Hé Tankgirl comme je te comprend.

Si c'est nouvelles c'est pas du concret... Alors qu'est ce donc ?

J'avais remarqué que baisser d'un coup, une grosse dose par rapport à  la dose initiale, n'est pas hyper violent, mais dans les semaines qui suivent, y rester n'est pas facile, car il y a un coup de bambou. Le deuxième effet Kiss cool, sans faire de pub !

Comme tu es courageuse !

Je ne connais pas ton niveau d'addiction à  la morphine (si tu n'avais plus de douleur, à  combien serais-tu au bout d'un an ?) mais je me suis rendu compte, que pour ma part, si tu me refiles un autre os à  ronger, pour un effet similaire, cela ne me gène pas de changer, voir d'arrêter.
C'étais ce que voulais faire l'addicto du CSAPA, me filer un AD (Deroxat) pour que je remplace. Quant-il ma dit, suite à  ma question, les yeux dans les yeux, que l'addiction au Dexorat, n'était qu'une formalité car il est facile en 15 jours d'arrêter.

Je suis désolé mais je n'arrive pas à  le croire. Je sens le mec qui a zéro expérience sur la consommation, autre que celles des livres ou de la Vidal bible (avec l'accent américain svp).

Alors je te souhaite de pouvoir tomber sur le centre anti douleur, qui l'est au top, et qu'ils puissent te donner un truc au top, pour que tu sois au top. Mais pas taupe, parce que des fois, on aimerait bien sortir la tête du trou !

Allez soit forte et tendre à  la fois.

P.S : les chiens sont l'oxygène du coeur, dans un monde tourné en permanence vers le devenir, le chien lui reste dans le vivre, dans le maintenant et ils sont si compatissant, ils ressentent pleinement notre souffrance.

Une étude récente vient de démontrer, que les chiens avaient tous le même savoir (développé ou pas) dans les gènes, qui est de pouvoir détecter les tumeurs malignes.
Une qualité de plus.

Night,

Amarnath …

Salut Psychoniac,

I'm agree with Pouety.

Tu sais, je vais me permettre de te raconter une histoire, qu'un bon ami à  vécue.

Après une bonne descente au apparences de l'enfer, j'ai cet ami qui tellement fatigué de galérer, il est aller prendre conseil auprès d'un moine Tibétain, présent dans la région à  ce moment là .

Petite aparté au sujet du Bouddhisme. C'est une branche de l'Hindouisme, qui s'est créée à  partir d'une expérience spirituelle vécue par un homme, Gautama Siddharta, jeune Prince héritier. Son père lui ayant caché la vérité du monde, et un jour ou il s'est échappé du royaume, et s'est retrouver confronté au fait qu'existe la maladie, la vieillesse, la misère...
Le bonheur avait fuit l'esprit des hommes.

Il est donc partit en quête de vérité intérieure, sans rapport aucun avec une quelconque religion, et il s'est mit en tête de s'extraire de tout ça, coûte que coûte. Et c'est là  que nous connaissons l'histoire du Bouddha qui après, des années et des années d'ascèses, eu la révélation que la vie était déjà  parfaite en soi, qu'il n'y a rien à  vouloir changer, car de toute façon les choses du monde sont impermanentes, la mort en est l'évidence. L'acceptation de ce qui est, ouvre à  une paix de l'esprit.

Qu'a t-il découvert ?

Rien !

Mais c'est ce qui fait toute la différence.

Rien est une ouverture infini, pour accepter tout.

Mon pote va donc voir le moine et il commence à  lui expliquer son histoire :

- "J'ai perdu mon travail il y'a deux ans"
- "Oh yes, good !"
-"Du coup, j'ai perdu ma maison, la banque en à  fait saisie"
-"Ah ok good good !"

Là  mon pote dans sa tête, il commence à  se dire, que ce moine délire complet... Il continue...

-"Avec ma femme, nous avons tout perdu, et la semaine dernière elle m'a quittée !"
-"Oh very very good !"
-"La cerise sur le gâteau, c'est que comme vous pouvez le voir, je me suis cassé la jambe et cela m'empêche de commencer le boulot que j'avais trouvé !"
-"This is absolutely perfect, very very good !!!"

Tu peux imaginer la tête de mon ami.

Evidement le moine lui a expliqué, pourquoi il trouver cela de bon augure.

Ce genre de galère n'arrivent que très rarement dans la vie (normalement), celles avec autant d'intensité et qui durent aussi longtemps, que ce que mon pote a vécue, ou que tu es entrain de vivre.

Donc ce que voulait dire le moine, c'est que c'est cool, tu vas en voir la fin et toutes les possibles d'une vie, tournée vers l'équilibre intérieure, sont potentiellement disponibles.

