soucis. J'ai toujours réussi mes sevrages d'un coup d'un seul et j'ai meme constaté que les effets acquis par l'AD sont restés longtemps.

J'avoue que sous AD j'ai réussi à  faire des sevrages vraiment difficiles que je n'aurai jamais réussi autrement : le 300 mg/morphine - ca a commencé un jour j'étais en fin de stock et j'ai saisit l'opportunité pour tenter un sevrage sans trop y croire. Mais avec cet effet anti anxieux de fond que produit l'effexor, j'ai simplement relativisé en me disant "c'est quoi etre malade 4 jours". Et le cinquieme jour, ca allait un peu mieux.

L'autre probleme que me fait vivre l'IRS, c'est qu'il me fait du bien mais me déculpabilise parfois totalement et je ressens plus aucune barriere vu que je me sens bien pourquoi devrais je me priver d'une petite teuf ? C'est sous effexor que j'ai repris l'arbalete y a 4 ans. J'accuse pas l'effexor bien sur, mais je remarque qu'on pourrait dire que mon "surmoi " était bien assoupi, ce qui faciilitait pas la gestion des cravingss...

Pour la méthadone, son effet serotoninergique est mesuré à  des concentrations elevés. Moi je fais parti de ceux avec qui pour un résultat niquel il faut combiner avec un AD. Ca me faisait chier de prendre 2 trucs et j'ai attendu un maximum de temps mais dans l'état de déliquescence dans lequel j'étais apres 6 semaines d'arret du shoot, je ne pouvais plus mettre ca sur le dos de la came et de l'IV donc j'ai sauté sur l'essai = hyper concluant.

Chaque jour est meilleur en ce moment ! merci Wyeth …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 02 février 2015 à  08:15

ziggy
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Oui en fait beaucoup de gens vont te dire que la metha ou la came est un genre d AD - mais ça n'a rien à  voir - c'est juste que l'effet painkiller et sédatif des morphineux permet de déconnecter un temps de soi même ,ce qui peut bien faire un bien fou en dépression mais c'est un effet de masque rien de plus et à  peine l opiacés évaporé, le mal être redevient saillant.Si il y a dépression au plan clinique, celle ci risque d'évoluer doucement. Moi ça a commencé y a un an, suite à  une série de petites merdes puis la mort par OD d'un ami d'enfance dont on m'a accusé d'homicide involontaire (pour avoir ramener une boule. ..no comment sur cette loi 70) mais les charges n'ont pas tenu compte tenu que mon ami tapait en speed Ball et à  fait un arrêt du coeur donc l'héroïne pas incriminée,les charges n'ont pas tenues. 2013 ou ce truc ma fait carburer et à  peine remis que c'est la perte d'un autre proche, le cancer de ma mère qui se déclare y a qq mois plus la perte d'un logement patatipatata bref à  force d'être sous tension, j'ai commencé à  refaire du trouble anxieux et j'ai tout essayé pour reporter la prise dantiDP, calmer le jeu, faire du sport, doubler la methadone etc.... rien à  faire! Même sous came je ruminais et j'étais pas bien. Au bilan avec l'habitude acquise , les opiaezs même a forte dose n'avaient aucun effet sur ces troubles anxiodepressifs qui nécessitent d'être traites.... le mélange metha effzxor passe très bien , il faut juste anticiper la potentialisation de la metha par l ira moi mon doc à  diminue de 25à·... en même pas 15 jours, j'ai l'impression de revenir du mordor et de revenir a l'air libre....Finalement ce petit ajustement change tout et je retrouve enfin un peu de bièn être loin de la came , truc que metha solo ne m apportait plus depuis des lustres. .... car on peut pas tout lui demander. ....... d'ailleurs je trouvais le sub bien plus antidp et serotoninergique que la Meth. ...avis perso qui le fzit parfois regretter cette énergie offerte par la bupe! …

