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Le blog de djinsinthewood » Solitude et codéine » 14 octobre 2019 à  12:47

Je suis touchée par ton texte car tu as su trouver les mots sur ce que j'ai pu vivre dans le passé.

La codéine comme une béquille chimique pour m'accepter, cesser de me faire un mal intérieurement et pour, je l'ai vraiment cru, éviter de sombrer dans la "folie".

Moi aussi j'étais entourée, avec un beau métier mais un esprit que je croyais cassé, comme tu l'as si joliment écrit.

Il n'y a pas de fatalité. Poursuis ton cheminement intérieur, ton analyse, auto-analyse et fais toi aider si tu le peux. Un jour, c'est étrange, mais tu auras avancé au point de pouvoir renoncer à la codéine et à ses pseudos bienfaits.

Tu pourras lâcher prise, t'accepter comme tu es, comprendre le motif réel de ce mésusage et tenter de le régler ce problème autrement.

En tout cas, c'est frappant de te lire et ça me renvoie quelques années en arrière alors que j'avais déjà dépassé le stade de considérer la codéine comme une panacée, mais pas encore atteint celui où j'ai enfin été prête à y renoncer.

Merci. …

Le blog de Ce pseudo est déjà prit.. » Ma petite vie » 06 juin 2019 à  16:15

Une grosse merde, certainement pas !

Relis toi, tu verras que tous les indices sont là pour comprendre l'origine de ton anxiété et de ta déprime. Il te reste à y faire face, à accepter, digérer, dépasser et ne pas poursuivre le conditionnement mis en place par ta mère, sans doute involontairement car elle était mal en point sur le plan psychologique.

Mon histoire n'est pas la même que la tienne mais pour moi c'est mon père qui a été à l'origine de l'anxiété démesurée qui a bouffé une partie de ma vie. Je le savais mais je n'étais pas capable d'affronter ces souvenirs et de les dépasser.

Je suis devenue dépendante à la codéine parce que je suis réceptive aux opiacés et que j'avais remarqué qu'elle m'apaisait et me permettait de dormir la nuit. J'ai mis des années à comprendre que la nuit me terrorisais car toutes les plus grosses angoisses, mes troubles alimentaires, mon insomnie, ma petit voix intérieure me dénigrant, c'était surtout la nuit.

Aujourd'hui, j'ai dépassé tout cela, j'ai fait un sevrage, je n'ai plus la moindre envie d'opiacés et je suis soignée pour un trouble anxieux généralisé. L'efficacité de l'antidépresseur m'a permis d'affronter les peurs les plus terribles, les comprendre et puis digérer et passer à autre chose.

J'ai fini par retrouver cette petite fille qui voyait son père boire le soir, s'énerver, exprimer son désespoir, me prendre à témoin, puis prendre ses clés de voiture et disparaitre dans la nuit. Je la revois cette fillette cachée sous ses draps à pleurer pendant des heures parce qu'elle ne savait pas s'il allait se suicider, avoir un accident, se battre, être agressé, disparaitre ou bien revenir. Ces nuits éveillées à pleurer et ces années à écouter le désespoir de mon père alors que je n'étais qu'une enfant m'ont conditionnées et enfermées dans un processus anxieux.

J'ai fini par le haïr puis quand il est mort à me détester de l'avoir haïe. Maintenant je sais que c'était un homme merveilleux car il m'aimait d'un amour inconditionnel, mais qu'il était aussi un homme sombre car il n'a pas fait soigner ses troubles psychologiques et psychiatriques et que j'étais au milieu du chemin, avec ma mère tentant de me protéger avec un bouclier plein de trous, tellement les crises de désespoir de mon père étaient profondes.

J'ai fait la paix avec mon passé. Ca ne veut pas dire que je ne suis plus anxieuse, mais que mon anxiété est gérable.

Je n'ai aucun doute qu'un jour tu vas toi aussi trouver le chemin qui te permettras de dépasser ces expériences néfastes d'enfant et d'adolescent. Je peux t'assurer que ça ne passera pas par la consommation de drogue ou d'opiacés car ça n'est qu'un moyen de fuir.

En attendant, il ne faut pas te dénigrer car cela ne correspond par à la réalité. C'est une déformation de ta dépression et de ton anxiété, comme un miroir dans une fête foraine qui te montre sous des traits grotesques. …

Le blog de Deltaa » Comment bien dormir (sans drogue).... » 08 novembre 2018 à  11:45

Moi aussi j'ai été une grande insomniaque à cause de l'anxiété, puis quand j'ai fait mon sevrage dégressif de la codéine. Pour la période d'insomnie la plus récente ça a été de juillet 2017 à Juin 2018 c'est à dire la seconde partie de mon sevrage dégressif et 6 mois après.

Il y a un milliard de raisons pour l'insomnie, moi c'était le trouble anxieux généralisé, puis la réduction et l'arrêt de la codéine puisque je la prenais uniquement en me couchant (ah que je dormais bien et sans angoisse, c'était le but de mon addiction...).

