Premier rendez-vous et première fois, le 9 Juillet

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Ricoson homme
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Oui, je connais tout cela, mais la non.

De toute façon, je n'avais plus le choix. Un de mes potes qui était le seul au courant depuis le début et qui m'a souvent aidé, (courses, déplacements, sorties), m'a piqué Mardi 4 fioles de Métha 40mg, dans l'intention de retenter un suicide, pour des histoires de cul. Il fait 80 kg et n'a jamais rien pris de sa vie que des pétards.
Mais, il m'avait posé des questions, et mine de rien calculé ce qui lui fallait.

Il ne voulait  pas me les rendre, donc j'ai du appeler tout le monde en urgence pour le faire cesser ses appels au secours sur ce terrain et me les ramener.

Ca devenait une histoire de vie ou de mort. Et il me les ramenés Mercredi APM.

Donc, de toute façon, les dés étaient jetés.

Maintenant, on a sa fierté, et si l'un d'entre eux me faisait un coup pareil, et bien, je l’enverrai se faire foutre.

Merci Zig mais je sais bien ce que j'ai fait, et ça me va bien.

Dernière modification par Ricoson (31 août 2013 à  06:19)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
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Rico !
On a en discuté ensemble de ce fameux mercredi et de ce que ton pote avait fait la veille. Inutile de ressasser ça dans ta tête, l'histoire est finie et résolue, mercredi tu étais dans un état bien compréhensible maintenant tourne la page et profite de tes vacances.
En cas de blues écoute "el raton" ce fameux chef d'oeuvre que tu m'as fait découvrir wink
Allez mec, à  bientôt !

DC

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Ricoson homme
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Merci DC, mais l'histoire est close depuis Mercredi 17 heures.

Je suis avec le Saint esprit qui parlera dans les Alpilles cet après-midi...ou se taira a jamais.

Quand a mes potes, ils le sont depuis plus de quarante ans et sont tous épatants.
C'est un cadeau de Jah.

Rico, el raton......

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Ricoson homme
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Le Saint esprit s'est tu.

On part ensemble ce Matin pour DE CEZANNE A MATISSE MUSEE GRANET (AIX EN PROVENCE) se cultiver la tète en voir de l'ART.
Le mistral nous a fatigué hier.....

Dernière modification par Ricoson (02 septembre 2013 à  07:31)


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Ricoson homme
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Bonjour a toutes et tous.
Bien, nous voila en hiver et proche de 2014. J'ai commencé ce poste le 1er Juillet 2012.
C'est un peu mon "journal de bord".

Juillet 2012, je commence la Buprénorphine. Au bout d'un peu plus d'une semaine, je tente un sevrage idiot et je me plante douloureusement. Retour Héroïne et déprime.

Septembre 2012, je commence la Méthadone. Initiation a 40mg. JE pense aujourd'hui que j'aurai du prendre un dosage supérieur. La méthadone me fait oublier l’héroïne, mais pas la déprime.
Je baisse dans mon coin (sans en parler au DOC) et je me retrouve a 5mg fin Juin 2013, sans héroïne, mais toujours le moral en berne, et "désespéré avec élégance".

Juillet 2013, accompagné des conseils de Zig, Fil et Lloigor, je remonte mon dosage a 8mg. Et c'est la que je trouve enfin le fabuleux "steady state" et passe de "désespéré avec élégance" a la "fureur de vivre".
Je passe des vacances extraordinaires avec le fiston, puis mes potes de toujours. Je leur raconte tout. C'est carrément grisant et j'ai l'impression d'avoir ressuscité.

21 Décembre 2013 : Soit ce jour. (je dédis ce passage a Ziggy) drapeau-blanc
4mg depuis 5 jours et toujours en forme. J'ai recommencé a baisser fin Octobre, comme je l'ai senti, sans programmation, sans pression, et en maintenant l'état de confort retrouvé en Juillet.

Merci Ziggy, Fil et LLoigor.
Merci la Méthadone.
Merci Psychoactif.merci-1

Rico.

Dernière modification par Ricoson (22 décembre 2013 à  10:03)


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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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Bravo !!!!!!!!!

Continue Rico :)

Life on Mars ..........................................

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filousky homme
Modérateur
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Big bravo à  toi.

le feeling, ça marche mieux que les programes bien orchestrés.

Amitiés

Fil

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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smileC'est un très beau FIL, et important, de surcroit...

Bravo pour ce chemin substitutif qui montre bien ce qu'on peut faire avec un tso et quel succès on peut obtenir... :) Car comme le titre l'indique, Rico était encore à  fond de came il y a plus d'un an - le 9 juillet 2012 - la tête dans le guidon et le nez dans la farine, avec tout ce que cela implique... le genre de situation qu'on connait bien et qui peut vraiment aller loin dans le négatif et qui peut vite tourner en boucle... et en acceptant le soin substitutif pour se sevrer,  je crois sincèrement que notre Riko a fait le meilleur des choix possibles et qu'il s'est vraiment économisé bien des misères... Et à  la lumière de ce topic, on en voit bien le résultat et on peut mesurer l'efficacité de la démarche. :)

Je reste persuadé que comme pour n'importe qui d'autre, si il avait choisi l'autre voie - celle du sevrage radical express - il serait à  ce jour encore le nez dedans malgré x tentatives avec en prime bonus l'usure, la fatigue, le désespoir et autres joyeusetés comprises dans le package du sevrage "vite fait, mal fait"sans parler des tonnes de benzo à  ingurgiter pour supporter et le risque quasi-garantie d'un report sur l'alcool...

Surtout qu'on sait maintenant de source sûre que bien plus que la consommation elle même, c'est les incessantes variations et les changements d'état rapides qui cassent le plus les usagers autant physiquement que moralement. On est nombreux à  l'avoir vécu et à  en avoir payé le prix fort après des années d'aller-retour dans la consommation. On l'a tous vécu aussi en sens inverse à  éprouver un si grand soulagement à  avoir une consommation ultra-stabilisé comme la metha le permet...

On sait bien dans quel état on termine après n'avoir fait qu'arrêter pour mieux reprendre pendant un ou deux ans... en miette. Pourtant beaucoup de gens pensent encore à  tort que la consommation en mode continue est ce qui intoxique le plus : c'est hélas une mauvaise croyance car ce qui fatigue le plus et dérégule l'organisme de fond en comble, c'est au contraire l'instabilité provoquée par la consommation en dents de scie (en yoyo) ou la répétition de sevrages et rechutes. Toutes les récentes études et observations faites grâce aux nouvelles technologies ont permis de mesurer que les incessantes variations et les changements d'état rapide et de concentration hyper-sensibilisent les récepteurs et  qu'on explose beaucoup plus vite sa tolérance à  arrêter-reprendre qu'à  consommer continuellement... C'est aussi ce qui explique pourquoi les opiacés lents comme la méthadone n'impliquent aucune tolérance alors que les opiacés rapides l'explosent littéralement.