Sinon matériellement, tu peux prendre un train illégalement et te rendre soit : en Ardèche du Sud comme à  Vallon Pont d'Arc, (lieu magnifique qui offre du travail au minium pour trois mois de saison juin juillet août) des contrats de deux à  six mois sont possibles.
De avril à  Septembre.

Ou alors la côte d'Azur. Tu ne peux pas ne pas trouver du taf. Nombreux lieux proposent avec logement et nourriture plus le smic et black.

Very good !!!

Je ne peux t'en dire plus.

Evidement, je compatir sérieusement à  ton histoire, je connais un peu beaucoup, la détresse morale et matérielle.

Bien à  toi
Amarnath …

Salut,

Je me répète, essayes de focaliser ton esprit, soit sur le silence, soit sur des pensées positives.

Tout les jours on se fait tromper par le mental qui nous sert un tas d'idées sur la vie, qu'il va se mettre en boucle comme un vieux disque rayé, et user de toute notre énergie à  force de l'écouter.

Le mental, il est bête et indiscipliné, autant il peut te faire plonger vers le bas, autant il peut te faire visiter les sommets.

Je ne sais pas si tout les consommateurs de produits, ont déjà  remarquer le fait que le seul fouteur de merde, c'est lui. Pourquoi ?

En fait lorsque tu es agité par de nombreuses pensées stressantes, elles amènent leur lot d'émotions.
Comme je l'ai déjà  expliqué dans un autre post, une pensée = une émotion.

Ce qui veut dire, que le mal être, qui provient d'idées négatives, peut s'effacer à  la prise d'un produit. Pourquoi ?

Parce que le produit va faire taire le mental, il va le satisfaire, le rassasier.
Quand il désire quelque chose, pour retrouver le bonheur intérieur, il va faire son petit caprice en monopolisant toute notre attention.
L'agitation est à  son comble.

C'est comme pour tout, même chercher une solution à  un problème de logement. Il va se mettre le film en boucle, en cherchant une solution dans tout les sens, s'inquiéter (ce qui peut être légitime aussi parfois) et rester en alerte, sur le qui-vive. Epuisant !

Si tu trouves un logement, ça va être du pur bonheur. Pourquoi ?
Evidement, parce que tu as trouvé un lieu pour te sentir en sécurité, mais surtout parce que d'un seul coup, toute l'agitation, le stress, auront disparu et il ne restera plus que la tranquillité. Quand le mental se tait, tu es avec toi même, dans la plénitude.

Qu'est ce que font les gens qui pratiquent la méditation ? Ils calment le mental !

Quand le mental revient au silence, nous revenons à  un état de conscience, sans mots, sans définitions.

Je suis en manque, le mental et le corps, sont terrassés par les émotions. Une dose de produit suffit, pour ramener à  la tranquillité. Pour faire taire le mental.

Tout le monde connait l'intensité du manque, décuplé par l'inquiétude.

Il faut comprendre une chose essentiel : le mental est un outil basique, qui une fois déréglé (à  force de lui avoir donné de l'attention en permanence quant il était négatif) nous causera que des soucis, alors qu'il est simple à  utiliser.

Une technique fonctionne très bien, pour lui jouer un tour, c'est de sourire physiquement et de générer des pensées positives. Habitué à  faire son verbiage négatif, il va se retrouver décontenancé car l'attitude ne sera plus en équation avec l'attitude physique et l'émotion.

Je me sens émotionnellement mal, est pourtant le corps sourit ! C'est la merde dans ma vie, est pourtant je ne vois que des pensées positives.... Il va résister, mais si tu insistes, il va se plier au sourire et finir par suivre le mouvement. Tu risques, si tu joue vraiment le jeu, de partir, peut être dans un fou rire.

Cela m'est arrivé plein de fois, je l'ai pratiqué alors que le signal, c'était grosse douleur et pensées négatives à  profusions. Et pourtant, il ne tient pas deux minutes avec cette technique.

Efficace !

Essayes, de toute façon tu n'as rien à  perdre ! Ton slip peut être ! lol
Pardon.

De plus cette attitude, va forcer les évènements positifs à  arriver. Je ne sais pas si il existe, une forme de loi d'attraction non connue, mais ça aussi ça fonctionne.

Ce matin je me réveil la gueule dans la fesse gauche (trop fatigué pour trouver le cul !) et une pensée négative apparait : "ouinnnnnnn, j'suis trop fatigué !!!". Et boom au même moment, le pied heurte l'aspirateur. Putainnnnnn !
Et là , qu'est ce que je vois par terre, quoi ! Le chien a chiez dans la maison, Putainnnnnn !
Je veux ramassé et c'est ma chaussette qui écrase, un dégât collatérale (genre le chien marche, alors qu'il n'a pas fini de chiez !). Putainnnnnnnn !

Dans cet instant, j'ai respiré un grand coup (putain, ça pue !) et j'ai coupé court, tout de suite à  l'enchaînement qui aurait pu pourrir ma journée.