J'ai commencé à retrouver un bon sommeil en juillet 2018 parce que la tension nerveuse du syndrome post sevrage a diminué grâce à 10mg de valium que je prenais depuis janvier. C'est pas un somnifère (je hais les somnifères) mais un benzo et curieusement, il ne me fait pas dormir. De janvier à juin, il a servit de myorelaxant insuffisant pour couvrir ma tension physique (mais j'ai refusé d'en prendre plus) mais je ne dormais pas ou si peu (entre 4/5 et 7/8 heures du matin). Maintenant, je m'endors souvent avant de le prendre, parfois je l'oublie et parfois je dors 3 heures après, par contre il calme la tension physique énorme qui m'empêche de dormir. Désormais cette tension s'est retirée dans les mains et les avant bras, c'est supportable.

Outre les conseils habituels (pas de café, de vitamine C, d'écran bleus, de bouffe, d'activité énervante et stimulante avant de se coucher), il y a des causes profondes à l'insomnie et pourquoi ne pas chercher les tiennes si rien ne marche.

Il peut y avoir la dépression (idées noires en boucle) ou l'anxiété (peurs et angoisses en boucles, surtout la nuit). Les prendre en charge pourraient réguler ton sommeil. Il y a aussi des causes physiques. Mon addicto m'a proposée pendant un temps d'aller faire un test en service hospitalier pour voir si quelque chose clochait (par exemple de l'apnée ou des troubles du rythme du cerveau). Ca peut être intéressant car elle a un patient qu'elle a pu soigner de son insomnie après ce test, sans somnifère ou benzos mais avec un régulateur du rythme de ses ondes cérébrales qui étaient un peu folles.

Pour prendre du recul avec cette insomnie, j'en ai tiré un truc positif, je me suis cultivée en bouffant du documentaire sur la 5 et Arte en pleine nuit. C'était parfois passionnant (les volcans, l'espace, les dinosaures, l'évolution de l'homme, l'éthologie et le comportementalisme animalier...) parfois improbable (la taïga sibérienne, les grenouilles, les danses folkloriques équatoriennes...).

Courage ! …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Les blogs de Psychoactif. Quelle suite ? » 23 octobre 2018 à  12:09

Les forums ont un côté technique, soutien immédiat, réponse, ils sont très bien catégorisés et ont une utilité que je trouve fondamentale.

Les blogs sont plus fantasques, imaginatifs, ce sont des lieux de créativité ou de tranches de vie. J'aime bien les feuilleter, même si tous ne m'intéressent pas.

Le 1er point négatif, c'est le côté bazar et le fait que les sujets tombent dans le néant très vite, ce qui poussent certains à faire plusieurs blogs par jour, ce qui accroit encore leur nombre.

Je ne sais pas s'il serait possible de créer des catégories comme pour les forums, le blog en lui même ne s'y prête peut être pas. Les catégories pourraient être différentes de celles des forums car la fonction des blogs n'est pas la même.

Il faudrait peut être envisager un système de hiérarchisation différent de ce qu'il est actuellement, puisqu'il pousse les gens à refaire un blog juste pour être au dessus. Ne serait il pas possible d'envisager un blog par personne ou du moins par sujet abordé qu'on pourrait mettre à jour et qui remonterait en hiérarchie à chaque nouvel apport, ce qui réduirait d'autant la masse de pages.

Je suis nulle en informatique mais un système de sous-pages, d'actualisation ne serait il pas envisageable au lieu de recréer ces pages de blogs à des années lumières des précédentes ?

Pour le contenu éditorial, vous pouvez compter sur le signalement puisque nous sommes nombreux à lire les blogs. Personnellement je ne l'ai jamais fait car les personnes qui dérapent sont souvent en grande souffrance, mais d'autres plus anciens que moi et ayant plus de recul font ça très bien.

L'idée du décalage dans le temps entre écriture et parution ne me parait pas une solution si vous êtes déjà débordés à moins de demander à quelques anciens piliers que je ne citerai pas de donner un peu de leur temps pour faire cette pré-lecture.

En-soi, je trouve le système un peu en contradiction avec la liberté du site, même s'il y a des limites qu'on comprend vite en le fréquentant. Ceux qui m'admettent pas ces limites sont justement assez souvent des personnes en grande détresse qui ont besoin d'accuser ou de provoquer en pensant que ça va leur faire du bien de se défouler. Les empêcher de publier me pose problème, alors qu'un modérateur qui explique les limites ça a au moins un petit effet sur la personne, du moins je l'espère. …

Le blog de Marge66 » 20 ans de perdus » 22 octobre 2018 à  12:35

Bonjour Marge,

Ne vois pas cela comme du temps perdu. C'est comme ça. Moi j'ai eu la codéine au dessus de ma tête 25 ans, même si je n'en ai pas pris pendant toutes ces années (plus de la moitié quand même), j'y ai pensé tout ce temps.

Maintenant, j'ai fini mon sevrage dégressif en CSAPA, démarche que je n'avais jamais fait. Un jour j'ai été prête et tu l'es aussi. Alors fonce et ne pense pas trop au temps perdu.