Le blog de sud 2 france » la méthadone est elle serotoninegique?? » 02 février 2015 à  01:37

ziggy
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D'expérience et avec le recul, je crois qu'il est sincèrement mauvais d'imaginer que la methadone serait un médicament efficace pour les troubles anxieux et dépressifs ou alors à  des doses volontairement sédative. A ce titre je viens de reprendre une cure deffexor (irs) puisque j'avais une série de symptômes en roue libre depuis plusieurs mois et ça a un peu dégénéré et comme je l'ai déjà  connu le déficit en serotonin, ça se soigne avec un IRS et pas un opiacés. ... par contre les études ont montré un effet remarquable en psychiatrie sur les troubles psychotiques de la methadone. Moi à  50 ou 60 mg habitué la methadone me tient buen mais par contre n'empêchera une dépression d'évoluer pour son propre compte. Je suis sous metha et irs depuis 12 jours et je commence à  vraiment revivre (6sem sans shoot)..... Donc la methadone n'est pas un IRS !!!

Le blog de raatus » Racommoder Raatus » 07 janvier 2015 à  07:56

ziggy
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[quote]Ca peut sembler un peu étrange (je ne suis d'ailleurs pas un religieux), mais quand j'y songe avant la susbstitution il y a des drogués qui à  la fin de leur parcours avec les drogues se tournaient vers dieu afin de trouver du sens à  leur existence.[/quote]
pourquoi avant la substitution ? il y avait avant la substitution des drogués qui jamais n'auraient vendu leur fesses à  une paroisse comme d'autres qui ont trouvé un réconfort et un refuge dans la croyance [b]mais[/b]l y a apre la substitution des drogués qui jamais ne vendront leur fesses à  une paroisse comme d'autres qui trouveront un réconfort et un refuge dans la croyance

mais c'est bien tout ce chemi, et surout l'arrret benzo, super pour toi ca va t'aider c'estr clair

Le blog de Anaïs » Est-ce possible d'arrêter l'héroïne??? » 31 décembre 2014 à  00:43

ziggy
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[quote=Mighty Yo]-Mais entre bouffer des champis (qui au passage viennent d'ètre reconnue moins toxique pour l'organisme que la caféine et neuro générateur par l'institut de recherche john howpkins...) dans de bonne conditions contre de la came tout les jours,le choix est vite fait...[/quote]
Discuter drogues c'est un peu comme discuter bouffe, en pire peut etre puisque je ne crois pas connaitre un usager qui ressemble à  un autre ... et parfois on trouve des associations bien farfelues comme le gars qui ne supporte pas le cannabis mais te gère des micropoints en mode Shaman, ou le type à  balle de speed en IV qui va te taper une coco paniquarde sur 25 mg en nasal... etc... etc...

Un choix est toujours à  faire et Mighty on sent que toi t'es favorable au psyché c'est ton choix c'est le tien, et c'est un choix des plus respectables - bien que tout à  fait discutable car nous sommes tous si différents dans nos ressentis et réactions..... tout dépend de ce qu'on recherche, de ce qu'on ressent, de qui on est, de ce qu'on fait, des représentations qu'on a... et ouais, on est tous différents.

Par exemple, moi j'aurai exactement dit le contraire en ces termes [i] "entre me bouffer des champis ou du LSD qui en une seule prise (même pas plaisante pour moi car les parties de "ride the snake" m'ont jamais fait bandé) risque de me faire vriller psychologiquement pendant des mois et un gros shoot de bonne jaune hydrochloride qui me donne à  chaque fois l'impression d'avoir une des sept merveilles du monde dans le sang, pour moi oui le choix est effectivement vite fait."
[/i]
C'est le choix que je fais depuis plusieurs années puisque la seule drogue qui m'est encore tout à  fait gérable et tout à  fait consommable (supportable), que je reverse parfaitement et qui me laisse 0 séquelle - c'est justement l'héroïne ! Bon c'est clair que sans méthadone, ce serait une autre paire de manche mais voila, en association et bonne gestion intelligente avec un TSO, j'arrive à  un équilibre qui me va comme un gant et que je tiens quand meme depuis un paquet d'années et plus les années passent, plus ca se passe je dirais dans la mesure ou comme je me suis jamais frustré ou empeché de jouir, avec la sagesse de l'age, il me semble que j'ai de moins en moins besoin ou envie de me mettre la tete... Un ou deux voyage par mois au fin fond de la rablure pour moi c'est un programme pour lequel je vote encore...