Je me suis ressaisis tout de suite, en revenant au moment présent et en fermant ma gueule intérieurement.
Si je ne l'avais pas fais, la journée aurait pu s'enchainé ainsi : ouais ce chien qui chie partout, tiens en plus je viens de voir qu'il avait pisser sur le matelas... Putainnnnnn ! Y'en à  marre, c'est pas possible, et bam, tu te prend les pieds dans le tapis et tu tombes le nez dedans.... Putainnnnnn ! Tu te relèves en t'agrippant à  tout ce qui traine et boum, l'étagère qui s'effondre. Putainnnnnnnnnnn !
Tu te dépêches de ramasser, parce que tu vas être en retard pour le taf, et bim tu te bloques le dos !!!! Arghhhhhhhhh ! Putainnnnnnnnnnn !

Tu pars dans la salle de bain, pour trouver un médoc qui va bien, ouais ça va et toi ? Mais la boîte est finie depuis hier soir ! Ah oui c'est vrai, putainnnnnnnnnnnnn ! Tu retournes les meubles et les tiroirs, pour en trouver un. Yes !!!!!! J'en ai un.
Tu te précipites sur le verre d'eau, mais tu fais tomber la pilule à  côté du chien, qui prend ça pour une récompense, (peut être d'avoir chiez et pisser, dans la maison) et l'avale d'un coup. Putainnnnnnnnnn !
Du coup tu attrapes le chien et le soulève (aïe le dos !) Putainnnnnnnnnn ! Tu le secoue pour voir si il veut bien rendre la croquette mortelle ? Mais non, il remue la queue, très content d'avoir reçu une récompense. Putainnnnnnnn !!!!!

Heureux comme un chien, il pense que tu veux jouer, alors il va chercher sa balle et te la dépose au sol. Enervé parce qu'il ne comprend rien, tu prend la balle et la jette en gueulant et elle retombe sur la gamelle d'eau du chien ! Putainnnnnnn !

Tu cherches le numéro de téléphone du vétérinaire, mais tu ne trouves pas l'agenda. Putainnnnnn !
Ah si ça y'est, il est là  (où il n'a pas à  être). Tu fais sonner dix fois, rien. Tu refais sonner dix fois encore, rien. Putainnnnnnnn !
Dernier essai, et cette fois-ci, tu tombes sur la messagerie qui te rappelle les jours et heures de rendez-vous. Tu écoutes sans rien entendre, sauf que si tu as bien compris un minimum, c'est qu'à  cette heure ci, normalement il est ouvert !!! Putainnnnnn !

Tu rouspètes contre l'incompétence des vétérinaires, qui ne pensent qu'à  l'argent..... Et après les avoirs tous pourris, tu entends à  la radio qu'aujourd'hui c'est Dimanche, et qu'il va pleuvoir !
Quoi ? C'est Dimanche ! Putainnnnnnnnn !

Et en plus vu que c'est le week-end, j'aurai dû rester coucher, je travail pas ! Putainnnnnnnn ! Rien de tout cela ne serait arriver si j'étais rester couché ou si j'étais resté centré !

Bon aller bonne journée, et courage, ne te laisse pas aller !

P.S : Putain, désolé pour tôt ces gros mots !!!! …

Oh non, y'en a marre des séries américaines, qu'il faut attendre chaque semaine.

Vaut mieux un bon film, qui raconte toute l'histoire en une seule fois !

Bon vu que j'ai pas le câble, j'attendrai aussi la partie 3.

Synopsis : Sur le coup le père de Stella dans le deuxième épisode, il est pas cool. Alors que Stella dans le premier épisode, prend du tramadol et se voit prise de malaise, à  son travail. Alors que Bob en parallèle, cherche sa soeur depuis 20 ans, Charles Henri se sent perdu, depuis que sa femme l'a quitté. Mais sans savoir que David est dans la cuisine et que Brian est dans le garage. Pour le moment je ne sais pas si Jane, va revenir dans la saison deux, mais elle manque cruellement parce que Brian l'aime de tout son coeur.

Donc normalement Stella aurait dû recevoir le respect de son père à  l'annonce de son problème de santé.

Bon enfin, sinon j'irai le regarder en streaming, si c'est trop long à  arriver. …

La parano !!! Qui pourrait dire que Ziggy n'aurait pas pu être arrêté, ou agressé, ce jour là . La paranoïa, c'est quand on voit tout de travers, le mal partout, et que même après nombre d'années, il ne se passe jamais rien. Genre le mec qui a peur que les extra terrestres viennent le chercher !

C'est une fois que l'on a fait de la GAV, que l'on comprend que l'on peut en refaire à  tout moment, surtout quant on fréquente une zone GAVogène. Dans tout les cas, je viens témoigner en faveur de ce sixième sens, relégué au placard par notre raison, depuis bien trop longtemps.