Bref, relire toute cette évolution si positive, ça file la pêche et le parcours de Rico illustre à  merveille ce que peut permet un TSO quand on prend la peine de le faire correctement dans les clous thérapeutiques.

Et c'est important que ce soit témoigné....

c'est toujours la même histoire, quand tout va bien, les gens n'ont pas le reflexe ou n'estiment pas nécessaire de venir en parler. Ils se disent "quel intérêt" à  venir dire que tout se passe bien et ne viennent qu'en cas de doute, de pépins ou d'angoisse. Donc c'est mathématique, il y aura toujours plus de topics d'usagers en galère et en échec.

Rico est bien parti pour être notre mascotte 2014 et bonne route vers le 0! On sera là  en soutien :)

Life on Mars ..........................................

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Fabrice homme
Psycho junior
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306 messages
Bravo Ricoson.

Moi j'essaye l'autre méthode, celle qui foire, le sevrage rapide semi-rapide à  base de switch de tso et diminution ultra rapide du tso en fin de cure additionné de quelques benzos.
Ziggy le dit bien, c'est un état instable permanent, en dent de scie, un jour en forme le lendemain en léger manque, toujours sous-dosé, avec les extras qui dérégulent.
Et au sortir de cette méthode le moral en berne pour tout être normalement constitué.

Ricoson tu as choisi la méthode sans douleur qui chaque jour te garanti le steady-state atteint un état de confort de vie idéal, sans craving irréfragable.

J'ai tenu plusieurs mois autour de 7-8mg de méthadone, depuis le mois mars-avril j'étais à  ce dosage.
Comme je n'arrivais pas à  descendre plus bas, avec mes fioles de 60mg, j'ai choisi l'optique du sevrage rapide avec changement de tso pour arrondir les angles du sevrage.
Le mieux est de finir la baisse progressive du traitement de substitution en privilégiant la qualité de vie, et je pense me réorienté vers cette méthode à  défaut de réussir mon sevrage rapide.

A ce propos j'ai une question: qui saurait m'indiquer l'équivalence en subutex de 8mg de méthadone?
Je pense reprendre un traitement, arrêter le sevrage, mais passer de la méthadone au subutex.

Ricoson, tu fais un sans faute, merci de venir témoigner et faire partager ton expérience de tso bas dosage et diminution lente jusqu'à  l'arrêt.

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turbulent homme
Banni
Inscrit le 11 Nov 2013
113 messages
hello,

de mon coté, au niveau de l 'équivalence,   tente avec le 0,4 .
voire même avec du temgesic ( 0,2 de bupré ).  c est pas mal pour l 'arrêt de sub, çà  rajoute un palier...


je pense qu'il ne faut pas raisonner en se disant que par exemple 80 de metha = 8mg de sub par ex, donc 8=0,8 ... pour moi çà  marche pas comme çà  .



difficile de donner une equivalence ,   l effet du sub en fonction de la qté  est complètement exponentiel.

et pour passer de l 'un a l autre,   je laisserai passer au moins 48h par rapport à  ta derniere prise de méta.

Dernière modification par turbulent (30 décembre 2013 à  21:43)

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Fabrice homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Jan 2013
306 messages
Pour être bien clair dans mes propos, je dirais qu'après avoir à  nouveau essayé un sevrage rapide je ne recommande plus du tout cette méthode.
La méthode que je considère, à  la lumière de ma dernière expérience, comme efficace est la prise d'un tso, définir la dose optimale en relation avec son métabolisme et conjointement en lien avec un addictologue ou médecin au sein d'une structure de soin telle que csapa ou csst, maintenir le traitement aussi longtemps que souhaité (au minimum la durée de la consommation *2 me semble pas mal pour être psychologiquement détaché du produit), voir à  vie(diminuer ou arrêter n'est pas une fin en soi) et dans l'optique d'arrêter diminuer lentement par palier sur plusieurs mois ou années.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages

Fabrice a écrit

Pour être bien clair dans mes propos, je dirais qu'après avoir à  nouveau essayé un sevrage rapide je ne recommande plus du tout cette méthode. La méthode que je considère, à  la lumière de ma dernière expérience, comme efficace est la prise d'un tso, définir la dose optimale en relation avec son métabolisme et conjointement en lien avec un addictologue ou médecin au sein d'une structure de soin telle que csapa ou csst, maintenir le traitement aussi longtemps que souhaité (au minimum la durée de la consommation *2 me semble pas mal pour être psychologiquement détaché du produit), voir à  vie(diminuer ou arrêter n'est pas une fin en soi) et dans l'optique d'arrêter diminuer lentement par palier sur plusieurs mois ou années.

En gros, et bien toi aussi donc, tu retombes donc quasiment donc sur...

le protocole officiel de decro tel que proposé et expliqué dans la brochure Bouchara. :)

Je dois avouer qu'il m'aura fallu un paquet de temps avant de me rendre à  l'évidence, à  savoir qu'il y a pas vraiment d'alternative... et qu'en dépit des inconvénients, surtout la durée, ben ca a le mérite de marcher et même très bien.. Et puis si on fait les comptes, au regard du temps qu'on passe à  souffrir des cycles à  répétition de manque puis de syndrome post-manque puis de rechute, les quelques mois zen et posés du TSO ne sont pas si long au bilan et font office de Paradis Terrestre à  côté de l'enfer de la conso en yoyo  ! Finalement un an ou deux, quand tout va bien qu'on a la patate qu'on a retrouvé un conjoint, une stabilité affective et qu'on bosse, ça passe en.... deux secondes. Alors que quelques mois plié en deux, en sueur froide à  vouloir se flinguer toutes les heures, ça semble une éternité...

Dans toute cette affaire, si j'ai bien un seul regret, c'est pas celui d'avoir tâter de la came mais c'est bien d'avoir pris tant d'années à  faire enfin confiance aux addictologues... Mais sur ça, je crois sincèrement que nos chers addictos devraient prendre plus de temps pour nous expliquer la démarche, le concept et le fonctionnement de cette méthode car la logique substitutive n'a rien d'intuitif, au contraire même... Surtout quand ils voient qu'un patient doute et se questionne, c'est quand même leur job de rassurer et d'expliquer la valeur ajoutée du soin. Et j'ai l'impression que dans de nombreux centres, ils ne prennent vraiment pas cette dimension en compte, comme si c'était simple, logique et évident à  comprendre... mais non, ça ne l'est pas, et quand on cherche à  stopper la consommation d'un psychotrope avec lequel on galère, c'est pas forcément facile de s'entendre dire qu'il va falloir prolonger la fete pendant des années avec une molécule de la même famille... en tout cas pour moi, cela ne faisait vraiment pas sens et je n'étais pas le seul.