Il faut bien sur du temps pour accepter, digérer et aussi regretter mais il ne faut pas que cela te conduise à la rumination car elle nous fait tourner en rond, c'est une vrai machine infernale.

Allez fais ce que tu crois être le mieux pour toi et ton enfant et prends en charge ton anxiété comme je l'ai fait car finalement, ça a été la meilleure aide pour sortir de la codéine.

Une fois l'anxiété prise en charge, j'ai cessé d'avoir envie et j'ai pu aller au bout, même si ça a été parfois difficile physiquement. Ca fait 9 mois maintenant que c'est derrière moi et bien sur avec les opiacés, l'après prend du temps aussi mais avec le CSAPA, cet après est pris en charge lui aussi donc je suis bien.

Je suis sure que tu vas y arriver si tu as moins besoin de ce refuge artificiel car au final, les opiacés peuvent servir de tamis à anxiété mais pas de couvercle, il ne règlent rien sur le fond. …

Le blog de Explorateur » p'tit cerveau tout mou » 12 octobre 2018 à  17:04

Tu n'as pas un cerveau tout mou mais tout sensible comme beaucoup d'entre nous, témoins ou lecteurs de PA, cette merveilleuse et unique béquille non chimique unique sur le net.

Le blog de Polo187 » mon parcour du 1er stilnox à 19 ans, à 15 Xanax 0.50 à 34 ans » 05 octobre 2018 à  11:06

Ce que tu décris, moi je l'ai vécu avec la codéine et sans doute par extension tous les opiacés je suppose. Une réceptivité exacerbée et la recherche nostalgique non pas de l'effet plaisir intense car il n'est possible qu'au tout début mais de l'effet anxiolytique, sommeil cotonneux, corps engourdi et disparition temporaire des angoisses qui lui se reproduit chaque fois qu'on en prend, même après des années de conso et sans être obligé de monter la dose de façon infinie.

Un jour je me suis réveillée et j'ai fait le deuil de ces faux semblant (la codéine n'a jamais soigné mon anxiété, c'était une sorte de passoire à petit trous mais une passoire quand même) en commençant un sevrage dégressif de la codéine que j'ai terminé en décembre. Ce que tu écris est très révélateur sur notre foutu cerveau car je prends 10mg de valium depuis que j'ai terminé mon sevrage et moi il ne me procure aucune sensation.

Mon addicto me le prescrit exclusivement parce qu'il a un effet myorelaxant (il supprime les manifestations physique du sevrage et maintenant du PAWS qui est fort chez moi, même 9 mois après). Perso, le valium, un benzo, je ne ressens strictement rien en le prenant d'un coup le soir. Je me rends compte de son effet en creux, c'est à dire que si le le prends, je n'ai plus de tension physique et nerveuse intense et elle revient en 2 jours si je ne le prends pas. En dehors de ça rien de rien.

Je prends 150mg d'effexor comme toi, c'est ce qui a totalement mis sous cloche mon trouble anxieux généralisé (découvert par l'addicto), là ou la codéine était une passoire. Je suis zen, trop car certaines émotions se sont émoussées mais j'ai vécu tant d'années malade de mes émotions que je vais un peu me reposer avant de tenter une baisse. J'ai commencé une TCC avec l'espoir qu'elle m'aidera à gérer mes angoisses pour baisser un jour l'effexor mais ça va être long, je le sais déjà.

Pour le lyrica, j'en ai pris aussi, 300mg d'un coup, pour les impatiences nocturnes du sevrage opiacés et tu vois, lui non plus n'a rien fait d'autre que soigner mes impatiences et me faire prendre 10kg en 7 mois en me donnant un appétit d'ogresse. En prenant ces 300 mg, je n'ai jamais rien ressenti.

C'est fou de voir que nous avons des appétences et réceptivités différentes mais pour un résultat qui au final est identique.

En tout cas, tu tiens le bon bout, comme moi j'espère et je croise les doigts pour que cela continue. …

Le blog de Luci0le » Devant moi » 01 octobre 2018 à  10:59

Je ne vais pas te répondre en poème, je n'ai aucun talent pour ça.

Tu n'es pas seule à te sentir seule dans ta bulle. C'est une sensation que j'ai expérimentée pendante des années et qui est encore là.

Est-ce que c'est le propre des hypersensibles, des anxieux, des gens qui passent tous leurs instants de libres à réfléchir, mouliner sans pouvoir contrôler le flux de leurs pensées ou bien est-ce que tout le monde est pareil?

Je me suis 1.000 fois posée cette question dans le métro en me demandant si chacun de nous était un univers-ile qui se frôle parfois sans se toucher. C'est à ce souvenir d'étudiante que ton joli poème me fait penser Luciole.

Ces questions qui rongent, c'est le prolongement de cette énervante faculté à penser aux choses sérieuses alors que moi je rêverais être occupée par ma liste de courses, la météo, ou mon prochain WE mais malheureusement ça ne marche pas comme ça. Cette furieuse impression de vivre une grande partie de sa vie en soi est parfois réconfortante mais très anxiogène aussi.