Un jour, dans le sud de la France, marchant dans la rue avec des amis, nous voulions acheter du shit avant de rentrer à  l'appart de la copine, qui vivait ici.

Tiens ça tombe bien, nous sommes à  l'endroit où ça deal. Il y a deux mecs qui sont là  sur un banc, nos regards se croisent... Tout le monde à  compris. On discute le prix pour la quantité de 70 grammes. Ok, va pour 1600 Francs. Rendez vous ici dans 30 minutes. Avec les amis, nous réunissons l'argent, pour se rendre au RDV, à  deux pas d'ici. Je ne les sens pas bien les mecs, ce n'est pas un délie de faciès, ou du racisme primaire, parce qu'ils sont rebeu. Non, je sais pas, mais y a un truc louche.
Les amis me titille en me disant que je paranoïe... Malgré cela, je suis bien gentils, car c'est moi qui part au rdv, tout seul, car les amis sont fatigués. Ah destin quand tu nous tiens !!!

Je retrouves les mecs, ils sont très très tendu. Bon il est vrai que 20 ans en arrière, 70 grammes ça pouvait faire un ou deux ans de prison. Si si !!! Et oui les jeunes, qu'est ce que vous croyez, c'était le bon temps ! Ah de notre temps, on avait du shit coupé au noir de pile ou au hénné, nous avions un prix fixe sur le 10 grammes, 300 francs, si mes souvenirs sont bons... Et si on se faisait arrêter, putain on étais mal !!!

Je leur demande de me montrer le matos, car 10 ans avant, nous avions acheté, avec mon frangin, un demi jeu de tarot... Emballé dans de l'aluminium et pareil, on nous avait mis la pression.

Les mecs me prétextent, la présence de flics en civiles ( il est 23 h) et que nous devons vite bouger. Nous marchons et l'un des deux et vraiment super nerveux. Je le sens vraiment pas. Je suis torse nue (normal dans une des villes les plus chaude du sud) et j'ai un couteau glissé, dans ma doc marteens (époque keupon). Le mec me demande justement si j'ai un couteau sur moi. Bah non, pourquoi ? Putain, je le sens de moins en moins, mais je n'ose pas partir car je veux pas rater le plan, et je ne veux pas perdre la face, genre chochotte...
Pourtant j'insiste auprès d'eux pour faire vite la transaction.

Nous continuons a marcher à  travers la ville, le stress augmente, il est palpable, et je fini par lui demander si c'est normal qu'il flippe comme ça ? Il me répond que son frère c'est fait arrêter, il y a deux jours et que les condés, sont partout !

Nous avons marché ainsi plus de trente minutes, je voyais des endroits parfait pour faire la transaction en deux minutes, mais non et à  force qu'il me réponde que non, l'endroit craint, je commençais vraiment à  douter.

A la fin j'ai fini par lui dire, écoute, si on ne fait pas ça maintenant, moi je me casse.
Et là , au moment ou j'allais quitter le navire, il trouve un lieu avec son pote, une entrée de maison de ville, avec ses divers appartements. Nous nous mettons au fond du couloir et il me dit, vas-y sors le fric. Je lui répond que non, pas tant qu'il ne m'a pas montré le shit !"

Alors je le vois qui se retourne, il se met dos à  moi et fouille dans son caleçon. Ah, ce n'est plus de mon ressort, alors je prend l'argent dans la poche de mon futale et le garde, serré dans la main. Le grand mince, peine à  sortir je ne sais quoi, et agressivement, il me somme de compter le fric, en attendant. Je lui rétorque que c'est bon je sais combien il y a ! Mais il s'énerve et me met le doute, alors je pose mon regard sur l'argent, fraichement dans ma main, et pour cela j'ai le reflexe de me tourner légérement, et c'est moi maintenant qui lui tourne le dos, et paf ! Un couteau de cuisine (c'est pour ça qu'il fouillait bizarrement dans son survêt et caleçon) sous la gorges !

Mes sens étaient en alerte depuis plus d'une demi heure, et là , au moment fatidique, je lui tourne le dos !!!!! Putain mais quel con !

File moi le fric ! Ses mots, telle une réplique dans une mauvaise série américaine, resteront gravés à  jamais dans mon esprit, car pour bien enfoncer le clou, il m'a planté. En fait, exerçant les arts martiaux depuis nombres d'années, j'ai cru pouvoir le neutraliser. Mais c'étais impossible, j'étais dans l'émotion, la peur m'avait envahie.
J'avais fais une deuxième erreur, celle de prendre son bras pour repousser l'arme. J'ai réussi à  le saisir, mais j'ai oublié de faire une clé de blocage pour le neutralisé.