Et je tiens donc quand même à  souligner qu'il existe quand même des moyens pour ne pas etre assujettit à  la tape quotidienne et que l'usage thérapeutique de la méthadone pour réduire et gérer sa conso n'est pas un mythe et moi ca m'a justement permis de trouver une liberté par rapport à  ça, et j 'ai réussi à  recoller avec le réel sans pour autant devoir me taper un deuil complet de l'hero que je n'avais ni envie ni la possibililité de faire, en ce sens, je peux remercier Dieu chaque matin d'avoir fait perdre la guerre aux allemands et permis aux ricains de recuperer le brevet de la métha pour la mettre dans nos gamelles....

donc claro la métha m'a sauvé la mise... bon maintenant faut etre franc, si je n'avais pas trouvé cette équilibre inédit que m'offre le TSO je ne pense pas que j'aurai eu la force ou les épaules pour continuer à  taper en mode non stop mais il se trouve que la méthadone m'offre cet équilibre dont je rêvais tant, ce truc dont Cocteau rêvait "l'opium amélioré" , les bénéfices d'un opiacé sur l'humeur sans avoir le malus des sueurs froides toutes les 4 H... je peux maintenant sans problème me faire une plaise quand je l'entends au moment ou je l'entends exactement comme quelqu'un va se le faire avec des psychés justement et sérieux, c'est buens et je suis pas prêt d'arrêter cette formule pour moi c'est signé et je signe à  vie (une fois de temps en temps.. )... à  chacun ses affinité donc, moi Timothy Leary et le post shamanisme m'a jamais branché alors que je peux relire De Quincey en boucle... …

Le blog de Anaïs » Est-ce possible d'arrêter l'héroïne??? » 30 décembre 2014 à  11:22

ziggy
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[quote]Bonne journée.
En attendant nous ne savons toujours pas si il est possible d'arrêter l'héroïne, sur le long terme. Il n'y a pas beaucoup de postes, qui vont dans le sens de la réponse.[/quote]
Salut A. Tu as bien raison. Revenons à  nos moutons.

Bien sur que tu connais la réponse - qui est OUI...

On va pas nier la réalité : la came croche sévèrement et c'est une chose vraiment difficile à  accomplir que de s'en extraire. Avec du recul sur les années de vie, on se rend compte que la plupart des gens arrivent au bilan à  s'en dépaitre mais ca peut prendre un certain temps (on parle presque en décennie).

Donc la vérité à  ce sujet, c'est que c'est un process difficile, long, périlleux mais IMPOSSIBLE? Non absolument pas et de nombreuses personnes sont témoins du contraire. A commencer par Toi A. car n'as tu pas toi même arrêter depuis plus de 15 années??pour ceux qui se donnent la peine de creuser un peu, il y a des milliers d'exemples de parfait rétablissement et ce, après des décennies de consommation et meme par voie veineuse à  des doses pachidermiques... laissons parler ceux qui en parlent le mieux , c'est l'endroit de reposter la sacrosainte parole de Will,

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=DnxweVAvE5w[/youtube]

rappelons que cet écrivain qui s'est shooté 20 piges- a bien galéré pour arrêter (c'est clair), il a essayé pendant des années et a même cru qu'il n'en sortirait jamais. En fait plus il essayait plus il rechutait et plus il rechutait plus il essayait et plus il diabolisait... et à  force de croire que c'était foutu, il s'enfonçait dedans, déprimait toujours plus et consommait toujours plus... puis à  nouveau, il retentait encore de tout envoyer bouler du jour au lendemain... à  force, il s'est enfermé dans la spirale de l'echec du sevrage à  répétition pendant plusieurs années,

Tout ce processus de guérison est tres intéressant à  lire dans la publication de ses courriers pour comprendre comment un jour finalement, il s'y est pris autrement grace au soutien du Dr DENT à  Londres et il s'est .... rétabli.

Avec le recul, cet auteur explique bien que rien n'est définitif, que finalement il ne regrette rien. Donc on va pas se mentir, sortir vraiment de l'heroine est un processus difficile, long et périlleux avec d'innombrables pas en avant et pas en arriere - ce qui à  mon sens - explique la nécessité absolu des TSO pour cheminer.