Et même actuellement encore des années après, force est de constater que beaucoup de personnes éprouvent de cruels doutes à  propos des TSO, c'est bien dommage mais il y a qu'à  voir sur le fofo le nombre d'usagers qui débarquent avec des montagnes d'angoisse et l'impressionnant nombre de topic sur la question... Bon entre temps, ils ont quand fini par faire des brochures explicatives sommaires qui aident un peu mais avouons-le, c'est maigrelet.

Je pense que si on m'avait bien expliqué, ça m'aurait fait gagner beaucoup de temps car dans le fond j'étais pas contre l'idée, juste anxieux et mal informé avec l'impression que les mecs nous filaient ça un peu par dépit, à  défaut d'avoir mieux ou de pouvoir proposer un vrai soin.

Par exemple, il aurait suffit de me donner un document de qualité comme celui-là , pour dissiper toutes mes craintes : http://www.elizabethfry.qc.ca/journal/p … /art02.htm et j'aurai signé dans la minute ! :)

Puis faut voir qu'à  l'époque, il n'y avait pas d'auto-support internet comme aujourd'hui pour faire contrepoids aux rumeurs - et rien que le mot "subutex" nous faisait tous frémir d'effroi.... C'était vraiment synonyme d'échec voire d'attrape-couillon. On entendait tellement d'histoires horribles dans le milieu, tellement de rumeurs glauques en libre circulation. Aujourd'hui c'est différent et ca s'est bien calmé... mais en ce temps là , mon dieu... c'était la fête du slip à  la mytho. Et je ne crois pas avoir entendu une seule histoire un tant soit peu positive sur les tso en ce temps là ...

Pour l'anecdote, je me souviens de ma première fois à  Rotterdam, à  attendre notre came dans une petite deal-house (si bien décrite par Bicicle dans son blog) dans le lugubre salon Ikea en compagnie d' un client belge triturant ses seringues qui, voyant que j'étais jeune, me racontait la vie  : "l'hero j'arrête en 3 jours, maximum 4 ! dès que j'en ai marre j'arrête !!! faut pas t'accrocher, fais gaffe, c'est de la merde tout ça. Mais la pire des merdes, c'est pas la came, c'est leur méthadone, si on te propose ça, refuse à  tout prix, refuse absolument, n'oublie jamais ce que je te dis la... ça te sauvera, alors n'oublie jamais ! J'ai été un des premiers belges à  en prendre et j'étais une loque, dix fois pire qu'avec l'héroïne, je me bavais dessus et pour me sevrer, ils m'ont laissé attaché avec une camisole de force pendant un mois, j'ai passé des semaines à  hurler, c'était l'horreur... n'oublie jamais que c'est les nazis qui ont inventé ce produit pour éradiquer les toxicomanes..."


Et ça, ce n'est qu'une anecdote parmi des dizaines. Tout convergeait dans le meme sens : les traitements, c'est l'enfer, les traitements c'est le piège à  l'intérieur du piège, le traitement c'est la double-peine etc etc... donc voila, quand il fallait arrêter, on s'y prenait tous de la meme façon : au lit, avec des benzos, de l'evian et un max de patience et d'abnégation... si par malheur on craquait, le reflexe c'était d'éviter absolument le subu, il valait mieux racheter de la came... et si en dernier recours on prenait du sub, c'était le moins possible le moins longtemps possible. A entendre certains, le subutex c'était presque le Krokodil de l'époque - genre une molécule de fou 30 fois plus forte que la morphine qui t'intoxique au plus profond de ton être... Quant à  ceux qui suivait un traitement prescrit et qu'on ne voyait plus dans le milieu, on entendait dire qu'ils étaient littéralement foutus ou parti en couilles...

" Tu te souviens de Zeb?
- Ouai alors, il va bien ?
- Putain le pauvre, il s'est fait carrément avoir. Il prend 16 mg de sub par jour, il parait qu'il sort même plus de son lit, même pas pour chier, il utilise un pot quand ces intestins se décollent une ou deux fois par mois
- Putain, ça craint ! Mais pourquoi ils autorisent de tels trucs ?
- C'est le meilleur moyen qu'ils ont trouvé pour régler le problème, ils nous lobotomisent.."


Fabrice a écrit

la prise d'un tso, définir la dose optimale, maintenir le traitement aussi longtemps que souhaité voir à  vie(diminuer ou arrêter n'est pas une fin en soi) et dans l'optique d'arrêter diminuer lentement par palier sur plusieurs mois ou années.

Presque mot à  mot, c'est quasiment c'est ce qu'on m'avait proposé en ce temps-là  à  l'hôpital Marmottan, le grand temple de la désinto - le haut lieu de la toxicomanie des 70's - le château fort de Claude Olivenstein. J'étais ressorti de cette consultation blasé et déprimé... j'avais attendu des semaines pour enfin rencontrer un addicto de ce lieu réputé comme la meilleure adresse de France, j'avais tellement entendu dire que "c'est les meilleurs", ou "si tu veux arrêter, avec eux tu es sûr de réussir" et encore "ils ont soigné tout les plus gros accro des années 70 et 80, alors t'inquiète pas, toi ils vont te sortir de là  en deux temps trois mouvements.."

J'étais motivé, c'était la troisième fois que je m'y déplaçais après m'être fadé tous les entretiens préliminaires avec leurs accueillants... et tout ça pour quoi ??? pour une pauvre ordonnance de sub de 7 jours et m'entendre dire que j'allais devoir rester crocher encore 5 piges? J'étais au début de ma trajectoire, j'avais pas encore des années d'accroche, j'avais même jamais approché une seringue et ce médecin stagiaire ne m'a même pas proposé l'ombre d'une alternative, j'en revenais pas ! Je revois encore sa tête les yeux tout écarquillés au moment où je prononçai le mot défendu de "sevrage", et lui de rire doucement... et me répondre "oui, ça pourrait marcher mais comme il y a por ça moins d'une chance sur mille, je ne vous le proposerai pas. On a effectivement ici des lits pour le sevrage mais maintenant on les réserve à  des gens qui ont déjà  travaillé la question et qui sont stabilisés au subutex depuis plusieurs années... sachez qu'on a jamais réussi à  sortir durablement quelqu'un de l'héroïne en le sevrant brutalement...blabla"

J'étais dépité et carrément pas convaincu. Pourtant j'essayai de comprendre : "je comprends pas bien docteur, je viens pour arrêter de prendre des trucs, j'en peux plus de toute cette chimie, ça me réussit pas, je veux m'en sortir et je me rends bien compte que je vais dix fois mieux quand j'arrive à  me passer d'héroïne pendant quelques temps, la forme revient, j'ai la trique le matin, je me sens frais et dispo... et le sub, je connais, ça reste un opiacé et si j'en veux, je vais à  Barbes en plus j'ai déjà  essayé d'arrêter ce truc, si d'un côté ça calme un peu le manque d'hero mais pour moi ça prolonge quand même le sevrage de plus de 3 semaines pour redevenir normal ! Alors sérieusement, expliquez moi comment après 5 ans d'imprégnation quotidienne à  ce produit, j'arriverai plus facilement à  l'arrêter ? Y a un truc que je comprends pas !"