Il faut avancer jusqu'à trouver comment aller mieux. Moi j'ai essayé des années, j'ai testé la dépendance à la codéine, une béquille chimique plaisante mais inutile, puis au bout du rouleau, j'ai soigné mon addiction et commencer à avancer sur mon anxiété entre un AD ultra efficace et surtout une TCC avec un psychologue.

Mine de rien, c'est très dur d'affronter ses peurs, j'en sors laminée des séances avec le psychologue mais je me dis que si je ne le fais pas, je finirai toute seule, prisonnière de ma bulle, mon univers-ile qui pourrait m'engloutir à jamais. Et puis, j'ai fini par admettre que pour mettre du champ avec ses peurs, il ne faut pas qu'elles vous écrasent, donc j'ai accepté que l'AD m'aide à me sentir mieux, même si ce n'est qu'un couvercle. Au moins, il me permet de travailler sur mes peurs et mes questions.

Ne perds surtout pas courage Luciole. Prends cette faculté de trop penser au point de te faire mal du bon côté car un jour elle t'aideras à trouver une porte vers un mieux être, j'en suis sure. …

Le blog de Explorateur » nuit mouvementée » 26 septembre 2018 à  12:05

Bonjour,

J'arrive un peu tard ça fait 3 jours que j'hésite à écrire un message sur ce blog tant c'est un sujet délicat pour moi.

Finalement, je vais opter pour en parler mais sans entrer dans le détail du cauchemar/hallucination/éveillée/paralysée dont je me souviens totalement des années après.

Ce que tu décris Explorateur peut se produire sans prendre de substance psychoactive. Ca m'est arrivée lorsque j'étais étudiante, dès années avant que je devienne dépendante de la codéine (dont j'ai enfin réussit à me sevrer dégressivement, je croise les doigts).

Il s'agissait d'un état de cauchemar/hallucination/éveillée/paralysée. Tout en sachant que j'étais réveillée dans mon lit mais paralysée, ce cauchemar se déroulait toutes les nuits en repartant de zéro et en progressant de jour en jour (la mort bien sur, elle me suivais sans chercher à m'attraper, elle attendait juste que je me retourne pour lui faire face et m'emporter, tandis que moi je la fuyais chez mes parents, en partant la position que j'avais paralysée dans mon lit). Je finissais toujours par m'éveiller car en même temps je luttais pour allumer ma lampe de chevet, signe de "réveil" de mon corps paralysé.

Ca a duré 3 mois et puis ça a disparu à tout jamais. Cette expérience a été angoissante au possible et jamais je n'ai eu ce genre de cauchemar/hallucination réveillée et paralysée sous codéine. J'ai trouvé une explication toute personnelle à cet épisode que j'ai tenté de rationaliser à fond, n'empêche que ça reste flippant, alors qu'il s'est passé des années depuis cet épisode. …

Le blog de cependant » anxyo-lithique » 20 septembre 2018 à  12:32

Bonjour Cependant,

Oui, c'est vrai qu'il y a de la route pour les grands anxieux. La mienne a été longue et va l'être encore.

Lorsque mes angoisses ont débordé, j'ai connu 10 ans de dépendance à la codéine avant de trouver la force de bouger. Pendant ces années, je trainais ma carcasse, effrayée par l'impression que j'étais sur le fil de "la folie" en permanence, tellement mes angoisses étaient nombreuses et de moins en moins rationnelles avec le temps.

Je serai incapable de dire pourquoi un jour je me suis enfin remise en mouvement, alors que mes angoisses étaient toujours aussi puissantes, peut être l'instinct de survie car j'arrivais à un point de non retour ? Ce qui est positif c'est qu'on peut trouver ou retrouver l'impulsion pour essayer d'aller durablement mieux même en étant bouffé de l'intérieur.

Après, je crains qu'il soit difficile d'apprivoiser sa nature anxieuse tant qu'on est totalement pris par ses peurs, d'où l'intérêt de trouver un traitement médical, quel qu'il soit, pour pouvoir souffler en mettant un couvercle, même partiel, sur ses angoisses.

Je suis d'accord avec toi par rapport au psychiatre qui n'est pas le meilleur intervenant pour l'anxiété, sauf pour les médocs. Par contre, trouver un très bon psychologue (un vrai pas un charlatan) qui connait bien l'anxiété et les TCC, je crois que c'est une bonne clé pour accepter sa nature et l'apprivoiser.

Faire face à son anxiété est éprouvant. Perso, je sors de chaque séance avec le psychologue décalquée car jusqu'à ce que l'AD calme la bête, j'étais incapable de regarder en face mes angoisses. Je pouvais affronter mes souvenirs, mon passé même douloureux mais pas mes peurs. Je ne faisais pas le lien entre les 2 car c'était trop dur.