C'est long c'est pas simple et ça réclame souvent d'arriver à  une certaine maturité ET dans sa vie ET par rapport à  la conso et aussi qu'une grosse lassitude par rapport au mode de vie qu'implique la conso...et aussi de l'usure physique et aussi envie d'autre chose etc etc...

Ca réclame aussi d'y croire et pour ca, il est bon de se rappeler que l'héroïne est une dependance comme une autre et non pas La reine des dépendances ou la pire drogue de la terree (etc...) . Un pote infirmier en addicto m'a souvent expliqué que le plus important dans un sevrage opiacé vécu à  l'hôpital, c'est d'aider le patient à  dédramatiser et surtout de l'aider à  comprendre qu'un sevrage opiacé n'a finalement rien d'extraordinaire et est en fait loin d'etre le pire (comparés à  la violence d'alcool, barbi, benzo)...finalement avec le bon état d'esprit, le bon entourage et les bons médocs, une consommation d'hero peut se sevrer assez vite... mais se sevrer est une chose, le plus dur c'est de ne pas remettre les couverts une fois la santé rétablie... et ça a mon sens c'est le plus difficile et ce qui explique pourquoi on tourne autour du pot pendant des siecles..

Quoi qu'il en soit, à  partir du moment ou l'on ne veux plus, ca se fait tout seul. Le vrai truc est donc à  ce niveau la, Fabrice l'a tres bien exprimé avec beaucoup de lucidité et il faut beaucoup de temps et de cheminement pour pouvoir dire comme lui ceci:

[quote]sûrement possible d'arrêter l'héroïne, personnellement je n'y arrive pas. En fait je n'ai peut-être pas vraiment envie.[/quote]
moi pareil, j'ai essayé d'arreter pendant des années alors qu'au fond, au fond de moi, je voulais continuer donc forcément... c'était des échecs.

Par contre quand en cohésion avec moi meme, je n'ai plus eu envie de consommer (et oui ca arrive avec lla lassitudee) l'heroine quitte ma vie sans m'imposer de difficultés majeures... dans un sevrage, on est soi meme son pire ennemi en fait... …

Le blog de Anaïs » Est-ce possible d'arrêter l'héroïne??? » 30 décembre 2014 à  09:33

ziggy
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Tout cela est très relatif Mighty Yo

et chacun ses gouts et ses couleurs en matière de prod....Prodz mieux ou plus intéressant ? Tout cela est tres subjectif et chacun verra midi à  sa porte, selon la période qu'il vit. J'avoue avoir trouvé dans le LSD à  l'époque un produit irréel, incroyable et surpuissant. Mais l'expérience si positive a tourné court, il m'aura fallu quand meme plusieurs mois pour recouvrir un état psychique cohérent apres une méga fissure sous Double Bart, bon c'était y a 20 piges donc y a pescription ma depuis je suis donc tres méfiant et j'ai un mal fou à  prenre du plaisir avec les psychés qui ne m'apportent souvent que confusion, anxieté, ennui et fatigue là  ou meme des années apres, j'ai toujours ce sentiment quand je me tape une entrée d'hero par voie veineuse de découvrir une des septs merveilles du monde...

comme quoi tout cela est tres relatif.

Le blog de Anaïs » Est-ce possible d'arrêter l'héroïne??? » 29 décembre 2014 à  09:20

ziggy
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[quote]Pour moi, l'échelle de la dangerosité des produits, dépend de notre réaction métabolique à  leur consommation. Donc + 1 pour la morphine et - 1 pour le cannabis.[/quote]
C'est difficile de quantifier. Pas facile de qualifier non plus les différents psychoactifs. Dangerosité, qu'est ce que ca veut dire ? Il est impossible de se tuer avec du cannabis alors qu'une surdose de morphine est toujours possible. C'est ce genre de raisonnement qui a opéré et prévalu au distingo dur/douce. De même pour la dépendance, tu peux fumer 10 piges de beudo sans ressentir la moindre sujétion à  l'arrêt alors que 10 ans de morphine quotidienne...... en mode Gollum direct.

Maintenant comme tu le dis, il faut regarder d'autres choses et notamment l'importante question de la neurotoxicité et c'est la que le bat blesse. Les opiacés purs sont tellement proches de nos enképhalines naturelles (sur le plan moléculaire) qu'on pourrait presque les qualifier de "neurohormones" plutôt que de drogue... et une fois qu'on a compris ca, le puzzle s'écrit.