Et je revois trop la scène, le toubib, interloqué et énervé que je questionne son savoir, me répondre sèchement : " je sais bien, mais c'est comme ça qu'on fait. Pas autrement".

En sortant de là , je me revois marcher vers le métro Porte Maillot pris dans mes pensées sombres " bon ben voila, je suis tout seul dans ma merde et faudra pas que je compte sur eux et la médecine, c'est une arnaque. Je peux que compter sur moi même si je veux m'en sortir".

Le soir suivant, je finissais mon dernier keps. Le lendemain, l'anxiété au maximum, je dégoulinai de douleur à  me répéter chaque minute "ca va passer, ca va passer"ou "faut que je reste fort, faut que je reste fort". L'autopersuasion, il me restait plus que ça arrosé de temesta jaunes et de laroxyl en gouttes. Et puis j'avais pas le choix, c'était la seule solution si je voulais en finir une bonne fois pour toute. Et puis après tout, ce n'est qu'un mauvais moment à  vivre. Ca va etre une semaine difficile, c'est tout, rien de plus. "Allez, c'est qu'une grippe, ce n'est qu'une GRIPPE". Je cogittais dans ma sueur mais je voyais pas mieux à  faire que de me laisser crever de manque. J'avais essayé de trouver de l'aide à  Marmottan et ils ne m'avaient proposé rien de mieux que de continuer à  m'intoxiquer et ça, niet!!! Donc voila, pas le choix, la casserole et puis c'est tout.

Je me souviens avoir compté toutes les minutes de la nuit... 01h22... putain j'en peux plus... après avoir tenté 50 positions et calmé 20 fois de suite les impatiences dans les jambes, je regarde à  nouveau le putain radio réveil et sa lumière verte fluorescente qui me fait mal au fond du crane... 01h22. Le lendemain, goutte au front, ça empire et je passe la matinée à  gerber de la bille. "Ca va vraiment pas" parcouru d'abominables frissons inoubliables et d'heures sur le trone suivi de "ca va passer, forcément un jour, ce sera passé"... Puis comme toute chose dans cette vie, les heures passent, les jours passent. Puis apres deux jours de souffrance aigue, on commence à  se faire raison. "J'ai déjà  fait la moitié et je suis pas mort. Ben j'ai plus qu'à  faire ce que je viens de faire et ça ira mieux." Un mal pour un bien, je n'avais plus une thune en poche sans quoi j'aurai forcément fini par craquer. Et à  l'aube du sixième jour, voila je prends enfin le dessus oui ça va un peu mieux, j'arrive enfin à  faire un repas complet.

Le lendemain, la joie - guéri et fier de moi, je me sens meme invincible. Quelle sensation smile L'héroïne, c 'est fini, c'est ma seule certitude et pris dans un élan de pêche maniaque, je me souviens même être aller faire 2 km de natation et m'être dit "franchement en fait un cold turkey, c'est queudal en fait ! Il faudrait être dingue pour s'avaler des kilogs de gélules tout ça pour éviter trois jours de malaise... mais dans quelle monde vivons nous ? les gens seraient-ils si chochotte ? Pas de quoi en faire un plat finalement" pensais-je, avec cette sensation classique de se croire plus fort que les autres à  l'arrêt du manque. Sans parler des plans sur la comète : j'ai réussi, je suis sevré, la came c'est bon, c'est derrière moi !!!Le lendemain, sans même comprendre pourquoi ni comment, j'avais 5 grammes de came sur la table, trop heureux de ressentir l'onde endorphinique dont j'avais été privé depuis si longtemps, à  savoir 6 jours...

et là  où j'ai merdé, c'est d'avoir continué à  rien comprendre car pour moi cet échec cuisant restait au fond un succès car quelque part, j'avais vaincu le manque... oui j'avais reconsommé quasi immédiatement, einh mais bon, j'avais quand meme réussi !!!

Et au lieu de me rendre à  l'évidence que cet échec signifiait la nécessité d'un TSO, je suis resté entêté dans mon délire, je l'ai quand meme fait plus d'une quinzaine de fois avec plus ou moins de succès, 6 semaines une fois...

et c'est ça qui est le pire avec cette histoire de sevrage rapide, c'est qu'au fond, pour moi, ça marchait quand même ou ça  m'en donnait l'illusion en tout cas, ça marchait "presque"... tout est le problème est dans le "presque". C'est ce "presque" qui fait que ça marche jamais mais qu'on a l'impression d'avoir été à  deux doigts d'être délivrer. Et ce "presque" qui pousse sans cesse à  vouloir recommencer.

Si je fais le bilan de toute ces tentatives foireuses, outre toute la douleur, le désespoir et la dérégulation - c'est surtout plusieurs années de vie à  ne faire que.... ça.

Et le plus dingue dans cette histoire, c'est qu'en plus j'ai réussi à  trouver des médecins, des soignants et des interlocuteurs pour me pousser à  continuer dans cette voie, sachant qu'à  l'arrivée, j'étais bord suicide et qu'au bout du compte, j'ai finalement des années après fini par accepter un TSO.

Et là , ca a été la baffe de ma vie, quand j'ai compris qu'en fait pour décrocher, il ne fallait pas souffrir....

c'était totalement contraire aux valeurs de merde qu'on nous bourre dans le crane à  l'enfance...

Dernière modification par ziggy (31 décembre 2013 à  03:16)


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Bicicle
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Très bien décrit tout ça.

C'est vrai que c'est dur d'avaler l'intérêt du traitement au long terme, moi même je suis un peu dans l'état d'esprit que tu avais quand le médecin te proposait le TSO à  l'époque... Genre, "merde je prends 5 ferme". C'est pas évident du tout d'intégrer ça et de se dire que c'est un moindre mal comparé à  continuer à  faire n'importe quoi.

Faudrait que je retourne au CSAPA voir pour la métha... Ça me fait assez flipper je dois dire. J'en parlerai à  la médecin pour voir ce qu'elle en dit.

Dernière modification par Bicicle (31 décembre 2013 à  02:59)


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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ziggy homme
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Bicicle a écrit

C'est vrai que c'est dur d'avaler l'intérêt du traitement au long terme, moi même je suis un peu dans l'état d'esprit que tu avais quand le médecin te proposait le TSO à  l'époque... Genre, "merde je prends 5 ferme". C'est pas évident du tout d'intégrer ça et de se dire que c'est un moindre mal comparé à  continuer à  faire n'importe quoi.