Choqué qu'il est pu me faire ça pour si peu, je veux m'enfuir (ah bah il était temps !) mais son pote bloque l'entrée du couloir. Je m'élance sur les 5 ou 6 mètres qui nous sépare, je crie très fort et je saute le pied en avant, il s'écarte, je cour et m'écroule quelques minutes plus tard, à  deux pas de l'appart de la copine.

Toute cette histoire m'a apportée bon nombre de bénédictions par la suite, mais j'ai vécu, avant cela, l'enfer pendant plus d'an et demi, de complications médicales en complications médicales.

Alors quand Ziggy dit avoir ressentit le danger, je dis mille fois oui et je pense, que nous devrions toujours être à  l'écoute de ce sixième sens, le même qu'utilisent les animaux et qu'il leur sert, plusieurs heures avant un tsunami, de système d'alarme pour savoir, qu'il faut vite s'enfuir.

C'est ce que j'aurai dû faire il y a 20 ans, ça m'aurait éviter de me faire planter comme un chien !

Amarnath …

Hé Bicicle,

J'adore !!! Toujours fan de ton humour que tu exerces dans n'importe quelle situation.

C'est tex avery dans ta tête !!!

Sinon l'histoire, c'est ça ! Exactement le genre de plan. Je connais trop ce trip, mes le plus sur Amsterdam.
Avant de partir vivre un an là -bas, j'y aller deux fois par mois, quand j'habitais à  Paris, porte Saint Cloud.

Merci pour cette histoire qui rend nostalgique et m'a bien fait rire.

Amarnath

Alléluia !

Bonjour,

Révérence.

Franchement bravo pour la force mentale.

Par contre je ne dis pas bravo pour le respect de soi.

La souffrance inconsciente ou consciente, est souvent dans le fond, celle qui nous emmène vers la consommation de produits divers. Inclus l'excès de nourriture ou de sexe....

Quelqu'un qui vie avec une bonne chimie naturelle et ne s'en prend pas plein la gueule toute à  longueur de journée, a moins de chance de devenir addict.

J'ai le sentiment que d'arrêter à  la dure pousse à  reprendre à  un moment ou un autre puisque cela crée un niveau de souffrance élevée, duquel nous cherchions à  nous extirper, et la drogue fut un moyen.
Cela ressemble à  un cercle vicieux.

Je pense que la façon la plus stable, avec le moins de risque possible de rechute, est la méthode douce et respectueuse de soi.

Evidement ce message s'adresse à  ceux et celles qui seraient tenté de faire comme toi, mais absolument pas pour te faire changer dans ta noble démarche, bien au contraire. Loin de moi cette stupide idée, sachant tout le chemin que tu as fais.
Je suis vraiment en respect total devant ton courage. Vraiment vraiment !

Maintenant, ne pourrais-tu pas trouver un produit léger comme l'herbe pour atténuer les tensions extrêmes. Tu le fais déjà , peut être.

Je suis sensible à  ta situation et je te répète mon respect.

Courage pour la suite, tu es plus proche de la réussite que du reste.

Bien à  toi.
Amarnath …

SAlut,

j'aime pas trop les polars, mais là  c'est du direct. C'est presque de la télé réalité sans la télé !

Tankgirl tu ne peux pas croire emmerder le monde avec tes écris (je me flagèle de la même façon, il n' y a qu'à  voir les dizaines de pavés à  la con que j'ai osé signer !) car ton histoire est rocambolesque.

Je suis surpris de te voir capable d'écrire et plaisanter alors que je t'imagine entrain de mourir d'un manque trop intense.

Comme on le disais, chaque corps et esprit réagissent différemment dans toute situation de vie, mais là ...
Descendre de 300 mg du jour au lendemain, c'est un truc de fou !

Est-ce qu'à  ces doses là , le corps traduit le manque de la même façon et avec la même violence que quelqu'un qui passerait de 400 mg à  100 mg ?

La chimie du corps humain est bien complexe, surtout qu'elle est affublée d'un esprit pensant capable de tronquer les signaux de douleurs, tout comme de les multiplier.

La date du CSAPA est bien lointaine, mais heureusement que l'addicto arrive, ce qui revient à  un pied dans le CSAPA, et surtout un début de prise en charge qui ne pourra que te faire du bien.

Dès que le corps est devenu dépendant à  un opiacé, cela demande une volonté énorme pour rester à  une dose à  peu près stable et ne plus être ennuyé par les effets indésirables. Pouvoir vivre correctement socialement sans vomir sur la première personne qui passe.

J'imagine que la dose avec laquelle tu étais stabilisée, a dû te demander beaucoup de temps et de souffrance.

Je reviens à  l'instant du monde souterrain où j'ai accompagné un collègue scientifique qui est sous chimiothérapie, pour un cancer à  l'aisne.
67 ans, maigre comme un coucou, un sac de 15 kilos sur le dos et en avant dans les étroitures et les grands dédales de galeries argileuses dans lesquelles on apprend à  danser, tant ça glisse.