C'est justement et bien parce que les opiacés ont un statut de quasi-hormones pour l'organisme qu'ils dérèglent autant le métabolisme, puisque lors d'une prise d'opiacé l'organisme n'arrive pas à  détecter le caractère exogène , le corps croit qu'il s'agit de sa propre production et stoppe sa propre production interne; Voila pourquoi une personne qui consomme des opiacés est obligé de maintenir un apport externe étant donné que l'organisme a momentanément fermé les portes de la production interne.

De ce fait, c'est la qu'on comprend que la dépendance et l'hyperfaible toxicité sont les deux faces de la même pièce, que l'un va avec l'autre...

De ce fait, oui et les mesures le montrent, les opiacés ont neurotoxicité quasiment inexistante, ce qui n'est évidemment pas le cas du THC dont on sait aujourdhui parfaitement les lésions d'une consommation au long cours au niveau du thalamus (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24118193).

Mais une chose est sûre et malgré tout, il y a ENCORE une nette tendance à  tout refoutre perpétuellement sur le dos des opiacés même si cette tendance est à  la baisse - puisqu'en Belgique les opiacés de substitution ont montré des résultats fabuleux sur le traitement des psychoses (confort de vie maximisé par 40 pour le patient comparé à  une vie sous neuroleptique). …

Le blog de Anaïs » Est-ce possible d'arrêter l'héroïne??? » 28 décembre 2014 à  23:00

ziggy
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C'est vrai que par le rôle d'anim qui m'incombe je ne suis pas censé forcément dire ce que je pense forcément et me doit "théoriquement" de rester dans un certain cordialisme ...

YO ARMATH, je t'ai pas zappé sorry mais oui la lutte contre la stigmatisation passe toujours un peu devant et c'est bien dommage. Ca montre (au dela du caractere stérile de ces discussions) que les provocateurs (trolls en quelque sorte) privent les autres d'échanges qui pourraient etre constructifs. Mais je te bip en MP. Ici ca m'intéresse pas de poster encore sur ce blog, déjà  trop en HS.

Avec LZ, c'est toujours le meme schéma et ca devient problématique pour la qualité de nos topics, qu'a l'avenir ce genre de clean trollage ne se repete pas... donc oui sur la petite Laura Soral (Agnes peut etre?) et toute cette nouvelle génération de jeunes imbibés à  coup d'egalité et reconciliation et abreuvé de deux millions de videos youtube/jour qui croient connaitre la vie et mieux que la vie à  travers leur laptop..... je ne me cache pas mon plus rpfond mépris. De la rage ? Faut pas déconner LOL. Il m'en faudra plus que trois conneries sorties par un prépubere pour me sortir de mes 40 BPM par minute (et oui je fais du zazen).

les kids 2000 un peu débiles, leur en veux pas ils ont pas choisit, et j'en vois plein qui tombent comme des mouches à  se refaire une culture sur internet par soral ou dieudo, à  te parler de sujet au quelle ils ne comprennent quasiment rien, que ce soit sur le talmud ou l'histoire des opiacés ou la question juive. certains deviennent négationnistes d'un claquement de doigt jusque parce que Faurrisson c'est marrant sur internet. Le monde devient schize.

mais putain les gars, vivez, trouvez vous des potes, trouvez vous des meufs et faites la teuf, baisez, kiffez, jouissez...

tapez, kiffez, enjoy et faites nous des betes de [b]TR[/b] où ça croque la life a pleine dents, racontez vos teufs, vos montées vos descentes.... au lieu de taper ces polémiques stériles dépressives et sans intérêt, et vis a vis desquelles je ne me cache pas mon mépris - surtout quand la stigmatisation est latente. DOnc je rejoins Arma, seul l'expérience réel compte vraiment, donc la Laura va falloir qu'elle craque ton slip coco, fais toi sodomiser si tel est ton fantasment mais mieux encore - vu ta fascination pour les opiacés - offre ton un bon double rayon d'une bonne brone à  l'ancienne... et reviens avec un TR. Ce sera intéressant. Le reste c'est la poubelle. …

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