Je ne doute pas qu'un jour tu vas trouver le praticien qui saura t'aider pour faire baisser l'intensité de tes angoisses, avec ou sans médocs. Tu as déjà fait une partie du chemin en comprenant le poids de l'anxiété sur toi (il m'a fallu des années pour admettre que tout venait de là). C'est dur de se dire qu'il faut du temps mais je pense qu'on ne peut pas forcer notre foutu cerveau à faire quoi que ce soit tant qu'il n'est pas prêt. …

Le blog de cependant » anxyo-lithique » 19 septembre 2018 à  16:46

C'est un message qui ne peut que toucher les grands anxieux.

Pour moi, mes angoisses étaient un dragon qui me dévorait le cerveau et le ventre de l'intérieur et contre lequel je n'avais trouvé qu'une parade, me gaver de codéine le soir en me couchant pour tenir en laisse la bête temporairement.

Je sais aujourd'hui que la codéine est une passoire à angoisse à très gros trous, c'est pour cela qu'un jour j'ai trouvé la force de débuter un sevrage dégressif qui est maintenant fini. Quand j'ai consulté en CSAPA après avoir fait la moitié du chemin, j'ai appris que j'avais un trouble anxieux généralisé. Je n'avais jamais entendu parler de ça, moi je croyais juste que je devenais folle et que j'allais finir en camisole de force en arrêtant la codéine.

Mon addicto m'a prescrit un AD, j'avais peur bien sur mais il a marché vite et fort en vidant la fosse à purin que j'avais dans la tête et dans le ventre au point que le soulagement généré m'a donné l'impression d'être libérée d'entraves physiques et psychiques. J'ai déchanté assez vite car quand l'AD marche si vite et si bien, ça serait le signe que le trouble est devenu chronique. Imaginez que vous avez de la tension me dit l'addicto, vous allez prendre un médicament toute votre vie et bien là c'est pareil.

Elle est marrante, entre prendre un médoc contre la tension et un AD, ça n'a rien à voir. J'ai décidé de ne pas me résigner. J'ai entamé une TCC avec un psychologue du centre. Relaxation, méditation, c'est bien quand on est en crise mais le vrai boulot, c'est d'affronter ses peurs les unes après les autres pour comprendre d'où elle viennent et tenter de la rationaliser pour savoir si elles sont insensées ou pas. Quand on rationalise une peur grotesque, on se demande comment un tel truc a pu arriver. Quand on prend du recul sur une peur qui a un fondement, il faut trouver les outils pour régler le curseur et faire baisser le niveau.

Le souci, c'est que tant qu'on a son anxiété en pleine poire, on ne peut pas la rationaliser et l'analyser car ça fait trop mal.

Je crains que les anxiolytiques ne soient pour l'anxiété qu'une passoire à tamis très fin. Ca aide à cacher le mal temporairement un peu mieux que la codéine mais guère plus. C'est une toute petite béquille mais pas suffisante pour tenter d'apprivoiser son dragon intérieur.

Je ne te dis surtout pas de prendre un AD car c'est une démarche personnelle et ça ne marche pas nécessairement aussi bien sur tout le monde mais je dois reconnaitre que trouver le médoc qui va mettre sous cloche durablement l'anxiété pour faire le travail nécessaire pour affronter ses peurs, les écarter ou les apprivoiser, c'est bien commode.

Je reste lucide car si mon anxiété est sous cloche, la mécanique est toujours là. Et si mon état calme, apaisé, heureux était exclusivement chimique et donc faux, et si l'AD baissait l'intensité de mes émotions et mon niveau d'empathie et si je devenais une autre, bien dans sa tête, mais trop éloignée, et si, et si...

On ne peut pas changer profondément ce qu'on est mais je veux croire qu'on peut apprivoiser son anxiété et j'espère qu'un jour tu trouveras les bonnes clefs pour entamer ce travail de fond. …

Le blog de Asfi » Du rêve au cauchemar. » 05 septembre 2018 à  13:22

Bonjour,

Ton sujet est très intéressant car moi aussi j'ai toujours été depuis l'enfance une grande rêveuse, même si je n'ai jamais fait de somnambulisme, mais aussi une grande anxieuse. Je me demande si cela ne va pas de paire.

J'ai connu des années de dépendance à la codéine que je prenais le soir en me couchant à cause de l'anxiété et j'avais un doux sommeil avec des rêves un peu étranges, différents, parfois un chouia délirant.

Quand j'ai fait mon sevrage dégressif de la codéine, j'ai eu des problèmes d'insomnie importants et j'ai passé des mois en ayant l'impression de ne plus rêver du tout.

Maintenant, j'ai fini ce sevrage, je viens de débuter la réduction du valium que j'ai pris à la fin de mon sevrage de la codéine. Je prends aussi un antidépresseur pour mon trouble anxieux généralisé.

C'est étonnant car je rêve de nouveau comme avant la codéine, c'est à dire beaucoup, intensément, avec bien sur un arrière fond d'anxiété dans ces rêves, alors que l'Effexor que je prends a fait presque totalement disparaitre l'anxiété en journée.