Il blague, sourit et ne se plaint pas de sa condition.
Pourquoi ? Parce qu'en fait il ne souffre pas physiquement (d'après lui) et il a un moral positif.

Je parle de cela, non pas pour dire que tu te plains (dans ton cas ce serait normal de se plaindre) mais pour exprimer un exemple de différence flagrante d'un humain à  l'autre, ce qui pourrait apporter la compréhension sur ton cas, si différent de la masse.

Je suis pour une société responsable, avec une libre circulation des médicaments en général et surtout une liberté totale quant à  leur utilisation.

Dans l'absolu tu devrais pouvoir continuer à  ta façon.

Le fait n'étant pas, peut être que l'addicto te proposera de conserver une grande partie de ton traitement actuel et compenser la dose visée par les professionnels comme dangereuse, par de la méthadone.

L'addicto de l'hôpital où je devais être hospitalisé la semaine prochaine, me proposait de faire un switch méthadone mais conserver une partie de mes prises d'oxynorm en snif. Elle me disait que ce n'est pas conventionnel mais que chaque cas est différent. Quelle sagesse !!!

Donc voilà , c'est le seul conseil que je peux apporter, qui serait de trouver un compromis pour limiter la souffrance et continuer ce qui te fait du bien.

Une fois de plus je vous souhaite bon courage à  toute les deux et je vous souhaite aussi de réapprendre ce que veut dire le mot chance.
Ce mot est normalement utilisé par les personnes qui ne croient pas au hasard ni à  la destinée et s'en servent pour exprimer un évènement qui pourrait se produire, hors de leur contrôle.

Dans tout les cas, bonne chance.

Amarnath …

Bonjour,

Tes posts ne paraissent pas long car la lecture s'oublie, tant cela fait mal au c œur de te voir dans cette situation.
Dans tes écris, j'entend bien le fait que tu voudrais continuer aux doses auxquelles tu es habituée, et que tu es seule à  connaitre la façon dont réagit ton corps aux produits.

Les médecins ne peuvent pas aller à  l'encontre des études scientifiques sur lesquelles figurent les dosent léthale pour la morphine.

Évidemment tu pourras trouver un doc hors norme et recommencer à  fonctionner un temps, mais tu le sais et c'est aussi ça qui doit t'énerver, qu'il est possible pour toi de devoir accepter une autre prescription, une autre façon de te soigner.

J'ai vu des addictos et un algologue du service réputé de l'hôpital privé de Nîmes. Avec eux c'est adieu le boubliboulga médicamenteux préparé par nos propres soins.
N'importe où, ils te feront rentrer dans une autre prescription.
Je suis désolé pour toi et je comprend vraiment car je fonctionne comme toi, mais juste avec l'oxynorm que je prend en libération rapide, ce qui est interdit puisque le traitement doit obligatoirement être accompagné de la forme LP.

Ne supportant pas le contact du médicament avec mon système digestif, je snif à  regret aussi, car je n'aime pas ça au non plus mais c'est le seul boubliboulga possible pour que je ne sois pas malade en plus de mes douleurs !

J'ai RDV le 10 pour la méthadone, car je flippe depuis longtemps que la CPAM finisse par me faire le même coup qu'à  toi.
C'est bien pour cela qu'à  te lire, je n'ai pas les yeux qui piquent mais le ventre qui grouille et le c œur vraiment triste tant je te comprend.

Tu as trouvé la mixture qui te fais du bien....

Je pense que le mieux dans l'état actuelle des choses, et je sais que tu ne veux pas en entendre trop parler, mais il serait sage de voir l'hospitalisation comme une grâce que la vie t'offre.

Si tu vas dans un centre anti douleur qui tient la route, normalement tu vas recevoir exactement ce qu'il faut, jusqu'à  ce que la douleur disparaisse.

Je fais des parallèles avec mon parcours pour étayer mes dires.

Pour exemple, je prend de la morphine qui n'est, en fin de compte pas adaptée à  ma douleur et parfois même en ajoute, rechercher une autre molécule pour moi, va de soit mais accompagné d'un TSO.

Petites questions si tu le veux bien :

Est-ce que malgré la dose, tes douleurs existent toujours et jusqu'à  quel point arrives tu à  faire la différence entre le manque et tes problèmes de santé ?

Comment arrives-tu à  avoir du discernement avec cette dose énorme de morphine ?
(Je sais bien que la machine humaine est très étonnante et tellement différente d'un individu a l'autre.)

Ne te méprends pas, ce sont des interrogations innocentes, sans prejugé, je suis vraiment désolé pour toi. Sincèrement et profondément.

J'essaye d'apporter une voix de sagesse si difficile à  accepter.