Faudrait que je retourne au CSAPA voir pour la métha... Ça me fait assez flipper je dois dire. J'en parlerai à  la médecin pour voir ce qu'elle en dit.

Et bien écoute, je ne saurai que t'encourager à  le faire et même le faire sans plus attendre...!!! car vraiment et je me répète ici mais mon plus gros regret dans cette histoire de toxicomanie, c'est d'avoir perdu tant de temps, d'énergie et de santé avant d'aller consulter en centre methadone. Franchement, je connaissais la méta comme tout tox peut la connaitre mais je ne l'avais jamais encore expérimenté au niveau thérapeutique et cela a surpassé toutes mes attentes....

vu que tu t'interroges et que quelque chose semble te bloquer et te faire peur, je ne peux que partager avec toi ce que j'ai vécu lors de ma mise sous methadone, la premiere fois il y a quelques années déjà ...

Pour moi, le passage en centre, ca a été un moment salvateur, pas loin de la résurrection - mais bon je te laisse imaginer dans quel état je pouvais être après des mois de sevrage à  répétition, surtout qu'à  mon sens rien ne renforce plus la dépendance que de consommer à  l'issu de 15 jours de manque. C'est un moment particulier car cela superpose à  la fois un sentiment d'échec complet à  une sensation de soulagement tellement radicale, plaisante et ultra-totale... on est cerné dans tous les angles, le produit est au cœur de tout, autant par son absence que par sa présence... et le retour en force de la molécule dans la chair fraichement sevrée m'a toujours donné la déprimante certitude que c'est foutu avec à  la fois une telle paix physique... toutes les motivations du monde sont forcément balayées d'un coup face au constat désespérant que l'on peut faire : d'un côté le sevrage et ses milliers de minutes à  souffrir pour un résultat lamentable et de l'autre le produit qui dans un tel moment affiche sa toute puissance. Aussi moi, plus j'ai insisté dans cette voie de m'entêter à  la decro et plus ma dépendance s'est aggravée jusqu'à  vraiment.... être super mal tant physiquement que mentalement.

Et cet état là , au terminus de la tox, je ne le souhaite vraiment à  personne. Car tant qu'il y a du désir pour l'hero et un minimum du plaisir, moi ca va, c'est différent, j'arrive à  faire avec et je m'y retrouve mais là  ou ça bloque c'est quand l'usure prend le dessus, que la came n'apporte plus rien si ce n'est son lot d'effets plombants et alors que j'en pouvais plus, la dépendance me dominait totalement et toujours plus/ ca revient pour moi à  subir et quoi que je fasse, quel que soit l'investissement le produit me prouvait toujours plus et mieux son omnipotence... c'est à  se flinguer. Et rien que de l'écrire, ça me rappelle les dispositions dans lesquelles j'ai pu finir lors de mon premier cycle d'accroche il y a quelques années, j'en ai la nausée.... je ne voyais plus de solutions, je commençais à  avoir des idées vraiment noires alors on m'a conseillé de tenter la métha (jusqu'alors je n'avais fait que le sub). Et vu mon état, j'avais rien à  perdre.

le CSST ?? Je n'attendais rien de précis. Pour moi, ça ne marcherait pas car j'étais passé du côté obscur, état de certitude désespéré et de détresse morale que j'avais construit tout seul sans m'en rendre compte en m'auto-détruisant avec ces sevrages à  répétition, stratégie perdante qui m'avait laissé fini par croire que j'en sortirai jamais, j'étais donc persuadé que c'était plié... vraiment je n'y croyais plus. J'avais tout donné pour m'en sortir, toute mon énergie au plus profond de moi - plus de 150 journées de crise de manque auto administrées sur une année pour un état de dépendance toujours plus aggravé. C'était comme si l'énergie que je mobilisais pour me libérer ne servait qu'à  aggraver mon état, et c'est d'ailleurs bien exactement ce qu'il se passait.

Quand ils m'ont vu au centre la première fois, j'étais en loque - 30 kilog de moins qu'aujourd'hui - j'avais plus un zest de sérotonine dans mon cerveau, j'étais exténué. Je leur ai tout RACONTE et j'ai insisté sur le fait que je n'arrivais vraiment pas à  gérer aucun opiacé, que si j'en avais dans la poche, j'y pensais tout le temps, que je finissais forcément par prendre tout ce qui traine autour de moi, le sub dans le nez jusqu'a dix fois par jour. Bref, le médecin m'a proposé de venir quotidiennement pour l'induction metha, ce qui m'allait parfaitement car j'avais besoin de soutien, j'avais besoin d'être en contact.

Voila en démarrant la bas au csapa de Nanterre, j'étais au plus mal, je partais donc de très bas alors forcément, la méthadone a eu très rapidement un effet... miraculeux. Et même si je prenais déjà  du sub depuis des mois, étant donné que je n'avais fait que le détourner, je n'en avais obtenu aucun effet thérapeutique....

et là  en à  peine 15 jours, j'ai vécu une genre de résurrection que j'attribue vraiment à  l'état d'équilibre inédit que permet spécifiquement la méthadone qui grâce au haut seuil d'exigence du centre m'était attribué sur place tous les matins à  heures fixes - ce qui m'a beaucoup aidé. Et mon organisme tout entier m'a offert un grand MERCI.

J'ai rapidement obtenu un triple effet kiss cool: d'abord une stabilisation sur le plan des endorphines (sensation que je n'avais plus vécu depuis plusieurs années) puis ensuite un effet de boost en sérotonine lié à  l'inhibition de la recapture que permet la metha et également un très reposant effet de fond de paix anxiolytique.

Pour la première fois depuis la fin de la lune de miel de l'hero plusieurs années avant, je me suis senti vraiment apaisé... et chaque jour, un peu plus, un peu mieux.

Cela a tellement contrasté avec l'état d'usure dans lequel je m'étais mis progressivement avec la conso quotidienne de multiples prises opiacés et coke, que ca m'a fait un choc positif... serieu j'en revenais pas car j'avais oublié ce que c'était d'être normalement équilibré et d'a quel point c'est plaisant, léger, et si facile à  vivre !!!. C'est là  que j'ai percuté qu'en fait depuis des années je vivais dans le yoyo et j'avais fini par ériger cet état de déséquilibre permanent en normalité et que vivre comme ça m'avait inexorablement conduit à  une putain de dépression, pas étonnant d'avoir des cravings et des besoins de came quand on va si mal.... et là  je me sentai enfin bien, si bien et tellement mieux que dans la conso, le ressenti d'équilibre m'a tellement soulagé et apaisé que je ne voulais pour rien au monde l'échanger... consommer ??? mais pour quoi faire?

bref tout cela pour dire que vu mon état d'usure et de fatigue j'ai été extrêmement réceptif à  l'aide que donne la méthadone et pour finir, je suis passé en quelques semaines d'un état proche suicide à  celui d'un adulte bien dans ses pompes qui a envie de mordre la vie à  pleine dedans.