Je suppose que la nuit, le fin fond de mon cerveau redevient ce qu'il est, un grand anxieux.

J'ai finalement retrouvé avec plaisir le fait de beaucoup rêver même si parfois c'est pénible quand j'ai fait un cauchemar et que je sais que je vais le retrouver en fermant les yeux. Je dois me lever et me planter devant la télé jusqu'à me rendormir.

Je ne pense pas que les substances psycho actives soient la cause de cette tendance car nous rêvions déjà beaucoup enfant. C'est notre nature et il faut voir le bon côté des choses, ça fait digérer de rêver et je reconnais que même si je suis anxieuse de nature, je n'ai pas la moindre rumination de mon passé. Je me dis toujours que je dois ça à mes rêveries nocturnes un peu exagérées. …

Le blog de Jimmyletox » Jugement. » 10 août 2018 à  11:28

Bonjour,

Tu n'as pas précisé le produit qu'ils ont trouvé chez toi mais il est rare qu'un simple consommateur se retrouve devant la justice pour une 1ère interpellation, sauf à avoir un bon petit paquet de cachetons, d'herbe ou autres produits.

Dans les grandes villes, les juges sont spécialisés et ils connaissent souvent assez bien les produits mais l'été tu peux tomber sur un juge de permanence qui s'occupe d'habitude des baux commerciaux ou des divorces, donc...

Dans les petites villes qui ont encore un tribunal correctionnel, les juges font de tout et c'est vrai que les stupéfiants, ils ne maitrisent pas et ont plein d'idées reçues. Entre nous, les idées reçues, il y en a partout et sur tous les sujets, les juges sont des humains comme les autres.

Quand un mec te dis qu'il faut se pisser dessus quand on est piqué par une méduse et bien c'est une idée reçue débile partagée par des millions de gens (je profite de l'été pour cet exemple d'actualité).

Les juges ne sont pas formés et se forment donc sur le tas à force de voir passer des affaires de stup. A Paris, tu as des juges qui savent des trucs incroyables sur les stup mais aussi les médocs psycho-actifs, c'est impressionnant.

Fais bien attention à toi, ne prend pas ce TIG à la légère car si tu n'es bien qu'un simple consommateur, ça serait ridicule qu'à force de te faire chopper, tu prennes une plus grosse claque dans la tronche.

Si jamais il y a une prochaine, ce que je n'espère pas pour toi, laisse le juge raconter n'importe quoi. Evite de passer pour un pro et prends un air penaud. Il vaut mieux passer pour un type qui veut arrêter mais qui a du mal que pour quelqu'un qui revendique son droit à prendre des produits illicites.

Ca tu peux le faire ici sur le site mais pas devant la justice car l'hypocrisie est reine. Dis toi que ton juge sera peut être un alcolo mondain ou accro aux benzos et qu'au lieu d'être compréhensif, l'effet miroir pourrait le mettre en colère. …

Le blog de thegreatoutsiders » Ah la la la, ce monde est dingue ou bien c'est moi. (allez bloguons) » 08 août 2018 à  10:01

Bonjour,

Je lis ta liste de médoc, il y en a 2 que je connais bien car je les prends ou les aient pris (je laisse de côté le diclofenac car ça, tout le monde a du en prendre en médoc ou patch un jour).

L'effexor, j'en prends 150mg comme toi, pour ce qui me concerne pour un trouble anxieux généralisé et il marche du tonnerre.

J'ai pris de la prégabaline pendant 6 mois pendant que je finissais mon sevrage dégressif de la codéine. Si certains souffrent d'un manque psychologique, moi je n'ai eu que des problèmes physiques dont le pire a été des impatiences nocturnes revenant chaque nuit pendant 5 à 6 heures de suite. Des décharges électriques non douloureuses pour lesquelles gigoter était insuffisant, je devais me lever pour que ça s'arrête. Ca arrive dans les sevrage opiacés mais c'est très rare que ce soit durable et fort à ce point.

Bon, si je dis cela c'est que pour supporter ces impatiences, j'ai pris 300mg de lyrica (prégabaline) le soir (les impatiences ne se produisaient que la nuit). Ca a marché super bien sauf qu'il y a eu un bel effet secondaire car ce médicament m'a ouvert l'appétit à un point qui était incontrôlable. J'ai pris 10KG en 6 mois et lorsque j'ai arrêté le lyrica (un mois après la fin du sevrage car les impatiences ont cessé), j'ai arrêté de bouffer comme si j'avais un parasite dans les intestins.

Comme je vois que tu évoques la nécessité de perdre du poids, je me demande donc si le lyrica ne produit pas un effet similaire au bien car il est très connu (un pharmacien m'a même dit un jour que j'avais eu de la chance de ne prendre que 10KGS...).

Je sais que le lyrica est efficace sur les douleurs neuropathiques et je suppose que c'est pour cela que tu en prends.