Ma vision réelle des choses, sans la teinter pour aller dans ton sens, c'est que la vie est bien faite, une intelligence sans limite et (comme la connerie humaine) il est important pour ta santé au long terme de pouvoir être prise en charge.

Tu es à  400 km de chez toi. Qu'elle bénédiction de voir que tout est là  pour changer.

Tu connais cette sagesse, mais la fatigue, l'énervement et surtout le manque ne te donne pas la force de l'accepter.
Demande a ta chérie ce qu'elle en pense, en vrai de vrai et essaye de t'abandonner à  la probabilité d'une hospitalisation salvatrice.

Bien à  toi, Amarnath …

Super ! Tout est là  pour que les choses se déroulent bien.

Dans la réussite du but que tu te fixes, les éléments se positionnent parfaitement et vois comme le mystique organise silencieusement la vie.

Nous savons grâce au produit que c'est l'accroche qui fait souvent la souffrance, alors essayes de ne pas trop t'accrocher au résultat. Mes-y tout ton coeur, toute ton âme, se sera la seule façon de ne pas culpabiliser si le résultat n'est pas celui que tu espères.

Maintenant peut être que les choses se passeront totalement différemment de ce que tu appréhendes et tu vas te sentir profondément en paix, avec un courage à  toute épreuve. Il est possible que tu n'auras plus jamais de rapport avec les produits dans quelques temps. C'est une possibilité à  laquelle il faudra t'habituer.

Comme le disent les grands frères, bien manger, se reposer, rester le plus paisible possible car l'esprit peu accentuer les mouvements émotionnelles ou physique du sevrage. (lire Ziggy et les X heures de garde à  vue).

Allez nous restons à  l'écoute des uns des autres, cela peut toujours aider.
Keep cool and surf good !
Amarnath …

Mortfine je suis très touché par ton morceau d histoire de vie, cela me fais espérer que ça puisse vraiment fonctionner comme tu veux pour toi. Tu as bien le droit d'obtenir ce que tu Désire. Pendant des années la vie nous donne quasiment tout les produits que l on veut et lorsque nous voulons arrêter, pourquoi fonctionnerait-elle différemment ??
Bon courage et keep cool.
Merci pour ton partage.

Franchement Bicicle tu écris vraiment très bien et tu transpires l'intelligence. C'est très agréable d'être dans ta tête et de suivre en directe tes réactions et commentaires.
Je suis fan.
Merci Bicicle

Je me permet d'ajouter aussi, que les médecins par chez nous ne connaissent pas le trafic de médocs, (je ne le savais pas non plus et je l'ai appris en cherchant des morphinique différents sur le net) et donc ne refuse pas par crainte que le produit soit revendu dans la rue.
C'est difficile à  la campagne de dealer sur un chemin de terre entre deux tracteurs !

Bonsoir,

Je viens de lire le fil des discussions intéressante et cela me replonge 20 ans en arrière, la première fois que j'avais pris des champis. A l'époque je vivais à  Lillebonne près du Havre en Seine maritime et là -bas, les champignons sont roi !
Mon frère mon ainé de quatre ans avait fait son expérience et dans son infini compassion, avait voulu partager le délire avec son petit frère. 16 ans c'est jeune, mais bon. Le dosage inconnu de tous nous a amené à  prendre 80 champis chacun, cru, tout frais du jour, ramassé par nos soins. C'est beaucoup trop, plus tard, ma dose était d'une trentaine. Mon frère en avait prit 120 plus une infusion d'une quarantaine. Je ne sais pas comment il avait fait pour encaisser.
Cette expérience spirituelle est gravé dans mon esprit. Je dis spirituelle (attention ne pas confondre avec religieux. Fuck) car mon cerveau s'en souvient !
Le délire à  durée une bonne dizaine d'heures... Au secours.