Cet état m'a permis de rapidement me relever et l'année qui a suivi a été très riche à  tout niveaux et j'ai repris la vie de plein pied. Tous les 15 jours, je remerciai le docteur en lui répétant qu'il m'avait sauvé la vie, et lui gêné et timide me rétorquait "mais non mon cher, vous vous êtes sauvé tout seul". Et moi de lui répondre "n'empêche sans votre méthadone, je serai certainement ou mort ou dans la merde"...

J'ai quand meme tres vite recuperer et cet état de bonheur d'etre en bonne santé est vite redevenue la norme de mon quotidien et tant mieux... et les choses se sont mises assez vite en place.

Comme j'avais pas commencé à  fortes doses (j'avais switché depuis 2 ou 4 mg de sub de mémoire), j'ai fait le sevage l'année suivante et je n'ai rien de rien senti...

et pour la premiere fois de toute mon existence , j'ai vécu clean des mois et des mois en étant heureux, je buvais pas, pas de pétards et meme plus de clopes..

donc il m'a pas fallu 5 ans, beaucoup moins... et aucun cas les deux ans que j'ai vécu avec ce traitement n'ont été désagreable, au contraire la méthadone me donnait juste l'impression d'etre comme une vitamine... et c'est tout  !

expérience 1000% positive.

Rapidement, je te reglisse ici ce lien IMPORTANT qui est noyé dans mon gros pavé ci-dessus.
http://www.elizabethfry.qc.ca/journal/p … /art02.htm 
Cet article est une mine d'or car il contient et résume toutes les informations et sources associes.

enjoy


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Ricoson homme
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1820 messages
Alors la, le simple journal de bord prend un sens inattendu.
Mascotte 2014, c'est trop de responsabilité. Il faut que j'en parle a mon addicto...
Un sevrage avec passage a zéro et en directe et en douceur sous le feu des projecteurs . Il faut que j'en parle a mon impresario...

Je suis arrivé sur ce forum en découvrant les outils a disposition pour la première fois de ma vie, alors que cela faisait plus de trois ans que je tournais autour de ma paille, en n'ayant d'autre relation avec le monde des UD que par l'intermédiaire de mon fournisseur.
J'ai plongé dès le début du traitement dans les rumeurs diverses que je lisais a longueur de journées, sur les différents liens que proposait "google" en réponse aux critères du genre "méthadone" "sevrage méthadone" "sevrage" "servage héroïne".
Il m'aura fallut 2 mois de subutex/sevrage/heroine puis de 10 mois de Méthadone avant d'enfin pouvoir tirer pleinement profit du produit, soit en Juillet de cette année.

Ce que j’apprécie sur Psychoactif, c'est que sa réflexion et son intelligence laisse peu de champs aux "on dit" et autres "bruits de couloirs" des CSAPA ou CAARUD, sans jugements ni dogmes quand aux choix des usagers divers, et variés.

Ziggy est un "pourfendeur des idées reçus. Je pourfendrais avec lui.

RicoSon el excito d'el momento......

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages
Vous risquez de faire une bonne paire et de m'offrir une retraite dorée sur le sujet méthadone que je défendais corps et âme.
Je suis impressionné de te lire bien dans ta peau alors qu'après 12 années, je suis bien dans mes pompes avec 120 mg !

Mais le temps use et vous lire avec tant de bon sens sur la méthadone est une assurance que cette section du forum est entre de bonnes mains. Ceci n'engage que moi.
Du coup, je vais pouvoir mieux m'occuper de ma mascotte : "le cannabis thérapeutique" !

Tu vois Rico, les choses prennent des tours innatendus et bien sympatoches dès que le sourire revient.

Amitiés

Fil

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Merci Fil.

C'est curieux comment les choses évoluent, et c'est a la limite plaisant d'en découvrir petit a petit certains avantages.

Le dernier rendez-vous avec la Doc a changé d'ambiance.
Alors, M Rico Hugo, vous êtes a quel dosage, m'a elle demandé, le stylo a la main.
4.
Bien, vous aurez fini ..Elle regarde son calendrier...en Avril. Et elle fait sa prescription.

Elle qui m'a toujours freiné, puis laissé faire, la voila qui me met un objectif court terme.
Et il n'y a pas qu'elle.....surpris et je recois des sms du genre "alors, les 3mg, c’est pour bientôt Rico ?"

Tranquillement, et "sans angoisse", je suis passé a 3mg hier, et suis revenu a une seule prise, sur les conseils de ma Doc Argentine.

Rico, qui pense au jolis mois de Mai, quand on peut se "découvrir d'un fil" et que l'on "fait ce qu'il nous plais".

Dernière modification par Ricoson (19 janvier 2014 à  13:08)


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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
Cooool !! et c'est parti Rico... sur la route du 3 !!! ça déboite :) elle assure ta doc et je pense qu'elle a bien raison de te motiver car maintenant elle te connait et elle sait très bien que tu peux le faire sans soucis et que c'est ce que tu cherches.

Généralement, quand un sevrage progressif se met à  foirer (pour une raison ou une autre, psychologique - environnementale ou autre) cela se traduit par une série de symptômes qui pousse les gens soit à  reconsommer de la came soit à  devoir remonter leur dosage, ce qui n'est clairement pas ton cas.

J'ai une pote qui ne peut pas passer en dessous de 10mg. Elle l'a fait des dizaines de fois et à  chaque fois, en arrivant vers 10 mg, elle commence à  fissurer, elle arrive plus à  se gérer, et la came revient dans sa vie. Apres X tentatives en echec, le médecin ne cherche plus à  la motiver à  diminuer mais au contraire, il travaille avec elle la possibilité de rester à  un dosage de confort un certain temps...

Tout cela pour te dire, que je suis persuadé d'une chose, c'est que tu es sur la route du succès thérapeutique, et que si tu avais du t'effondrer, ce sera déjà  fait. Si tu es arrivé tranquillement à  4 , tu arriveras à  0 de la meme façon. Diminuer de 1 par mois est "insensible" c'est comme ça que je l'avais fait. Et tu seras supris de voir qu'il y a aucune différence entre ta vie maintenant à  un dosage faible et l'abstinence... en quelque sorte, tu es déjà  dans l'abstinence peut etre pas totale sur un plan métabolique mais sur un plan mental, ce n'est pas avec 4 mg de mtha qu'un ex-Junk s'envape...