C'est vrai que pour moi me sevrer de la codéine était plus important que mon poids mais je vais devoir perdre ces kilos et comme je sais que les régimes sont une gigantesque fumisterie puisqu'on reprend toujours plus de poids après, je vais les perdre en douceur, s'il faut 2 ans, ça prendra 2 ans, l'idée est de me stabiliser à mon poids de forme, pas de faire du yoyo.

Prends bien soin de toi car je sais que ta maladie peut être pénible à vivre, je connais quelqu'un dans mon entourage qui met parfois plusieurs heures à se déverrouiller le matin quand elle est en crise (elle est plus âgée que toi manifestement et elle a un peu baissé les bras en ce moment). …

Le blog de GreatSpirit » Votre pire Bad Trip ¯ \ _ (ツ) _ / ¯ » 30 juillet 2018 à  12:38

Bonjour,

PA est vraiment un espace unique où chacun peu exprimer son rapport aux produits psycho actifs sans être jugé. Les seules limites que j'ai vu ce sont les moyens de se procurer des produits illégalement ou la critique acerbe des personnes dépendantes, comme si c'était un simple manque de volonté.

Maintenant c'est normal que le site soit partagé en 2, ceux qui se disent "heureux" avec leur consommation et les personnes dépendantes qui tentent d'en sortir. La 2ème partie domine actuellement, c'est sans doute vrai mais il ne faut pas oublier qu'il y a un an la codéine a cessé d'être en vente libre et ça a amené plein de monde à devoir se sevrer, notamment tous ceux, comme moi, qui ne consommeront jamais de produits illicites ou à l'accès restreint.

Certains parviennent à consommer sans être dépendants, je ne sais pas comment ils font et je les envie un peu car avoir un petit plaisir de temps en temps sans sombrer ça doit être top.

Certains affirment qu'ils sont heureux dépendants, là j'ai plus de mal à y croire surtout lorsque les années s'installent.

Bon, maintenant que j'ai terminé mon sevrage dégressif de la codéine, je peux repenser avec joie à quelques très beaux trips dont la seule et unique fois ou on m'a fait une piqure de morphine à l'hôpital après une opération, un truc de ouf avec de belles hallucinations visuelles, une joie intense et un plaisir intense dans l'abdomen et le cerveau, cette chaleur intense qu'on aime tant avec les opiacés.

Un bad trip avec la codéine, j'ai le souvenir d'un où j'avais méga forcé sur la dose. Un trou noir, puis un réveil dans mes toilettes recroquevillée dans un coin en train de pleurer de terreur car je faisais une sorte de cauchemar éveillé mais impossible d'en sortir. J'ai fini par reprendre le contrôle de mes muscles mais je n'ai jamais oublié cette terreur et cette paralysie car quelque chose me suivais sans chercher à m'attraper tant que je ne croisais pas son regard brulant... …

Le blog de Luci0le » 1er RDV addictologue... ! » 29 juin 2018 à  11:32

Coucou Luciole,

Comme sur ton sujet, je suis heureuse de voir que tout s'est bien passé.

Moi aussi en sortant du 1er rendez vous j'étais déroutée car je m'attendais à être reçue par une sorte de gendarme moralisateur et je suis tombée sur une femme qui m'a accueillie avec bienveillance, écoute et qui n'a pas une seconde remis en cause ma parole, alors que j'aurai pu raconter n'importe quoi sur mon addiction (ce qui n'a pas été le cas). Elle m'a cru quand je lui ai dit que depuis 1 an j'avais réduis ma consommation de codéine de 24 par jours à 10 toute seule ou du moins elle n'a pas montré de doute.

Elle m'a dit banco pour le sevrage dégressif et je suis ressortie avec mon ordonnance de codoliprane, moi qui n'en avait jamais obtenu par un médecin. J'étais déroutée et soulagée.

Jamais pendant les 5 mois du sevrage en CSAPA elle ne m'a fait la moindre remarque sur mon rythme de réduction. Elle n'a jamais contrôlé ma consommation (avec les ordonnances), alors même que je venais tous les 15 jours avec un petit sac orange avec des cordons (il contenait des crèmes solaires à l'origine) dans lequel je mettais mes plaquettes en rab.

Elle m'a vite fait comprendre qu'elle ne voulait pas les voir et cette confiance apparente m'a boostée. Peu importe au fond que cette confiance n'ait été qu'apparente puisqu'au final ce qui compte c'est ce que nous patient ressentons.

Ne pas être infantilisé, c'est bon quand on doit fournir un effort qu'il s'agisse d'une réduction ou comme toi d'une stabilisation.

Je ne trouve rien d'étrange dans ses propos. Les addictos ont, comme le dit Psychhodi, une autre vision de la médecine qui peut dérouter. Oui, le paracétamol est dangereux quand on en abuse mais quand on a pas le foie en vrac, se sevrer ou se stabiliser avec le même médicament que celui consommé sans passer à de la codéine pure, ça aide beaucoup car le changement de médoc peut être très déroutant et mettre en péril le parcours de soin.