Nous avions mangé les champignons en sortant du champs et en partant en voiture pour Rouen, qui était à  une heure de route à  l'époque.
Arrivée à  Barentin pour les connaisseurs, (15 km de Rouen) je commençais à  sérieusement ressentir des effets totalement inconnus et totalement connus !
J'avais le sentiment que tout était en caoutchouc et que je pouvais de ce fait, sauter sur la route qui défilait à  grande vitesse et en même temps elle paraissait ne pas bouger.
La présence de ma compagne et de mon frère ont suffit à  me raisonner un peu et me faire oublier cette idée étrange que de vouloir sauter par la fenêtre pour rebondir sur la route en caoutchouc.
Nous sommes arrivée à  Rouen et partie pour boire un verre dans un bar nous trouvons un lieu appelé le bar bleu, car il y a des lumières noires partout. Nous n'avons pas pu rester car nous ne savions pas à  quoi un bar pouvait servir, et la lumière était vraiment trop étrange.
Petite balade dans la ville est arrêt plus tard à  une terrasse de café. Je regarde le visage déformé de mon grand frère et je lui tapote la joue et ma main rebondit comme sur du caoutchouc. Je ne sais pas ce que j'avais avec ça, mise à  part peut-être le fait que mon père bossé dans une usine de latex et caoutchouc.
Je me souviens aussi d'un black qui était passé à  côté de nous avec une chèvre dans les bras, enfin je veux dire le chien que j'avais beau regarder pour voir un chien mais rien à  faire il garder son déguisement de chèvre. Quoi qu'il est évident et bien connu que les blacks se balade en pleine ville avec des chèvres dans les bras. Normal quoi !
On nous sert à  boire et je porte mon verre à  la bouche et crache dans le verre. Je n'arrivais pas à  avaler !
Nous partons pour rentrer à  l'appartement d'étudiant de mon frère et c'est là  que l'expérience pour ma part, est devenue plutôt spirituelle. Le pic a était provoqué par une affiche publicitaire sur laquelle figuré une télé avec une phrase qui disait : "télé carré bravo !".
Nous sommes resté plus de dix minutes ou 200 ans devant l'affiche à  répéter cette phrase pour essayer d'en comprendre le sens.... Nous n'avons jamais rien compris. Mais dans ma tête cela a provoquer une sorte de bad trip. Je me ressentais entrain de rêver mais en étant hyper éveillé et je voulais absolument retrouver mon corps dans la ville pour retourner dedans. Mon corps devait dormir quelque part. Mais où ?

Nous sommes arrivée beaucoup vachement plus tard chez mon frère et là  je dois dire que mon souvenir fut d'attendre que ça s'arrête.
Voilà  ma première expérience avec les champis.

J'en ai eu cinq ou six autres expériences et toujours très différentes. Crise de fou rire, hallus amusantes, bad trip, impression de mourir ou de tomber dans le néant, déconnade à  ne plus finir, prise de conscience démentielle....

Pour finir et cela n'a rien avoir avec ce post mais, my brother, mon frère, mon frangin, mon ami, mon âme soeur est, depuis une expérience à  la Datura, restait "bloqué" et fut diagnostiqué à  l'époque : "schizophrène paranoïaque aigu".
Trois années d'HP. Un peu plus de 20 ans ont passé, il est toujours sous traitement et depuis ce temps, il est un autre. C'est toujours mon frère, mais mon frangin est mort ce jour là .
Il avait au même moment, voulu se suicider et après avoir prit une boîte de benzo, il s'était couché, mais s'était réveillé genre deux jours plus tard en pensant qu'il était mort et que la vie était un rêve (cauchemar) dans lequel les gens conspirés contre lui.......
Il ne mangeait plus, ne dormait plus.... Et j'en passe.
Be careful avec les hallucinogènes qui sont utilisés dans bon nombre de pays, comme voies le savez, pour vivre des visions, des compréhensions, des révélations qu'il faut assumer après.
Il existe des produits pour rire, pour s'évader et d'autre pour comprendre. Comme l'Iboga par exemple, que vous connaissez bien, sur psychoactif.

Pour finir je me permet avec respect et sans le moins du monde avec l'envie de m'imposer, un petit message pour Bicicle au sujet de sa maman.
Il est difficile de faire abstraction de notre peur de la mort mais le plus beau cadeau que vous pouvez partager toute les deux se base sur l'acceptation commune de la réalité qui s'impose. Ta maman comme tu le dis, sais. Si tu adoptes la même attitude, vous allez fusionner dans une expérience de paix intérieure générer par l'impuissance acceptée. Accompagné les mourants est un art dont peu savent user et surtout si cela touche l'émotionnel, fruit de l'attachement normal d'une fille à  sa maman.
Je ne me positionne absolument pas en donneur de leçon, bien au contraire car face à  la maladie ou à  la mort, l'orgueil ne peux figurer.
J'ai eu la chance d'être deux fois miraculé dans ma vie et ce que j'ai pu apprendre de ces expériences, c'est notre profonde impuissance qui se caractérise par une résistance importante face à  l'évidence et un rejet de la vérité. Jusqu'au point d'abandon dans lequel se produit un espace immense dans lequel tout peut-être accueillie sur fond de sérénité. Etre dans la pièce d'une personne sur le point de mourir dans l'heure et que cette personne a accepté sa condition, le temps s'arrête et l'expérience ressemble très étrangement à  celle que l'on peut faire avec les champignons.
Bicicle, je vous souhaite à  toi et ta maman beaucoup d'apaisement, de partage et de joie d'être ensemble, d'avoir la chance éventuelle de pouvoir vous abandonnez ensemble à  l'inconnu et ainsi, dans le silence, ne plus voir de différence et profiter à  fond du temps que la vie vous réserve. Courage et merci. Amarnath …