Je pense possible que la doc soit restée curieuse de voir ton évolution et que maintenant elle a acquis la certitude que tu es un bon sujet pour l'abstinence durable long terme sans traitement ; c'est super bon signe Rico car en plus, ta doc je la connais et ce n'est pas son genre de "speeder" les gens donc si elle t'a proposé la diminution, c'est qu'elle a un pronostic favorable te concernant... surtout que dans notre centre, la méfiance est le mot d'ordre car ils ont déjà  eu le cas d'un mec stabilisé à  5 mg depuis des années et bien dans ses pompes qui a souhaité arrêter la méthadone et qui a été retrouvé mort chez lui d'overdose quelques semaines après...

allez hold on et pas à  pas, c'est comme ça que ça fonctionne

ziggy

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Roubz26 homme
Ex-polytoxico
Inscrit le 16 Sep 2013
203 messages
Un exemple de TSO !
Je te souhaite d'être aussi heureux et bien dans tes pompes une fois à  0, et c'est clair que le "boulot est fait" de façon à  ce que avec ou sans méthadone, ton état n'en dépende plu.

J'ai la chance d'avoir su écouter et remonter mon dosage à  60mg quand je pensais être déjà  très bien a 40mg, aujourd'hui après plusieurs mois stable à  60mg, j'entame la baisse de mon traitement, je suis passé à  55 sans soucis cette semaine, et  après y rester 10/15jours je tomberais à  50, et ainsi de suite jusqu'à  40... Au final on s'en fou du temps que ça prend et c'est bien ça qu'il faut prendre en compte pour que ce soit une réussite.

Je me souhaite de réussir la baisse du traitement de manière semblable à  la tienne, et te souhaite d'être heureux par la suite et d'être un de ceux pour qui le traitement est bénéfique, même une fois arrivé à  l'abstinence!

Au plaisir, si jamais j'ai une question à  te poser pour ma diminution je viendrais te la poser en mp.
Bon courage ! Robin

On a qu'une seule vie, il faut faire en sorte d'être réellement heureux.
Il faut se donner de l'importance par ce qu'on est, ce qu'on entreprend,
pas par ce que l'on possède .
et ce n'est pas bon de laisser ses émotions guider sa vie.

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mortfine homme
NO P@S@R@N
Inscrit le 31 Dec 2013
200 messages
je te souhaite un beau et ensoleille printemps ricoson, le mois de Mai c'est le plus beau pour y être née
je sais de quoi je parle

bonne continuation et a bientôt

M.

réagir bêtement a un acte stupide, crée une situation idiote
Pierre Dac.


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Benjamin Armerion homme
Opïoidocannabinomane
Inscrit le 29 Apr 2013
268 messages
Bon courage à  toi que je lis si souvent! Et profite bien, c'est dur tout ça mais ça se fait, bravo!

Dernière modification par Benjamin Armerion (19 janvier 2014 à  19:45)


Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 170, Éd. Livre de poche n° 987)
"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à  une société profondément malade." J. Krishnamurti

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Mais non Benjamin Amerion.

Ce n'est pas dur du tout. Je te l'assures. Les "opérations coup de poing" et autres "coldturckey" ce n'est plus de mon age. Je l'ai déjà  fait avec succès, dans la douleur, mais il y a 25 ans maintenant et je n'aurai plus la force de recommencer.
C'est dans la douceur.

Dernière modification par Ricoson (19 janvier 2014 à  19:53)


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Benjamin Armerion homme
Opïoidocannabinomane
Inscrit le 29 Apr 2013
268 messages
Très bien alors, tu as raison. Même moi j'ai pas envie de me faire chier avec les sevrages à  la dur.

Mais ça demande un certain boulot psy de sortir un peu de tout ça je trouve, non?

Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
(Ainsi parlait Zarathoustra, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p. 170, Éd. Livre de poche n° 987)
"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à  une société profondément malade." J. Krishnamurti

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Il faut mieux être clair avec soit même avant de s'y lancer, mais il n'y a pas eu travail au sens thérapeutique.
Je voyais au début le psychologue du CSAPA, mais nous n'avons jamais trouvé de pistes intéressantes a poursuivre.

Je dois avouer que le forum aura formidablement servis a m'y retrouver, car j'étais totalement perdu au début.

Finalement, j'adore me remettre en cause.

Dernière modification par Ricoson (20 janvier 2014 à  21:42)


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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
yo Rico,

Peut etre que le forum t'aura "aider" à  lâcher prise et laisser couler par rapport à  la question de la dépendance... et à  enlever la charge négative que tu associais à  la méthadone...

C'est à  mon sens ça le travail à  faire avec un TSO pour apprendre à  bien le vivre. Pour la plupart des gens au début le traitement est quelque chose qui est extrêmement difficile à  vivre pour certains. Le problème c'est qu'en focalisant sur la dépendance comme un problème en soi à  résoudre absolument, cela génère du placebo négatif et cela complique souvent énormément les choses alors que ça pourrait glisser tout simplement... mais pour que ça glisse, il ne faut pas être en opposition avec son traitement... Hors vivre son traitement comme une drogue qui toxe qu'il faut arrêter le plus vite possible est le meilleur moyen d'en chier...

C'est exactement comme la question de l'acouphène. Plus tu écoutes ton acouphène plus celui-ci existe, plus il devient pesant, ca conduit certains au suicide... Par contre si tu arrives à  zapper toute pensée par rapport à  l'acouphène, celui disparait de lui même le cerveau finissant par le classer comme une perception continue et sans significations...

L'évolution de Rico est super positive et c'est un témoignage important à  mettre en avant. Il y en aura d'autres après (je pense à  moi pour 2015 smile) mais c'est important d'apporter des témoignages positifs à  l'édifice, des témoignages qui cassent en mille les idées reçues sur la méthadone, à  commencer par l'idée que le sevrage est une galère de merde... ben non. Ca peut se faire dans la belle douceur. Ou pour ceux qui imaginent à  tort que la méthadone est une saloperie dont il serait impossible de se défaire... ben non, non plus... au contraire même :)

Rico a fait un super bout de chemin et ceux qui comme moi prennent plaisir à  le lire et suivre son évolution ne peuvent qu'etre heureux de voir ce cheminement vers la lumière...

C'est vrai qu'il y a quelques mois encore tu n'étais pas complétement au clair avec ton TSO, dans un dynamique peut etre trop "active" à  vouloir absolument baisser, (je me souviens la surtout quand tu as commencé à  réduire le dosage de 70% en quelques heures...) et il t'aura fallu te remettre totalement en question pour accepter une autre vision et cela a déclenché en toi le passage de ... ah merde je sais plus comment te dis... "désespéré avec élégance" a la "fureur de vivre"...

Bon après concernant ton passage de 4 à  3, ben que je suis presque certain que cela ne changera rien à  ton bien etre et que tu vas meme pas le sentir...  d'apres certains il est possible que néanmoins tu ressentes des petits désagréments légers qui pourraient apparaitre maximum 5 jours après le changement de dosage et qui dureraient quelques jours seulement pour que tout rentre dans l'ordre rapidement... ensuite pause... puis pallier suivant.