C'est donc une vision relativiste entre les effets du paracétamol et le bienfait de conserver le même traitement, dès lors bien sur qu'on ne crève pas les plafonds en terme de conso (c'est ton cas, ta conso est désormais modérée).

L'idée du psychologue est aussi top. Savoir pourquoi on est devenu dépendant est un clé du sevrage, j'en suis persuadée et je n'en démordrais pas.

Mon addicto m'a laissée gérée seule comme une adulte la codéine et elle s'est occupée de mes angoisses en diagnostiquant un TAG. Tout a changé quand j'ai été prise en charge pour ce trouble anxieux car même si la fin du sevrage dégressif n'a pas été une partie de plaisir sur le plan physique pour moi, l'envie a disparu et ça c'est le plus important. L'insomnie, les impatiences, la tension physique c'est pénible, mais l'envie c'est un cauchemar car elle parait ne jamais avoir de fin.

Si tu peux trouver les raisons de ta consommation et agir (médicament ou simple thérapie), il n'est pas impossible que comme moi l'envie s'estompe ou disparaisse comme c'est mon cas (enfin actuellement).

C'est bon d'être soutenu, l'été 2018 sera meilleur que le 2017, n'est ce pas ? …

Le blog de janis » Angoissée » 21 juin 2018 à  17:02

Bonjour,

Entre le moment où on admet que trop c'est trop et celui ou on est correctement pris en charge pour son anxiété, tout est difficile mais je suis sure que tu vas trouver le traitement qu'il te faut pour commencer à aller mieux.

Tant qu'on est dans ce marécage jusqu'au cou, la volonté ne sert à rien car on est balloté par ses émotions et des peurs irrépressibles pas toujours rationnelles.

Par contre, je peux te garantir que quand tu as enfin un bon traitement de fond, c'est comme si la marée descendait et que tu étais enfin libérée de l'emprise physique et psychique des angoisses. Pour ma part, le traitement a été si efficace que j'ai cru ne plus avoir aucune angoisse tant la transition était forte.

Maintenant, avec plusieurs mois de recul, je sais que que je suis toujours anxieuse mais c'est supportable. Une grande partie des angoisses irrationnelles ont disparu. Il reste le fond, c'est à dire de l'angoisse greffée sur mon caractère et mon tempérament au point d'avoir fusionné.

Puisque je vais mieux, je vais donc prendre mon temps pour faire une psychothérapie avec un psychologue car j'aime cette idée d'aller voir quelqu'un qui ne peut pas me prescrire de médocs et va devoir m'aider autrement. J'ai commencé une thérapie comportementale qui marche très bien sur les pics anxieux, surtout la relaxation par la respiration.

Après, je ne pense pas que la relaxation et la méditation puissent durablement régler l'anxiété la plus fondamentale, celle avec laquelle on s'est construite depuis des années pour des raisons qui parfois nous échappent. Je vais aussi parler et j'ai déjà commencé avec le psychologue. Ce qui en ressort est intéressant et surtout différent de l'auto analyse permanente à laquelle je me livrais au plus fort de mon TAG. Elle n'était pas erronée, mais partielle car il y a des angles morts auxquels on ne veut ni ne peut penser tout seul dans son coin.

Bref, même si on m'a fait comprendre que mon TAG était devenu chronique (dixit mon addicto que j'aime beaucoup et qui cherche sans doute à me protéger de désilusions), je ne vais pas renoncer à le soigner avant même d'avoir essayé. Pas question de prendre un AD toute ma vie si je peux faire autrement. On verra bien et je nous souhaite à toutes de réussir à guérir et/ou apprivoiser notre anxiété pour vivre mieux. …

Le blog de janis » Angoissée » 18 juin 2018 à  17:34

N'accepte pas cet état.

Je l'ai fait pendant 10 ans et ça m'a conduit à l'addiction pour supporter cette anxiété devenue si forte que j'avais l'impression d'avoir le corps et la tête pris dans une sorte de "bruit de fond" permanent d'angoisses diverses et variées.

Le problème des angoisses multiples c'est qu'en crise on n'est pas en état de réfléchir sereinement aux causes et au mode d'action car cette anxiété est irrépressible, elle s'invite quand ça lui chante et on fait ce qu'on peut pour tenir le choc et notamment les décharges émotionnelles.

Quand j'ai fini par décider de consulter en addictologie, c'est là que j'ai appris que j'avais un trouble anxieux généralisé. Je n'avais jamais entendu parler de ce truc. Je me soigne et ça marche, j'ai l'impression qu'on a vidé le marécage et que j'avance enfin sans être dans une gangue de boue.

C'est vrai que je prends un antidépresseur et que certains le refusent mais je compte guérir et je fais également une thérapie comportementale et cognitive avec un psychologue (on échange et je fais de la relaxation pour l'instant, la méditation ça sera plus tard quand j'arriverai à ne plus passer tout mon temps avec un cerveau en ébullition totale). La relaxation marche bien sur les pics, surtout les exercices de respiration par le ventre (je le fais même au boulot, je m'en fous).

Va consulter, ça ne t'engage à rien. …

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