C'est vrai que t'approches de la fin là ... plus que 3 palliers smilewink :)

Dernière modification par ziggy (21 janvier 2014 à  00:26)


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Ricoson homme
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Yo Ziggy

Le placébo négatif, on appelle cela un nocébo.

Oui, c'est un peu cela que j'appelle, "être clair avec moi même". L'acceptation de ce que tu es, sans illusions, ni désillusions, mais avec un reflet positif.
J'avais repris confiance dans la vie, et dans ma vie, et la Méthadone me permettait tout simplement de maintenir cet état durablement. Je n'étais plus pressé d'en finir, j'avais tout mon temps, et c'était "bon temps rouler" avec 8mg........
Moi qui déteste faire de ses particularités une fierté, cet été, c'était carrément la "Méthadone pride".drapeau-blanc

En tout cas, j'étais sorti du mauvais film ( "désespéré avec élégance") dans lequel je m'étais enfermé, et je pouvais dérouler enfin ma "fureur de vivre".

J'ai cessé de me demander toute les 5 minutes : "C'est quand qu'on arrive" ?

Rico.

Dernière modification par Ricoson (21 janvier 2014 à  09:07)


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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
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Aller, je me fais "plaisir". Je remplis mon fil et je site Mandela.
"Cela semble toujours impossible, jusqu’à  ce qu'on le fasse".

Une bonne semaine a 3mg en une prise unique qui est pour le moment a 15h00.

Je ne sais pas comment font ceux qui sautent ne serais que ce de 5mg a zéro.
Le passage de 4mg a 3mg ne m'a parut ni compliqué, ni transparent. Le confort est toujours la, mais ce n'est plus le même.
la prise du produit n'a que peut d'effet sur mes sensations, et aucun sur mon moral.
Mon humeur est vagabonde et me rappelle mes 23ans d’abstinence.
Je continue a bien dormir sans benzodiazépines, ni éthanol. Je consomme "en pleine résonance cognitive" beaucoup de THC, et c'est l'unique produit avec le "tabac" (si on peu en parler comme psychotrope").

Il est très difficile de percevoir les désagréments due a la baisse d'avec ceux que l'on peut ressentir naturellement et sans addiction aux opiacés.

J'ai perdu un peu d'appétit et d'appétence, mais il est vrai que j'en ais tellement eu cet été qu'une allure de croisière ma va bien et qu'on est en hiver. On a pas toujours la forme et/ou la pèche, ni le morale au maximum. Quand ce n'est pas de la déprime a rallonge, un petit coup de vent frais, c'est formateur.
Mon fiston me dit qu'il lui faut une bonne demis heure pour être en forme le matin. Moi, il me faut une bonne heure maintenant et ce n'est plus la peine de prendre ma Méthadone pour.

Assez frileux en revanche, mais c'était comme cela a 8mg et comme me dit ma Doc.
Qui vous dit que vous ne seriez pas de mémé sans la Méthadone ?
drapeau-blanc On renvoie si facilement le moindre désagrément au TSO.

Dans les petits moments de fatigue, l’héroïne ne me vient plus depuis longtemps a l'idée, et si je me force a y penser, c'est pour le moment (et depuis longtemps) un "certain dégout" qui me vient a l'esprit.
On peut en consommer devant moi ou je pourrai en avoir en quantité dans mon tiroir que ça ne me ferait rien de rien. Et je n'ai rien contre les opiacés. Nous nous sommes tant aimé.merci-1

J'attends un bon mois avant de passer a 2mg. Ca fera -33% cette fois, alors, "doucement les basses".

Rico y su Métha@Son.

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Ricoson homme
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Bonjour.

Et bien, me revoilà  après 6 semaines d’absence.
Tu parles d'un bon mois a attendre. Je suis toujours a 3mg.
J'ai fait l'erreur de baisser a 3mg en arrêtant la double prise qui était de 2 x 2Mg.
J'aurai du d’abord passer a une prise unique en restant a 4mg, puis plus tard, passer a 3mg.
La stabilisation a finalement duré bien plus que prévu, et j'ai perdu beaucoup d'appétence.
Cela revient, petit a petit et je le lâcherai pas le bout, mais cela m'aura un peu couté.

Tout cela c'est cumulé avec un retour de ma colopathie fonctionnelle que les 3mg ont fait resurgir, car j'avais ces problèmes avant de replonger. Heureusement que je m'étais fait soigner les dents avant d'arriver a ces dosages, car j'imagine que j'aurai eu aussi des soucis de ce coté.
J'ai donc de gros problèmes de digestion et d’appétit, et je vais devoir reprendre les traitements pour clamer les symptômes de cette "saloperie" de colopathie.
Je revois la Doc, qui revient de Bora bora comme dit Bicicle, lundi matin. Je ne l'ai pas vu depuis 6 semaines.

Je vais lui reparler de mes problèmes gastriques, que j'ai tendance a mélanger avec la méthadone et sa baisse. C'est gênant et freinant, mais pas invalidant.

Rico : le retour

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@lex homme
Buprénorphinomane a la retraite. Methadonomane.
Inscrit le 24 Feb 2014
718 messages
Hello,

Bon retour Rico, et courage pour la suite ! :)

salut

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Ricoson homme
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1820 messages
Bonjour a tous.

J'aurai bien aimer dire le contraire, mais appelons un chat : un chat.
Toujours a 3mg et il faut avouer que, si je ne suis pas encore revenu a la case "désespérer avec élégance", je me fais chier et j'ai perdu beaucoup trop d'appétence et d’appétit.
La "fureur de vivre n'est plus qu'un vieux souvenir...
Ca va faire deux mois et je commence a m'impatienter.

Je suis en permanence "emmerdé" par ma colopathie fonctionnelle, ce qui n'a bien sur rien a voir avec la Méthadone, car j'ai déjà  eu ce genre de crise bien avant de reconsommer.

En attendant, cette baisse d'appétence plus ces soucis "gastriques" et "coloniques" me fatiguent.

Et j'ai pas envie de réaugmenter. Il y a des jours aussi ou ça va mieux. Je me dis que je suis en train de faire le plus dur, et puis le retour en une prise est difficile m'avait prévenu la DOC.
Disons que, aujourd'hui, je me fais chier grave et que j'en avais assez de garder cela pour moi.
J'ai commencé et continué ce poste parce que cela m'a beaucoup aidé. Je ne vais pas maintenant "manger ma langue" pour que ceux qui me lisent aient envie de sevrer.

Je suis la pour témoigner, et je l'avais oublié.

Rico un peu tendu ce jour. Ça doit etre ces horribles résultats électoraux.

PS : Si prescripteur passe par la et qu'il connait des trucs qui fonctionnent sur les symptômes de la colopathie fonctionnelle, vu que ce n'est pas guérissable....

Dernière modification par Ricoson (31 mars 2014 à  14:20)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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